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Le caractère topologique de l’ensemble du terrain examiné montre un mélange entre différentes
géométries : la forme des imbrications ville-nature issue d’une croissance en relation avec la
topographie (ill. 01 et 04) ; à l’intérieur de la ville, une organisation radiale autour du centre historique
(visible par le réseau des transports publics et par les axes routiers historiques) ; la réunion des lignes
du RER se concentrant sur le tronçon Est-ouest, au Nord de la ville (ill. 14) ; la fragmentation en
quartiers spécifiques.
La focalisation des activités commerciales dans le centre historique de la ville de Berne, est à la base
de plusieurs problèmes. Le trafic automobile ainsi que le flux des voyageurs ferroviaires, arrivent tous
à l’endroit le plus surchargé. La commercialisation de la cité historique bouleverse l’équilibre des
fonctions d’autrefois : elle n’est aujourd’hui que centre commerciale et touristique, et ne constitue plus
le centre social qui offrirait aussi des logements, des locaux artisanaux et culturels (le quartier de la
Matte constitue ici une exception). Les logements se situent en périphérie de la ville ou dans les
communes périphériques. Ce sont souvent des quartiers résidentiels planifs par ensembles. Ceci est
une des caractéristiques principales de Berne mais présente aussi des désavantages : la vie
publique manque, les types de logements ne correspondent plus aux demandes actuelles d’habitats
« urbains », en situation centrale avec de grands espaces.
Dans un futur proche, la planification urbaine de Berne va s’étendre à l’agglomération, et le tout sera
considéré comme un ensemble continu. Une stratégie débutée vise à promouvoir les nœuds du RER
comme nouveaux pôles d’intérêts publics.
Avec le déroulement d’une partie de la coupe européenne de football en 2008 (au Wankdorf),
l’agrandissement de la zone de foire régionale, la transformation de la gare centrale, la construction du
centre Paul Klee et du grand centre commercial à Brünnen, l’image de la ville de Berne va gagner en
popularité, aussi en dehors de la cité historique. On pourrait encore mentionner en parenthèses que,
pendant plusieurs années, la liaison ferroviaire internationale Nord-Sud va passer par Berne et le
Lötschberg, et non par le Gothard : entre 2007 (fin de chantier du tunnel de base au Lötschberg) et
2013/2014 (fin de chantier du tunnel de base au Gothard).
La ville est entourée de collines boisées et traversée par l’Aare avec ses rives raides. Ces espaces
verts naturels, « sauvages », déterminent la forme de la ville dans son ensemble. En situation centrale,
ils sont requalifiés en un parc urbain, situé entre le jardin des roses et la zone sportive du Wankdorf.
Ce secteur de la ville déchargerait en partie la cité historique et élargirait la notion du centre à un
ensemble de fonctions publiques. Les trois routes historiques constituant la structure primaire, passent
proche des nœuds de transports (gares RER du Wankdorf et d’Ostermundigen, sortie d’autoroute à la
kleine Allmend) et convergent vers la cité historique (jardin des roses). Le parc contiendrait plusieurs
fragments distincts ainsi que plusieurs surfaces vertes. L’identité de chaque fragment ainsi que leurs
liaisons communes, est soit confirmée ou redéfinie.
un mélange topologique de
différentes géométries
la focalisation actuelle des activités
publiques au centre historique
la promotion actuelle des nœuds
périphériques du RER
d’un centre régional vers une ville
de renommée européenne ?
un parc urbain pour Berne - les
premières idées de projet
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