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sont d'origine supra-ventriculaire.
Ventriculaires : le QRS est large et les ondes P sont dissociées du QRS (il n'y
a plus de synchronisation entre les oreillettes et les ventricules). Elles peuvent
être dangereuses car elles peuvent entraîner des torsades de pointe (on a
l'impression que les QRS tournent autour d'un axe horizontal). Elles entraînent
des syncopes et une mort subite.
D- Fibrillations
Elles correspondent à la désorganisation complète de l'activité électrique cardiaque. Il
y a alors une irrégularité du pouls.
III. Mécanisme des arythmies
Il y a deux grands mécanismes arythmogènes :
les troubles de l’automaticité,
les phénomènes de ré-entrées.
Ces deux mécanismes sont dépendants de conditions externes :
l'ischémie
les troubles ioniques (HypoK et HypoMg)
les cardiopathies (ex: hypertrophie)
la iatrogénie (avec en premier lieu la prise d'anti-arythmiques)
le tonus sympathique : stimulation adrénergique.
NB : la gravité d'une arythmie est liée à la FEVG (=fraction d'éjection du ventricule gauche),
c'est-à-dire la qualité de la fonction pompe du myocarde ventriculaire gauche.
IV. Développement et suivi des AA
Les anti-arythmiques sont des molécules importantes. Cependant agir sur les
conditions externes est une logique plus actuelle (troubles ioniques, ischémies, arrêt du
traitement provoquant l'arythmie). De plus il existe des appareillages tels que les stimulateurs
cardiaques (pace-makers) et des défibrillateurs implantables (qui envoient des chocs
électriques pour diminuer les arythmies graves). Il existe aussi des traitements dits
« anatomiques » : c'est la destruction du foyer arythmogène par radio-fréquence ou par
chirurgie. Ce dernier traitement permet de guérir de l'arythmie.
A) Les modèles expérimentaux utilisés
Il y a des méthodes expérimentales pour évaluer les antiarythmiques cependant ce sont des
méthodes d'explorations grossières pratiquées sur l'animal sain.
Il y a 5 méthodes expérimentales :