chromosome est hétérozygote pour 100gènes, il pourra avoir en théorie production
de (2100)23=22300gamètes différentes possibles.
3. Les conséquences de la fécondation (cf.Tp8)
A la fécondation deux gamètes parentaux s’unissent de manière aléatoire, pour
chacun des gènes constituants le patrimoine génétique de l’espèce, chaque gamète
apporte un allèle, la fécondation reconstitue les couples d’allèles. Les résultats du
croisement de 2 hétérozygotes pour 2 gènes donnent 4 phénotypes différents, dans
des proportions précises :
2 phénotypes parentaux [v+ , e+] 9/16=4génotypes différents
[v, e] 1/16=1seul génotype
2 phénotypes recombinés [v+ , e] 2génotypes différents
[v, e] 2génotypes différents
On voit donc que la fécondation accentue la diversité génétique en multipliant le
nombre de combinaisons alléliques possibles. En considérant les gamètes issus des
brassages intra et interchromosomiques, la fécondation peut générer chez
l’homme :
22300*22300=24600 cellules œuf possibles
Homme
Femme
Cls : On peut dire que la fécondation amplifie les effets des brassages de la méiose.
La combinaison de la méiose et de la formation au cours de la reproduction sexuée
aboutit à une augmentation de la variabilité génétique. Chaque individu est
génétiquement unique, sauf les vrais jumeaux. La recombinaison par crosing over
produit de nouvelles combinaisons d’allèles de gènes liés (situés sur le même
chromosome) c’est le brassage intrachromosomique.
Conclusion générale :
Chez les organismes diploïdes, la recombinaison par crosing-over est mise en
évidence par l’étude de croisements entre individus différents par deux gènes liés.
Un individu hétérozygote pour ces deux gènes produit 4sortes de gamètes dont les
gamètes de type parental (sans recombinaison) et des gamètes de types
recombinés. A priori tous les allèles portés par un chromosome peuvent être
échangés avec des allèles portés par le chromosome homologue. Pour deux gènes, il y