1
PLAN-RESUME
par Jean-Hugues Bartet
(Diocèse de Digne)
N.B. Les titres des chapitres figurent dans l’encyclique. Les parenthèse sous les titres de chapitres, les sous titres en
italique et les titres des numéros sont de J.H. Bartet et n’engagent que lui, de même que le choix des extraits (en
italique) et les phrases de résumé (en caractères normaux). Il s’agit simplement d’une manière de faire apparaître
l’articulation du document.
TITRE « ENCYCLIQUE CARITAS IN VERITATE
Sur le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité »
INTRODUCTION
Théologie concernée
1 Cadre théologique
l’amour dans la vérité est la force du vrai développement. Elle a son origine en Dieu, dans le Christ elle
devient son visage. Il y a un projet de Dieu et une vocation de l’homme. « Chacun trouve son bien en
adhérant, pour le réaliser pleinement, au projet que Dieu a sur lui : en effet, il trouve dans ce projet sa
propre vérité et c’est en adhérant à cette vérité qu’il devient libre ». « C’est notre vocation d’aimer nos frères
dans la vérité de son dessein »
Charité et vérité
2 La charité, voie maîtresse, à vérifier par la vérité
« la charité est la voie maîtresse de la doctrine sociale de l’Eglise. » Tout provient de l’Amour de Dieu ; mais
risque de l’exclure de la vie morale. Cela nécessite de conjuguer l’Amour avec la vérité. L’Amour « doit être
compris, vérifié et pratiqué à la lumière de la vérité ». « …rendre crédible la vérité, en en montrant le
pouvoir d’authentification et de persuasion dans le concret de la vie sociale ».
3 Ce n’est que dans la vérité que l’amour resplendit
« La vérité est une lumière qui donne sens et valeur à l’amour. Cette lumière est, en même temps, celle de la
raison et de la foi, par laquelle l’intelligence parvient à la vérité naturelle et surnaturelle de l’amour ».
« Dépourvu de vérité, l’amour bascule dans le sentimentalisme. »
4 La vérité ouvre au dialogue et à un développement universel
« La vérité permet de passer les déterminismes culturels et historiques et de se rencontrer dans la
reconnaissance de la substance et de la valeur des choses ». Dans le contexte socioculturel actuel, il y a
tendance à relativiser le vrai. Sans la vérité, la charité est un réservoir de bons sentiments, utile mais
marginal . « Dans le dialogue entre les connaissances et leur mise en œuvre, elle est alors exclue des projets
et des processus de construction d’un développement humain d’envergure universelle ».
5 Annoncer la vérité de l’amour de Dieu à l’humanité
Affirmation de la source trinitaire de l’amour, « amour créateur ». Charité reçue et donnée. « Force de
libération de la charité ». La doctrine sociale de l’Eglise est « annonce de la vérité de l’amour du Christ dans
la société » ; « vérité de la foi et de la raison, dans la distinction comme dans la synergie de ces deux modes
de connaissance ». « Sans amour du vrai, il n’y a pas de conscience ni de responsabilité sociale ».
Application
6 La justice
Ce principe de la charité dans la vérité « prend une force opératoire par des critères d’orientation de l’action
morale ». Particulièrement, la justice et le bien commun. La justice qui donne à l’autre ce qui est sien,
complétée par la charité qui offre « du lien » dans la logique du don et du pardon.
7 - Le bien commun
Le bien du « nous tous », recherché non pour lui-même mais pour les personnes. C’est la voie politique de la
charité. L’engagement en faveur du bien commun préfigure et édifie la « cité de Dieu universelle ».
2
8 - Confirmation de Populorum Progressio
Benoît XVI reprend les enseignements de Populorum progressio axés sur le « développement de tout l’homme
et de tous les hommes » et sur le « développement humain intégral », pour les « actualiser ».
9 ce que veut être la démarche
Dans le mouvement de mondialisation, il y a un risque d’absence d’éthique. « Seule la charité, éclairée par la
lumière de la raison et de la foi permettra d’atteindre des objectifs de développement porteurs de valeurs plus
humaines et plus humanisantes ». L’Eglise a une mission de vérité à remplir ; cette vérité, « elle la recherche,
l’annonce et la reconnaît partout où elle se manifeste ». La doctrine sociale de l’Eglise est « ouverte à la
vérité quelque soit le savoir d’où elle provient ».
Chapitre I LE MESSAGE DE POPULORUM PROGRESSIO
(Reprise des points forts de ce texte)
10 Une relecture actuelle ancrée dans le magistère de Paul VI et dans la tradition
Relire Populorum Progressio avec les multiples termes dans lesquels se pose aujourd’hui le problème du
développement et dans la tradition de la foi des apôtres.
11 Une encyclique enracinée dans le concile
l’encyclique Populorum Progressio est enracinée dans le concile avec deux grandes vérités : 1° « toute
l’Eglise tend à promouvoir le développement intégral de l’homme à travers la charité ».
« Le développement authentique de l’homme concerne la totalité de la personne dans chacune de ses
dimensions ». Avec la vocation transcendante de chacun et la perception de l’autre comme image de Dieu.
12 Dans la continuité de la vie de l’Eglise
Ce lien avec le concile ne signifie pas une rupture avec ce qui précède. « La doctrine sociale de l’Eglise
éclaire d’une lumière qui ne change pas les problèmes toujours nouveaux qui surgissent ».
13 En lien étroit avec tout l magistère de Paul VI
Populorum Progressio est ancré dans le magistère social de Paul VI. Celui-ci « désigna le développement,
compris au sens humain et chrétien, comme le coeur du message social chrétien et proposa la charité
chrétienne comme force principale au service du développement ».
14 En réaction contre les idéologies
Le péril des idéologies était évoqué dans octogesima adveniens. Paul VI avait mis en garde contre l’idéologie
technocratique. Mais inversement, le refus du développement traduit une défiance à l’égard de l’homme et de
Dieu. « L’homme est constitutivement tendu vers « l’être davantage ».
15 « Humanae vitae » et « Evangelii nuntiandi »
Humanae vitae, qui marque la cohérence entre éthique de la vie et éthique sociale. Evangelii nuntiandi qui
marque les liens profonds entre l’évangélisation et la promotion humaine.
16 Le progrès : une vocation, qui ne se donne pas sens à elle-même
Au cœur de Populorum Progressio il y a une vision du développement comme une vocation, née d’un appel
transcendant, qui légitime que l’Eglise s’exprime à ce sujet. Le développement ne peut se donner lui-même
son sens ultime.
17 Mais qui demande liberté et responsabilité
« La vocation est un appel qui réclame une réponse libre et responsable. Le développement humain intégral
suppose la liberté responsable de la personne et des peuples ». « chacun demeure, quelles que soient les
influences qui s’exercent sur lui, l’artisan principal de sa réussite ou de son échec». Mais avec une
responsabilité solidaire : « les peuples de la faim interpellent aujourd’hui de façon drama-tique les peuples de
l’opulence».
18 Avec une vision de l’homme qui soit conforme à la vérité
Le développement intégral doit être vrai c’est à dire promouvoir tout homme et tout l’homme. Mais que
signifie « être davantage » ? « L’Évangile est un élément fondamental du développement, parce qu’en lui le
Christ, dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-
même».
3
19 Une vocation où la charité pousse à la réflexion et à la fraterni
Le développement implique « que la charité y occupe une place centrale ». La mondialisation « nous
rapproche mais elle ne nous rend pas frères ». La fraternité « naît d’une vocation transcendante de Dieu
père, qui nous a aimés en premier ».
20 Ces perspectives restent fondamentales, dans l’urgence d’une authentique fraternité
Populorum Progressio soulignait l’urgence des réformes. Cette urgence ne vient pas seulement des problèmes.
C’est l’urgence de réaliser une authentique fraternité.
Chapitre II LE DEVELOPPEMENT HUMAIN AUJOURD’HUI.
(Ce qui a changé depuis Populorum progressio et les nouveaux problèmes)
Un développement inégal, fragile et de conception trop étriquée.
21 - Le développement passé pose des problèmes nouveaux soulignés par la crise.
« Nous nous demandons dans quelle mesure les attentes de Paul VI ont été satisfaites par le modèle de
développement qui a été adopté au cours de ces dernières décennies ». Le développement a eu lieu, « a tiré
de la misère des milliards de personnes ». Mais il est obéré par des déséquilibres mis en relief par la crise
(profit sans règle, ressources, flux migratoires). Ces problèmes nouveaux demandent « de redécouvrir les
valeurs de fond sur lesquelles construire un avenir meilleur. La crise nous oblige à reconsidérer notre
itinéraire, à nous donner de nouvelles règles et à trouver de nouvelles formes d’engagement, à miser sur les
expériences positives et à rejeter celles qui sont négatives. La crise devient ainsi une occasion de
discernement et elle met en capacité d’élaborer de nouveaux projets. C’est dans cette optique, confiants
plutôt que résignés, qu’il convient d’affronter les difficultés du moment présent. »
22 Le développement est multipolaire, avec ses inégalités, excès, nouvelles pauvretés.
Le cadre du développement est aujourd’hui multipolaire et de nombreux problèmes complexes sont évoqués.
« La richesse mondiale croît en terme absolu, mais les inégalités augmentent ». « De nouvelles pauvretés
apparaissent »
23 - Le développement économique n’a pas assuré la promotion de l’homme
« …il n’est pas suffisant de progresser du seul point de vue économique et technologique. Il faut avant tout
que le développement soit vrai et intégral ». La disparition des blocs Est-Ouest aurait pu le permettre.
De nouveaux défis au développement
24 Une évaluation nouvelle du rôle des pouvoirs publics
Populorum Progressio assignait un rôle central aux pouvoirs publics. La mondialisation actuelle a modifié le
pouvoir politique des Etats. « Une évaluation nouvelle de leur rôle » est nécessaire.
25 - l’affaiblissement des réseaux de protection sociale et des organisations syndicales.
La compétition du marché l’a provoqué. L’accroissement de la mobilité du travail comporte des risques de
« situations humaines dégradantes », de « gaspillage social » et de « non-sens économique ». «… l’homme, la
personne, dans son intégrité, est le premier capital à sauvegarder et à valoriser ».
26 - Evolution culturelle : interaction entre les cultures, éclectisme, nivellement.
Nouvelles perspectives de dialogue interculturel. Mais « la marchandisation accrue des échanges culturels
favorise aujourd’hui un double danger » : L’éclectisme qui peut conduire au relativisme et le nivellement qui
fait disparaître « la signification profonde de la culture des différentes nations, des traditions des divers
peuples, à l’intérieur desquelles la personne affronte les questions fondamentales de l’existence »
27 - Faim et insécurité alimentaire.
Intérêt de techniques agricoles respectueuses de l’environnement. Réforme agraire. Aliments et accès à l’eau.
« La voie de la solidarité pour le développement des pays pauvres peut constituer un projet de solution de la
crise mondiale actuelle »
28 - Le respect de la vie
« Il s’agit d’un point qui depuis quelques temps prend une importance toujours plus grande, nous obligeant à
élargir les concepts de pauvreté et de sous-développement aux questions liées à l’accueil de la vie, surtout là
où celle-ci est de diverses manières refusée ». « L’ouverture à la vie est au centre du vrai développement » .
4
29 Menaces sur le droit à la liberté religieuse
Le droit à la liberté religieuse est confronté aux risques du terrorisme mais surtout à ceux liés à la promotion
de l’indifférence religieuse qui « soustrait à ses citoyens la force morale et spirituelle indispensable pour
s’engager en faveur du développement humain intégral », et qui, parfois, est exportée par des pays riches.
Pour aider à relever ces défis
30 - interdisciplinarité du développement : l’amour y a toute sa place
. Synergie entre les savoirs de la raison et le sel de la charité. « Le faire sans le savoir est aveugle et le savoir
sans amour est stérile. » « Les exigences de l’amour ne contredisent pas celles de la raison. Le savoir humain
est insuffisant et les conclusions des sciences ne pourront pas, à elles seules, indiquer le chemin vers le
développement intégral de l’homme. Il est toujours nécessaire d’aller plus loin ».
31 Réflexion nécessaire pour une « synthèse directrice » du développement
la doctrine sociale de l’Eglise peut efficacement permettre aux disciplines de collaborer au service de
l’homme. « Parmi les causes du sous-développement, il y a un manque de sagesse, de réflexion, de pensée
capable de réaliser une synthèse directrice, pour laquelle une claire vision de tous les aspects économiques,
sociaux, culturels et spirituels est exigée »
32 Des solutions neuves et une révision du modèle de développement
Il y a besoin de solutions neuves où la vision intégrale de l’homme rejoint l’intelligence économique ; en
évitant l’accroissement des écarts de richesse et avec l’objectif prioritaire de l’accès au travail pour tous.
« Cela demande une réflexion nouvelle et approfondie sur le sens de l’économie et de ses fins,84 ainsi qu’une
révision profonde et clairvoyante du modèle de développement pour en corriger les dysfonctionnements et les
déséquilibres. C’est ce qu’exige, en outre, l’état de santé écologique de la planète et surtout ce qu’appelle la
crise culturelle et morale de l’homme, dont les symptômes sont depuis longtemps évidents partout dans le
monde. »
33 Développement en suspens, mondialisation : orienter vers la civilisation de l’amour
le développement n’a pas avancé partout depuis Popularum Progressio, il y a des causes anciennes et
nouvelles : décolonisation, mondialisation. « C’est pourquoi l’amour et la vérité nous placent devant une
tâche inédite et créatrice, assurément vaste et complexe. Il s’agit d’élargir la raison et de la rendre capable
de comprendre et d’orienter ces nouvelles dynamiques de grande ampleur, en les animant dans la perspective
de cette « civilisation de l’amour » dont Dieu a semé le germe dans chaque peuple et dans chaque culture »
Chapitre III FRATERNITE, DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE ET SOCIETE CIVILE
(Quelle économie et quelle société pour affronter les problèmes recensés et se mettre à la tâche ?)
A la base, importance de la gratuité
34 - Le don ; principe de gratuité
l’être humain est fait pour le don. Mais le péché des origines pèse aussi sur l’économie. La conviction d’être
auto-suffisant a conduit à des systèmes nocifs. Le don nous précède dans notre âme elle-même, comme le
signe de la présence de Dieu en nous. L’unité du genre humain naît de l’appel du Dieu-Amour. « Le principe
de gratuité comme expression de fraternité ».
Des pistes pour l’économie
35 - Le marché a besoin de solidarité, de confiance et d’ouverture aux pauvres
Fondé sur la « justice commutative », le marché a aussi besoin de « justice distributive ». « Sans formes
internes de solidarité et de confiance réciproque, le marché ne peut pleinement remplir sa fonction
économique. Aujourd’hui, c’est cette confiance qui fait défaut, et la perte de confiance est une perte grave ».
De plus, « les pauvres ne sont pas à considérer comme un « fardeau », mais au contraire comme une
ressource, »
36 Une économie à la recherche du bien commun, éthique, ouverte à la gratuité.
Le marché n’est pas mauvais en lui-même. Mais l’économie doit viser la recherche du bien commun sans le
laisser aux seuls politiques. La sphère économique doit être organisée de façon éthique : transparence,
honnêteté, responsabilité mais aussi ouverture à la logique du don.
5
37 Une économie qui participe à la justice
« Ainsi toute décision économique a-telle une conséquence de caractère moral ». Il n’est plus possible de
dire : l’économie crée des richesses, le politique les distribue car la mondialisation est économique et pas
encore politique. La justice doit être déjà dans le processus économique qui ne peut plus se cantonner à la
seule recherche du profit. « L’économie mondialisée semble privilégier la première logique, celle de
l’échange contractuel mais, directement ou indirectement, elle montre qu’elle a aussi besoin des deux autres,
de la logique politique (lois de redistribution) et de la logique du don sans contrepartie. »
38 Intérêt de l’économie sociale
« À côté de l’entreprise privée tournée vers le profit, et des divers types d’entreprises publiques, il est
opportun que les organisations productrices qui poursuivent des buts mutualistes et sociaux puissent
s’implanter et se développer ». Il s’agit d’une forme de « démocratie économique ». « Sans la gratuité, on ne
parvient même pas à réaliser la justice ». On peut en espérer « une sorte d’hybridation ».
Applications à l’échelle mondiale
39 Ouverture mondiale à des activités économiques intégrant la gratuité
« Le binôme exclusif : marché-Etat corrode la socialité ». Au « donner pour avoir » et au « donner par
devoir », il faut associer « donner gratuitement ». « Vaincre le sous-développement demande d’agir non
seulement en vue de l’amélioration des transactions fondées sur l’échange et des prestations sociales, mais
surtout sur l’ouverture progressive, dans un contexte mondial, à des formes d’activité économique
caractérisées par une part de gratuité et de communion ».
40 - Entreprises et délocalisation
Nouvelle façon de concevoir l’entreprise : érosion des entrepreneurs et des territoires au profit de
l’actionnaire. Tentation des délocalisations. « Il ne faut pas nier que lorsque la délocalisation comporte des
investissements et offre de la formation, elle peut être bénéfique aux populations des pays d’accueil ».
« Cependant il n’est pas licite de délocaliser seulement pour jouir de faveurs particulières ou, pire, pour
exploiter la société locale ». « Investir revêt toujours une signification morale ».
41 - Entreprises et autorité publique diversifiée
Encourager des manières multiples d’entreprendre qui doivent s’enrichir mutuellement, de manière « qu’à
tout travailleur soit offerte la possibilité d’apporter sa contribution propre ». Et, parallèlement, « ainsi doit-
on promouvoir une autorité politique répartie et active sur plusieurs plans ». Car « La sagesse et la prudence
nous suggèrent de ne pas proclamer trop hâtivement la fin de l’État. Lié à la solution de la crise actuelle, son
rôle semble destiné à croître, tandis qu’il récupère nombre de ses compétences ». « L’articulation de
l’autorité politique au niveau local, national et international est, entre autres, une des voies maîtresses pour
parvenir à orienter la mondialisation économique. C’est aussi le moyen pour éviter qu’elle ne mine dans les
faits les fondements de la démocratie ».
L’articulation de l’autorité politique…
42 Mondialisation : vers une humanisation solidaire
« Derrière la mondialisation se trouve la réalité d’une humanité qui devient de plus en plus inter-connectée ».
Travailler « afin de favoriser une orientation culturelle personnaliste et communautaire, ouverte à la
transcendance, du processus d’intégration planétaire ». « La transition inhérente au processus de
mondialisation présente des difficultés et des dangers importants, qui pourront être surmontés seulement si
on sait prendre conscience de cette dimension anthropologique et éthique, qui pousse profondément la
mondialisation elle-même vers des objectifs d’humanisation solidaire ».
Chapitre IV DEVELOPPEMENT DES PEUPLES,
DROITS ET DEVOIRS, ENVIRONNEMENT
(Comment les pays pauvres peuvent-ils se développer ? La relation à l’environnement nous fait comprendre
notre véritable vocation au développement.)
Solidarité : droits et devoirs
43 Devoir de solidarité universelle ; droits et devoirs équilibrés.
« La solidarité universelle qui est un fait, et un bénéfice pour nous, est aussi un devoir ». « Les droits
supposent des devoirs sans lesquels ils deviennent arbitraires. » « Tandis que, d’un côté, sont revendiqués de
soi disant droits, de nature arbitraire et voluptuaire, avec la prétention de les voir reconnus et promus par les
1 / 11 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!