Banque de mots : Habitat, espèce, population, adaptations physiques, évolution, gènes et
chromosomes, niche écologique, reproduction.
Les phalènes doivent se camoufler de manière à ce qu’elles soient peu visibles
lorsqu’elles se reposent sur le tronc des bouleaux; les plus visibles étant
facilement repérables par les oiseaux. Une phalène pâle sur le tronc d’un
bouleau pâle est donc avantagée par rapport à une phalène noire, car elle est
mieux camouflée que cette dernière.
Cela contribue à ce que cette espèce soit principalement constituée de
phalènes pâles avant 1850. Vers 1950, l’habitat des phalènes se transforme
sous l’influence de la pollution qui dépose des particules de suie noire sur le
tronc des arbres. Les phalènes pâles sont alors devenues plus visibles tandis
que les phalènes noires étaient camouflées lorsqu’elles se reposaient sur les
surfaces noircies. Les phalènes blanches deviennent alors les nouvelles proies
des oiseaux.
Les oiseaux ont conservé leur niche écologique car les phalènes faisaient
toujours parti de leur menu, qui ne variait que par sa couleur.
La population de phalènes s’est donc transformée vers la dominance de la
couleur noire car, les gènes et chromosomes des phalènes noires ont pu être
transmis à leurs descendants par l’entremise de la reproduction avec d’autres
phalènes noires. Cela démontre que la population de phalène a subi une
adaptation physique par le processus d’évolution.
Vers 1960, la pollution par le charbon ayant diminué, les bouleaux sont
redevenus pâles et les oiseaux ont délaissé les phalènes pâles pour les
remplacer par des phalènes noires redevenues visibles sur l’écorce des arbres
alors que les phalènes pâles étaient à nouveau camouflées. Ce qui contribue à
ce que la population de phalènes soit à nouveau à dominance pâle vers 1960.