INTRODUCTION: L’IRM ou Imagerie par résonance magnétique est une technique d’imagerie médicale tout comme le scanner ou la radio Plus récente que ces derniers, elle offre de nombreux avantage comme un meilleur contraste et moins de risques pour le patient. Historique : -1946 : découverte du principe de la résonance magnétique par Purcell et Bloch -1972 : premières applications en médecine de l’IRM -1982 : première IRM en France Analyse rapide : L’IRM est une machine très complexe, il y a seulement 4 constructeurs sur le marché : Aimant -Philips -Toshiba -General Electrics -Siemens Tunnel Patient . L’IRM utilise donc la réaction des protons du corps humain soumis à un champ magnétique très puissant alimente par un énorme aimant supraconducteur. Un signal est capté puis analyse par une puissante électronique et informatique. On obtient ainsi une image extrêmement détaillée. Au cours de ce dossier, nous essaierons d’expliquer bien sur le fonctionnement « physique » de l’IRM bien que celui-ci est très complexe mais également de l’utilisation de celle-ci, des risques encourus et de la maintenance. 1 1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT La technologie IRM est basée sur un principe physique qui consiste à observer la résonance nucléaire des protons d’hydrogène (la RMN). Le corps humain étant constitué de 70% de molécules d’eau (H2O), les protons 1H y sont majoritairement abondants. L’observation de la RMN fournit alors un signal dépendant de la concentration en eau pour permettre d’obtenir une image de la répartition de H2O dans le corps humain. Le signal dépend aussi du temps de relaxation des spins nucléaires qui pourra être diminué grâce à des agents de contrastes afin d’augmenter l’intensité. 1.1 Principe physique : Résonance magnétique nucléaire La RMN utilise la propriété physique des noyaux atomiques à pouvoir se comporter en dipôles magnétiques et donc de se diriger de façon particulière à l’intérieur d’un champ magnétique. On appelle leur orientation, le moment magnétique. Seuls les noyaux d’atomes où le nombre de nucléons, A ne correspond pas au double du nombre de protons, Nz, (par exemple le fluor où A=19 n’est pas égal à 2* (Nz=9) ou encore le sodium, A=23 et Nz=11) peuvent être observés par la RMN car il faut un nombre de protons supérieur aux nombres de neutrons. En effet, ceux-ci s’orientent dans la direction opposée à celle des protons ce qui annulent leur moment magnétique. Ainsi, les atomes de carbones (A=12=2*(Nz=6)) ou d’oxygènes (A=16=2*(Nz=8)) ne sont pas détectables par RMN. L’atome d’hydrogène est détectable puisqu’il ne contient aucun neutron. Son moment magnétique est donc différant de 0. Celui-ci est représenté par un vecteur d’aimantation microscopique µ aligné sur son axe de rotation (lui-même lié au moment cinétique). Dans la nature, chaque noyau d’hydrogène se comporte alors comme un petit aimant d’orientation aléatoire dans 3 dimensions. 2 1.1.1 Magnétisation Afin d’orienter les noyaux d’hydrogènes, l’imagerie par résonance magnétique requière l’utilisation d’un aimant important. Généralement entre 0.5 et 3Tesla (le Tesla est l’unité permettant de mesurer l’intensité d’un champ magnétique ; 1.5 Tesla = 30000*le champ magnétique terrestre). Celui-ci doit avoir une intensité élevée afin d’améliorer le rapport signal sur bruit qui parasite l’image. Le champ magnétique B0 doit rester stable dans le temps. De plus, il doit être d’une importante homogénéité l’intérieur du tunnel de 60cm environ Le minimum de l’homogénéité requit doit être de 0.2 parties par millions à l’intérieur d’une sphère de 36cm de diamètre pour que le constructeur puisse commercialiser ses IRM dans la plupart des pays. On utilise alors des aimants SUPRACONDUCTEURS. La supraconductivité est la propriété appartenant à certains alliages lorsqu’ils sont soumis à une température proche du zéro absolu, à perdre leur résistivité et donc d’éviter l’élévation de la température provoquée par le passage d’un courant électrique. L’aimant utilisé en IRM se constitue d’une bobine de Niobium Titane (Nb-Ti) baigné dans de l’hélium liquide soit refroidi aux environ de -269°C pour assurer l’état supraconducteur. La résistance électrique devenant nulle, le constructeur peut alors augmenter considérablement l’intensité du champ magnétique en utilisant un fil de petite section pour éviter l’augmentation du poids de la machine et permettre l’augmentation de l’homogénéité du champ dans le tunnel grâce au rapprochement des enroulements du bobinage ce qui n’était possible avec un simple aimant résistif. 1.1.2 Interet du gaz : L’hélium liquide doit être protégé de l’élévation de la chaleur qui le ferait passer à l’état gazeux et engendrerait la perte de la supraconductivité et l’augmentation de la pression 3 (Lorsque la pression dépasse un certain seuil, une soupape de sécurité libère l’hélium dans l’atmosphère causant une perte financière non négligeable). Afin d’éviter ce type d’accident nommé « QUENCH », La bobine est encastrée dans une matrice en cuivre servant de puit de chaleur. Un écran refroidisseur par circuit d’air ou par eau glacée entoure la matrice pour aider l’hélium liquide à rester à très basse température. Le système est ensuite enveloppé dans un espace vide permettant de réduire au maximum les surfaces de contact avec la chaleur extérieure. L’IRM ainsi isolée devient peu sensible aux variations de température ambiante. 1.1.3 Mouvement des protons : Soumis à un champ B0, la direction des protons n’est plus aléatoire. Une majorité des protons s’oriente dans le sens du champ (sens parallèle) et les autres dans le sens inverses (sens antiparallèle). (Il y en a 4 dans le sens du moment longitudinal ML et 2 dans le sens inverse sur ce schéma tiré de irm-facile.net). Les protons se mettent alors à tourner autour de l’axe du champ B 0 à une fréquence f0=B0/2 nommé fréquence de Larmor (, rapport gyromagnétique, soit 4257Hz/T). On appelle cette étape la précession. PROTON SENS PARALLELE N B0 N SENS ANTIPARALLELE ML Note : À l’intérieur d’un champ magnétique de 1T et pour une population de 1 millions de protons, il y a seulement 2 protons de plus dans le sens parallèle qu’il y a de protons dans le sens antiparallèle. Le champ magnétique des autres protons s’annule. La résultante de l’aimantation ML est infiniment petite. 4 Lors de l’absence de fréquence radio, les protons tournent autour de B0 de façon aléatoire annulant ainsi tout vecteur magnétique non parallèles. N N B0 N N ML 1.1.4 La résonance Afin d’augmenter ML, on envoie perpendiculairement à l’axe de rotation des protons, un signal sinusoïdal hertzien de fréquence égale à la fréquence de Larmor pour mettre en phase la rotation des protons. N N N B0 N N N MR Pendent l’envoie de la radio fréquence, il y a toujours autant de protons dans le sens parallèle mais tous les protons tournent en phase. Il en résulte un vecteur magnétique instantané perpendiculaire à B0 soit MT. La résultante MR devient alors la somme des 2 vecteurs. Son amplitude magnétique augmente et le champ tourne avec les protons sur l’axe de B0 formant un cône. Aimantation due au nombre de protons parallèles (soit ML) B0 ML MR MT Aimantation résultante de la mise en phase des rotations (en 3D, MT tourne autour de B0) Aimantation résultante de MT et ML (soit MR ) A la fin de l’impulsion de fréquence, MT et MR sont confondue car MT>> ML. MR est alors en rotation perpendiculairement à B0. 5 1.2 Réception et traitement du signal Afin de tirer profit de la résonance électromagnétique, il est nécessaire de capter puis de traiter le signal 1.2.1 La relaxation A l’arrêt de l’impulsion, les rotations des protons se déphasent rapidement et chaque proton retourne à leur état d’équilibre. Le vecteur MT décroisse lentement, jusqu’à la réapparition de ML initial. Temps de relaxation de milieux biologiques À 1.5 Tesla, 37°C : C’est le temps que met le champ magnétique pour passer de l’état instable à l’état initial qui fournit l’information sur matière où sont situés les protons. MT indique la densité d’hydrogène de la coupe. L’IRM est alors dotée d’antennes réceptrices qui lui permettent de capter la vitesse de retour des protons à l’état initial. Il y a plusieurs possibilités de traitement du signal de réception : - Le mode T1. Le dispositif détecte le temps écoulé entre la fin de l’impulsion et la réapparition de 63% de ML initial. - Le mode T2. Le dispositif mesure une période plus courte : le temps écoulé entre l’arrêt de l’impulsion et la diminution du vecteur MT en dessous de 37%. T1 en ms Eau LCR Muscle Graisse Foie Substance blanche Substance grise T2 en ms 3000 2500 800 200 500 1500 1000 45 75 45 750 90 850 100 C’est de ces temps que l’ordinateur sait quelle « matière » est a tel ou tel point et reconstitue l’image ! 6 1.2.2 Les capteurs : les antennes de réception Principe : Les antennes détectent les variations de l’intensité du champ magnétique. Ce sont des enroulements de cuivre. Les variations magnétiques sont transformées en courant électrique par induction. Les bobines sont adaptées pour recevoir des fréquences proches de la fréquence de Larmor qui provoque les variations de champ. -Champ magnétique tournant, due à la rotation des protons S N -Bobine servant d’antenne afin de capter le signal. Création d’un courant électrique de fréquence égale à la vitesse de rotation. Signal : Le signal ci-contre est un exemple de signal capté par les antennes. Les pseudo fréquences sont de la fréquence de Larmor : chaque pseudo période correspond à un tour des protons d’hydrogène. T dépend de la substance dans laquelle se situe l’hydrogène A t=0, protons et B0 sont perpendiculaires entre eux d’où un signal d’amplitude maximal. Exponentiellement, ils deviennent parallèles. Le champ magnétique MT résultant chute. Les bobines produisent alors un courant de plus en plus faible. Les antennes doivent capter le meilleur signal. Elles sont alors placées le plus proche possible de la zone à analyser car l’éloignement est un facteur qui fait perdre de l’intensité au signal. 7 Différents types d’antennes : L'antenne tête : il s'agit d'une antenne émettrice réceptrice ou réceptrice simple. Il s'agit d'une antenne modulaire de diamètre de 25 à 30 cm qui est adaptée à l'exploration de l'encéphale mais peut également être utilisée pour l'exploration comparative des extrémités chez l'adulte ou de l'abdomen des jeunes enfants. Neurovasculaire : Elle couvre une large région anatomique pour une exploration de la tête, du cou ou de l’ensemble tête cou. Cette antenne a été conçue pour réaliser des examens avec un excellent rapport signal sur bruit et une très haute résolution. Applications : Cerveau, Tronc cérébral, Hypophyse, Carotides, Polygone de Willis, CAI, Rachis cervical, Orbites, Plexus brachial L'antenne Rachis : comporte plusieurs bobines combinées électroniquement en différentes zones de réception pour une couverture optimale du rachis cervical, dorsal et lombaire. La longueur totale couverte permet l'examen du rachis entier. Elle permet une pénétration en profondeur pour améliorer la qualité de l’image. L'antenne genou : il s'agit d'une antenne émettrice réceptrice ou réceptrice simple. Il s'agit d'une antenne modulaire de 22 cm de diamètre. Elle est adaptée à l'exploration du genou, mais aussi du pied et de la cheville. L'antenne corps : il s'agit d'une antenne émettrice réceptrice, elle est située autour du tunnel de l'aimant. Elle n’est donc pas visible sur une installation en utilisation mais il est possible de la visualiser au cours des maintenances. Son diamètre est à peu près de 60 cm. Elle permet l'étude de régions anatomiques étendues allant jusqu'à 50 cm de long. 8 Rôle des capteurs : antennes Comme nous l’avons cité précédemment, le champ magnétique B 0 est constant. Le signal relevé par la bobine est alors la somme des fréquences émises par l’ensemble des protons. Or les protons oscillent tous à la même fréquence du fait de leur fréquence de Larmor à un B0 donné. Il est alors physiquement impossible de distinguer l’emplacement exact de chaque proton lors de la prise instantané de l’image. L’image devrait être réalisée point par point, donc petits ensembles de protons par petits ensembles de protons. Il faudrait alors réaliser un nombre important de détection pour relever le maximum de points. L’examen deviendrait ainsi d’une durée trop importante. Pour remédier à ce problème, chaque détection relève une ligne complète grâce à l’ajout au champ B0 d’un deuxième champ magnétique (gradient de champ GX) qui n’est plus constant dans chaque point du tunnel mais linéaire comme ci-dessous. B0 GX Le signal relevé est toujours la somme des signaux émis par chaque proton mais il est composé de plusieurs fréquences dues à l’écart des protons dans l’espace car elles dépendent de l’intensité du champ magnétique : fP=B0+GX)/2 Il est alors possible de décomposer le signal à l’aide de la transformée de Fourier puis de retrouver l’emplacement initial de chaque point sur la ligne car la distance antenne proton dépend maintenant de la fréquence. 9 1.2.3 analyse du signal : Le signal est ensuite traité au moyen d’électronique Le signal est traité par toute cette chaîne : Signal analogique CAN Traitement électronique informatique Reconstitution visuelle - Faite par informatique très puissante La reconstruction de l’image se fait à l’aide de logiciels informatiques analysant les signaux reçus des antennes. Ceux-ci doivent être relativement rapide pour fournir jusqu’à 150 images sur 8 bits en un temps écourté. Après avoir séparés les différentes fréquences constituant les signaux à l’aide de séries de Fourier, le logiciel replace chaque point à sa place respective sur une image au format qui fournit le plus d’information sur la partie du corps analysée. L’image est alors mise en forme par la personne chargée d’assurer la séance en fonction de la demande des médecins. 10 2. IRM EN MILIEU MEDICAL 2.1 mise en place d’une IRM Tout comme les autres appareils d’imagerie comme la radio ou le scanner, l’IRM est soumis à certaines contraintes. 2.1.1 Installation au sein du service : L’IRM est donc installe selon le schéma suivant : Données Comme nous l’avons expliqué l’IRM est constituée d’un énorme aimant ce qui impose de grosses contraintes magnétiques lie a son installation. On trouve donc les signes suivants : Champ électromagnétique, Rayonnements non ionisants Champ magnétique important 11 2.1.2 La Cage de farradet : On voit sur la photo suivante l’installation d’une IRM dans sa cage : Elle doit être en effet isole magnétiquement (cage de farradet, une grande cage métalliques) pour éviter toutes perturbations magnétiques avec l’extérieur L’IRM peut crée un champ magnétique pouvant aller jusqu'à 3Teslas (10 teslas pour des prototypes) Les IRMS que nous avons vu faisaient 1 et 1.5 teslas soit 30000 fois le champ magnétique terrestre Des prototypes atteignent aujourd’hui 10Teslas. 12 2.1.3 Danger liés au magnétisme Avec un champ magnétique si puissant, il est donc hors de question de prendre des risques avec des objets métalliques qui pourrait endommager la machine ou même le patient. On le voit notamment sur cette photo : Une chaise a été laisse par mégarde a cote de l’IRM par un technicien Après extraction … Les techniciens ainsi que le personnel médical se doivent donc être de la plus grande vigilance pour ne pas endommager une machine de plusieurs millions d’euros. En Maintenance : Le technicien doit donc faire très attention lors de la maintenance si l’IRM est en « action » => présence du champ magnétique L’utilisation de certains outils métalliques est donc prohibé pour ne pas DETRUIRE L’IRM. 13 2.2 Déroulement d’un examen Passer une IRM est sans danger (pour le moment) mais il doit se dérouler sous plusieurs règles et en plusieurs étapes. 2.2.1 Précautions : Comme le champ magnétique présente des risques pour le matériel, agissant comme un aimant, il présente également de gros risques pour le patient mais également pour le technicien ou n’importe personne voulant rentrer dans la salle d’examen: Enlever tout objet métallique : - Pièces de monnaies bijoux, ceinture … etc. Enlever les cartes magnétiques : - Cartes bancaires tickets de bus On doit ensuite répondre a certains critères, ne pas porter de : - stimulateurs cardiaques pompe à insulines divers implants métalliques ne pas avoir reçu de projections métalliques récemment dans les yeux ou autres Le patient ne doit pas être également : - claustrophobe ne pas être trop corpulent (le diamètre du tube fait 60cm) ne pas être allergique au produit de contraste (gadolinium) 14 2.2.1 L’examen en plusieurs étapes : Installation : Passe ces précautions, le patient peur donc aller s’installe sur la table D’examen : Injection : Il se voir injecter un produit de contraste : le Gadolinium, Gd, 64 qui permet également un déphasage angulaire plus rapide des protons (voir principe de fonctionnement) Toxique de nature pour l’organisme il est combiné à d’autres produits. Afin de mieux révéler certaines zones, on en injecte une dose différente selon le poids du patient : La dose injectée par intraveineuse est de 0.2ml/kg soit : - 12ml pour une personne de 60Kg - 20ml pour une personne de 100Kg Il est contre-indiqué chez les femmes enceintes. 15 Sur ces images, nous voyons son intérêt : Sans gadolinium Avec gadolinium Pose de l’antenne : Lorsque l’on veut une image précise d’une partie du corps en particulier (comme de la tête ci-dessus) on utilise une antenne réceptrice des radios fréquences émises par les atomes d’hydrogènes (voir fonctionnement) Il en existe plusieurs types selon les parties du corps à examiner, thorax, genou, épaules, etc. … 16 Fin de l’examen : L’infirmière se dirige alors hors de la salle d’examen et commence à définir les réglages sur son ordinateur. Réglages, visualisations … L’examen va donc durer environ : 15mn à 30mn Le patient ne devra donc pas bouger durant toute la durée. Il a également la possibilité d’avoir un casque insonorisant, L’aimant de l’IRM pouvant être assez bruyant. On communique avec le patient au moyen d’un micro La prise de l’image se fait en plusieurs étapes à l’image d’un scanner classique utilise pour scanner des documents : 1- une prévisualisation 2- on définie une zone en jouant avec les plans de coupe 3- l’IRM donne une image très détaillée .bmp sur l’ordinateur qui peut être ensuite transmise dans le service 17 L’IRM est sans danger (ou alors n’a pas été encore démontré), il n’y a pas de contre-indications sur la quantité de rayonnement magnétique. Tarif : Le coût pour passer une IRM est d’environ 600€ par patient, remboursé par la sécurité sociale. 18 3. OPERATIONS DE MAINTENANCE : L’IRM est certainement une des machines les plus complexe que l’on peut rencontrer aujourd’hui. C’est pourquoi la maintenance des IRM est entièrement délègue au constructeur qui connaît parfaitement son produit. Au cours de ce projet, nous avons pu rencontrer un technicien spécialise dans les IRMs. Il s’occupe de la maintenance des IRM de marque GE (général electrics). On a pu en apprendre un peu plus sur la maintenance des IRM La Machine : Prix brut : 1,3 Million d’Euros : Maintenance : 150000€ (moyenne) Travaux d’aménagements/installation : environ 150 000 Euros 3.1 Maintenance préventive L’IRM étant une machine extrêmement coûteuse, la maintenance préventive est donc très importante. Durée moyenne de la maintenance : 48H Mise a jour logiciel Elle se fait à distance par le réseau téléphonique (ligne NUMERIS) Le constructeur met a jour les différents logiciels utilisés par les manipulateurs Contrôle de la qualité des clichés Se contrôle sur le moniteur 19 Remise a niveau de l’hélium Remettre a niveau les 2000 litres d’hélium permettant le refroidissement est la maintenance préventive la plus courante 3.2 Maintenance curative En cas de problème, le technicien du constructeur doit dépanner rapidement, il y a peu d’IRMs et il y a beaucoup de d’IRMs à passer par jour Remise a niveau de l’hélium Remettre a niveau les 2000 litres après un « QUENCH », *1 litre d’hélium = 10€ soit 20000€ pour le tout Remplacement des antennes Remplacement des antennes défectueuses Remplacement des bobines Les aimants supraconducteurs peuvent se dégrader lors d’un QUENCH, il est donc nécessaire de les changer. 20 CONCLUSION : L’étude de l’imagerie par résonance magnétique nous a permis d’approfondir nos connaissances des technologies d’exploration du corps humain et d’analyser l’efficacité de ce nouveau procédé. Il apparaît nettement qu’avec les progrès techniques apportés ces dernières années, la qualité des images d’IRM est supérieure à celle apportée par l’usage de scanners ou d’échographies. En effet, l’examen étant reconnu comme non dangereux pour la santé quelque soient les réglages, on peut examiner sans risque, un patient pendant un temps relativement long pour améliorer les résultats contrairement au scanner. De plus, le système peut être utilisé dans de nombreux cas de défaillance du corps humain. Cependant la durée d’un examen pouvant dépasser trente minutes, impose au patient de rester inconfortablement immobile durant cette période pour certaines pathologies. De plus, l’examen est interdit aux personnes possédant un pacemaker ou d’autres systèmes invasifs. En outre, les coûts d’investissement et de maintenance d’un dispositif d’IRM représentant une dépense supérieure à une installation de scanner, beaucoup de centres hospitaliers ou cliniques ne peuvent bénéficier des apports de cette technologie. Dans un futur proche, le développement permettra de réduire les temps des examens tout en fournissant des qualités d’images supérieures pour augmenter la précision des diagnostics médicaux. Les coûts avoisineront ceux des scanners. 21