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2° étape : nécessite l’arrivée de calcium. La troponine a fixé sur sa sous unité C le Ca2+
changement de la conformation (pas de changement chimique, mais changement de forme) de la
troponine qui va retentir sur l’ensemble
rotation de la tropomyosine autour de l’actine (30° environ). Cette position persiste aussi
longtemps que le calcium est présent.
démasquage du site de liaison avec la myosine sur l’actine.
Cette liaison faible active le site catalytique de l’enzyme hydrolyse de l’ATP en ADP + Pi.
Etape suivante : contraction. La liaison actine myosine devient forte et comme l’ATP est absent, la tête
de myosine peut faire une rotation d’environ 45°, ce qui tire sur la molécule d’actine
raccourcissement de la chaîne. Ce n’est pas une liaison covalente mais une liaison à faible énergie.
Tant que l’on reste dans cet état, la contraction est permanente.
4° étape : retour à l’état relâché.
la condition de l’entrée en relaxation est le retour d’ATP : la refourniture au système d’ATP fait
revenir la myosine à son état de repos : il faut de l’énergie pour la relaxation. Une mauvaise
alimentation du muscle en O2 provoque sa contracture.
Apport d’ATP : ré-occupe le site sur la myosine.
Si le Ca2= est toujours présent, il y a nouvelle contraction :
le retour du muscle à l’état relâché nécessite le départ de Ca2=
Remarque : pour qu’un muscle ait une contraction permanente (c’est le cas des muscles de la posture),
il faut que ces mécanismes moléculaires soient non synchrones dans une même cellule : parmi toutes
les molécules, il faut qu’il y en ait certaines en relaxation, d’autres en contraction, les autres en état
intermédiaire.
rigidité cadavérique : en partie expliquée par l’absence d’ATP : l’ATP est pré requis pour la
relaxation, même si on fait partir le calcium.
paradoxalement l’état de repos thermodynamique du muscle est l’état contracté, la
relaxation réclame de l’énergie. (Le muscle est comme un ressort tendu pendant la relaxation).
2. Couplage excitation – contraction
C’est le lien entre l’arrivée du PA dans le tubule transverse et l’ouverture des canaux calciques spécifiques
au niveau des citernes.
a) Muscles striés
i Muscle cardiaque
Le muscle cardiaque est dans l’état d’évolution le moins avancé.
Le PA a une phase de dépolarisation rapide comme le nerf ou le muscle squelettique. Le plateau est long :
spécifique au cœur, puis repolarisation.
Le sarcolemme présente à sa surface des canaux sodiques et potassiques, comme le muscle strié.
Le potentiel d’action est long car le canal calcique est présent partout sur le sarcolemme, (et bien
entendu sur le tubule transverse.
Le muscle cardiaque n’a pas d’excitation nerveuse : il a une activité automatique, spontanée. Le PA se
propage et envahit le tubule transverse.
Le reticulum sarcoplasmique se trouve au voisinage du tubule transverse. A proximité immédiate se
trouvent les protéines contractiles. Le reticulum contient du calcium qui va être libéré pour déclencher la
contraction.