Mais le magnétisme peut aussi nuire à la santé. Un champ électro

Mais le magnétisme peut aussi nuire à la santé. Un champ électro-
magnétique variable, celui engendré par exemple au voisinage
d’un téléphone portable, d’une antenne relais ou d’une ligne haute-
tension, est en effet capable d’induire des courants électriques et
des champs magnétiques à l’intérieur du corps humain ; il peut
donc perturber les cellules et molécules du vivant (animaux ou
végétaux) qui dialoguent entre elles au moyen de micro-champs
électromagnétiques. S’il n’existe aujourd’hui aucune preuve de
la nocivité de tels champs, les présomptions sont multiples ;
par exemple, les enfants habitant à proximité de lignes haute-
tension développeraient des leucémies deux fois plus facilement.
Puissants émetteurs de champs électromagnétiques, les téléphones
portables sont également des causes potentielles de problèmes
sanitaires, surtout chez les enfants.
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Etude d’un cerveau humain en
fonctionnement par imagerie par résonance
magnétique fonctionnelle (IRMf)
© F Gaillard, Radiopaedia.org
Connections cérébrales
cartographiées par IRM
© VJ Wedeen, R Wang, J Schmahmann,
G Dai, P Hagmann, J Kaas,
Technology review
Dans le domaine de l’imagerie médicale, le magnétisme
remplace avantageusement les rayons X. L’imagerie par
résonance magnétique nucléaire (IRM) permet de voir en
trois dimensions l’intérieur du corps humain (et notamment
le cerveau) sans être irradiant ni invasif. En soumettant
un patient à un fort champ magnétique et à des ondes
radio, on parvient à modifi er le moment magnétique du
noyau de certains atomes de son corps ; le signal (radio)
réémis par ces atomes renseigne sur la nature des tissus
biologiques en chaque point du volume imagé. L’IRM
permet en particulier d’imager les tissus mous avec une
meilleure précision que les rayons X, mais ne permet pas
l’étude des tissus durs (os).
En exploitant
les propriétés magnétiques
de l’hémoglobine, il est possible
de reconnaître le signal IRM émis par le
sang oxygéné et donc d’imager le cerveau
en fonctionnement (IRMf) ; c’est aujourd’hui
un outil central des neurosciences cognitives
contemporaines.
Champ magnétique
d’une cellule de bactérie
© R Frankel, M Posfai, P Buseck,
R Dunin-Borkowski
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