Quand un vendeur rencontre un client pour la première fois dans le marché
d’exportation, le bureau chef doit avoir envoyé une lettre d’introduction à ce client
pour le prévenir de l’arrivée prochaine du vendeur. Cela permet de confirmer
l’autorité du vendeur. Cela permet aussi, au vendeur, de rencontrer la personne-
clé, dans l’entreprise du client, qui attendra le vendeur; car les gens d’affaires
dans les pays étrangers n’aiment pas se retrouver confrontés subitement par des
étrangers qui arrivent sans rendez-vous et s’attendent à obtenir une grande
attention des autres. Finalement, cela permet d’augmenter le prestige du vendeur
qui devient un « ambassadeur » entre le manufacturier local et le marchand du
pays d’exportation.
Le bureau chef doit également envoyer des échantillons au vendeur dans le pays
d’exportation et vérifier les lois du pays d’exportation concernant les échantillons.
Dans, certains pays, le mot « sample » doit être écrit sur le produit, sinon il faudra
payer des douanes sur le produit comme s’il n’était pas un échantillon.
Le bureau chef doit envoyer du matériel publicitaire au vendeur dans le marché
étranger, en particulier du matériel publicitaire qui a déjà été publié dans les
journaux locaux et les journaux du marché d’exportation. Si le nom du
manufacturier est déjà connu dans le marché d’exportation, cela est un bon point
en faveur du produit.
Le bureau chef doit envoyer au vendeur dans le pays d’exportation un portfolio
d’échantillons d’annonces dans les journaux et magazines pour participer à des
campagnes nationales et locales de publicité.
Quand le bureau chef n’envoie pas de publicité au détaillant, et que le détaillant
fait sa publicité lui-même, cette publicité devrait d’abord être approuvée par le
manufacturier.
En résumé, l’idéal est de centraliser la publicité dans les mains du manufacturier.
La publicité est alors faite par des experts et les vendeurs sont déchargés de
cette obligation. Mais il est bon que le vendeur discute avec ses clients étrangers
de leur perception de la publicité et fasse des recommandations de changements
positifs au bureau chef.
Le vendeur dans un marché étranger doit avoir un grand degré d’indépendance
mais cela ne veut pas dire qu’il doit être oublié.
Le manufacturier doit tenir informé le vendeur dans un pays étranger de tout ce
qui peut le concerner directement ou indirectement comme des changements
dans les plans, changements prévus dans les produits, changements prévus
dans les politiques de l’entreprise.
Il doit être tenu informé de toute nouvelle, reçue de toute source par le bureau
chef, ayant rapport avec les clients qu’il a visités, ou qu’il doit bientôt visiter, ou
en rapport avec son marché en général.
Le vendeur, sur la route dans le marché d’exportation, se fait donner par le
bureau chef un itinéraire à suivre; il doit aviser le bureau central de tout