1.1.1 Magnétisation
Afin d’orienter les noyaux d’hydrogènes,
l’imagerie par résonance magnétique requière
l’utilisation d’un aimant important.
Généralement entre 0.5 et 3Tesla (le Tesla est
l’unité permettant de mesurer l’intensité d’un champ
magnétique ; 1.5 Tesla = 30000*le champ magnétique
terrestre).
Celui-ci doit avoir une intensité élevée afin d’améliorer le rapport signal
sur bruit qui parasite l’image. Le champ magnétique B0 doit rester stable dans
le temps. De plus, il doit être d’une importante homogénéité l’intérieur du
tunnel de 60cm environ
On utilise alors des aimants SUPRACONDUCTEURS. La
supraconductivité est la propriété appartenant à certains alliages lorsqu’ils
sont soumis à une température proche du zéro absolu, à perdre leur résistivité
et donc d’éviter l’élévation de la température provoquée par le passage d’un
courant électrique. L’aimant utilisé en IRM se constitue d’une bobine de
Niobium Titane (Nb-Ti) baigné dans de l’hélium liquide soit refroidi aux environ
de -269°C pour assurer l’état supraconducteur.
La résistance électrique devenant nulle, le constructeur peut alors
augmenter considérablement l’intensité du champ magnétique en utilisant un
fil de petite section pour éviter l’augmentation du poids de la machine et
permettre l’augmentation de l’homogénéité du champ dans le tunnel grâce au
rapprochement des enroulements du bobinage ce qui n’était possible avec un
simple aimant résistif.
1.1.2 Interet du gaz :
L’hélium liquide doit être protégé de l’élévation de la chaleur qui le ferait
passer à l’état gazeux et engendrerait la perte de la supraconductivité et
l’augmentation de la pression
Le minimum de l’homogénéité requit doit être de 0.2
parties par millions à l’intérieur d’une sphère de 36cm de
diamètre pour que le constructeur puisse commercialiser
ses IRM dans la plupart des pays.