TD de psychiatrie les états dépressifs

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TD de psychiatrie les états dépressifs
1. A l’aide des cours faites une mise au point de vos connaissance sur :
Les états dépressifs
C'est un des symptômes les plus fréquents de la médecine. Il existe trois grands cadres de
dépressions.
 La dépression qui survient au cours de la psychose maniaco dépressive. C'est une
dépression endogène, qui vient de l'intérieur de l'individu et non de son environnement.
 La dépression d'ordre pathogène: Elle est très fréquente et survient à l'occasion d'un
stress, le plus souvent sur une personnalité atteinte de névrose ou de troubles pathologiques.
 La dépression qui survient comme symptôme d'une autre maladie: tumeur au cerveau,
certaines épilepsies, schizophrénies, etc.
La sémiologie en psychiatrie
 L'humeur dépressive
 Symptômes psychomoteurs.
 Diminution des capacités d'efforts et d'initiatives
 Les troubles cognitifs
 Signes végétatifs ou physiques
 Anxiété associée à la dépression
La législation
Les différentes formes d'hospitalisation
L’hospitalisation libre :
Lorsqu'une personne est hospitalisée pour troubles mentaux avec son consentement, elle est
considérée comme un malade hospitalisé ordinaire et dispose des mêmes droits liés à
l'exercice des libertés individuelles.
Elle garde la liberté de s'adresser au praticien ou a l'équipe de santé mentale de son choix.
L’hospitalisation sur demande d'un tiers :
L'hospitalisation est demandée par une personne de la famille ou une personne susceptible
d'agir dans l'intérêt du malade. Elle peut se faire si :
-les troubles mentaux rendent impossible le consentement du malade mental,
-l'état du malade impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante.
Comment la demander?
Elle doit être manuscrite, signée par la personne qui la formule, comporter le nom, prénom,
profession, âge et domicile du demandeur et du malade et préciser les relations qui les
unissent.
La demande doit être accompagnée de deux certificats médicaux datant de moins de 15 jours
qui constatent l'état mental du malade et la nécessite de l'hospitalisation.
L’hospitalisation d'office :
Elle est prononcée par arrêté préfectoral si les troubles mentaux de la personne compromettent
la sécurité des personnes ou portent atteinte de façon grave à l'ordre public, et nécessitent des
soins.
Le préfet prend sa décision au vu du certificat médical d'un psychiatre et doit énoncer les
circonstances qui ont rendu l'hospitalisation nécessaire.
Levée de l'hospitalisation d'office :
Dans certains cas particuliers, le préfet peut ordonner la levée de l'hospitalisation d'office
après deux examens séparés de deux psychiatres.
Examen du malade :
Dans les 24 H de l'admission, le malade doit être examiné par un psychiatre qui confirme ou
infirme l'hospitalisation.
Le malade est de nouveau examiné dans les 15 jours qui suivent l'hospitalisation.
Durée de l'hospitalisation :
Elle dépend de l’état de santé du malade.
C'est pourquoi la loi prévoit des examens par un psychiatre avec établissement de certificats
médicaux circonstanciés.
Dans les 24 H de l'admission, le malade doit être examiné par un psychiatre qui confirme ou
infirme l'hospitalisation. Le malade est de nouveau examine dans les 15 jours qui suivent
l'hospitalisation.
La levée de l'hospitalisation peut intervenir:
-si les formalités relatives à l'établissement des certificats médicaux ne sont pas respectées,
-si le psychiatre de l’établissement constate la disparition des troubles chez le malade,
-ou par ordre du préfet agissant sur demande d'un tiers, si les conditions d'hospitalisation ne
sont plus respectées.
Fin de l’hospitalisation :
La levée de l'hospitalisation peut être demandée par le tribunal de grande instance après
requête de la personne placée, de son tuteur, de son conjoint ou concubin, de toute personne
agissant dans son intérêt.
Le tribunal peut également se saisir d'office à tout moment pour décider de la fin de
l'internement d'une personne hospitalisée sans son consentement.
La levée d'une hospitalisation d'office n'implique pas obligatoirement la sortie de
l'établissement.
L'hospitalisation peut se poursuivre librement si le malade y consent.
Droits des malades :
Droits reconnus au malade:
-être informé de sa situation juridique dès son admission à l'hôpital,
-communiquer avec les instances habilitées à visiter les établissements hospitaliers,
-prendre conseil auprès d'un médecin ou un avocat de son choix,
-envoyer ou recevoir du courrier, exercer son droit de vote, se livrer aux activités religieuses
ou philosophiques de son choix.
Droits du malade :
Le malade peut saisir la commission départementale des hospitalisations psychiatriques
(composée d'un magistrat, de deux psychiatres, d'un médecin généraliste et de deux
représentants d'associations de personnes malades et de familles de personnes atteintes de
troubles mentaux).
Celle-ci examine la situation des personnes hospitalisées pour troubles mentaux.
Elle dispose de pouvoirs de contrôle, peut saisir le préfet, le tribunal de grande instance,
visiter les établissements hospitaliers, accéder aux données médicales, recevoir les doléances
des hospitalisés.
Elle peut demander la levée d'hospitalisation pour les personnes internées sans leur
consentement.
Tout malade peut demander l'accès à son dossier médical. Toutefois, si l'hospitalisation est
intervenue "sous contrainte" (hospitalisation d'office, à la demande d'un tiers), le médecin en
charge du malade peut demander que la consultation intervienne en présence d'un confrère.
S'il refuse cette présence, le malade peut déposer un recours devant la commission
départementale des hospitalisations psychiatriques.
Sorties de courte durée :
Les malades hospitalisés sans leur consentement peuvent bénéficier de sorties de courte durée
(12 heures maximum) pour motif thérapeutique ou pour effectuer des obligations
administratives ou légales.
Le malade doit être accompagne d'un ou plusieurs membres du personnel de l'établissement.
En cas d'hospitalisation à la demande de tiers, l'autorisation est accordée par le directeur de
l'établissement après avis favorable du psychiatre responsable.
En cas d'hospitalisation d'office, le directeur doit transmettre les éléments d'information au
représentant de l'Etat dans le département. Ce dernier donne son accord, ou peut s'opposer à la
sortie.
Références: Loi du 27 juin 1990 relative aux "droits et à la protection des personnes
hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d'hospitalisation
Les mesures de protection des biens
Les patients souffrants de troubles mentaux ont tous plus ou moins, une perte de leurs
facultés de jugement, de la moralité. Il convient, afin de pouvoir sécuriser leur environnement
familial, social, et/ou financier, de pouvoir prendre des mesures permettant d'empêcher des
actes qu'il ne commettrait pas normalement.
C'est la loi du 3 janvier 1968, portant réforme des droits des incapables majeurs, qui créé trois
types de mesures de protection des biens, fonctions du degré d'incapacité de l'individu.
I - La sauvegarde de justice:
Il s'agit d'une mesure provisoire pouvant être prise dans l'urgence. Le patient continuera à
posséder et jouir de tous ses droits, mais il pourra par la suite être demandé, au tribunal, et de
façon rétroactive, une annulation des décisions prises durant cette période.
La sauvegarde de justice est tout d'abord contractée pour une période de deux mois, puis de
six mois. Son initiative revient au médecin traitant du patient, qui doit déclarer au procureur
de la république, qu'il constate que son patient doit être protégé dans les actes de sa vie civile.
C'est également à celui-ci que revient sa levée.
II - La curatelle:
Cette mesure est destinée aux patients ayant besoins d'être "conseillés ou contrôlés dans les
actes de la vie civile". Le patient pourra continuer à jouir de ses droits, mais devra obtenir
l'accord du curateur pour les actes importants (vente immobilière, caution...).
Le patient devient inéligible et ne peut plus être juré.
La mise en place de la curatelle est prononcée par le juge des tutelles du tribunal d'instance,
sur demande du patient, de sa famille ou du procureur de la république. Un certificat détaillé
attestant des troubles mentaux doit être rédigé par un psychiatre inscrit sur les listes
départementales du procureur de la république.
Sa levée suivra la même procédure que sa mise en place. Le curateur peut être, de droit, le
conjoint, un membre de la famille, une personne physique ou morale.
III - La tutelle:
Il s'agit de la mesure la plus protectrice, s'adressant aux patients ayant besoins d'être
représentés de manière continue dans les actes de la vie civile. Il ne peut effectuer aucun acte
de lui même, perd tous ses droits juridiques. Ainsi, il perd son droit de vote, ne peut se marier
sans l'avis du tuteur et du psychiatre...
La procédure de mise et de levée de tutelle est la même que pour la curatelle
2. en vous servant de ces connaissances, identifiez les troubles présentés par Mme B
et illustrez chacun d’eux avec des éléments tirés du texte. Vous les classerez en
troubles affectifs (ou de l’humeur), en troubles moteurs, en troubles intellectuels
(ou psychiques) et en troubles somatiques
 Troubles affectifs :
Un sentiment de lassitude, de désintérêt, d'émoussement affectifs :
« Ras le bol, lasse, fatigué, diminué, a du mal à répondre aux exigences scolaires de
mes enfants, je suis las sans être la, impression de déranger tout le monde »
 Troubles moteurs :
Ralentissement moteur :
« Parle lentement, et citations, ton monocorde, le visage figé »
Ralentissement mental :
« À du mal à répondre aux exigences scolaires de mes enfants »
« Le sujet répète souvent la même chose »
 Troubles intellectuels ou cognitifs :
Troubles des fonctions cognitives globales :
« Répète plusieurs fois les mêmes choses »
Diminution de la représentation est contenue de penser :
« Hésitation, je n'assume plus mon rôle de mère, j'ai l'impression de déranger tout le
monde » idée infériorité, de déchéance, d'échecs, de perte de l'estime de soi,
pessimisme
 Troubles somatiques (végétatif ou physique) :
Asthénie :
« Exténuée dès le matin, fatigué »
Troubles du sommeil :
« Se réveille souvent la nuit »
Troubles digestifs :
« N’a plus envie de manger »
Troubles neuromusculaires :
« Douleurs dorsales persistantes »
3. Quel peut être le facteur déclenchant ou favorisant de la dépression de Mme B. ?

L'état dépressif de Mme des est en relation avec les déplacements
professionnels de son mari, elle se sent seule, abandonné
4. Argumenter la prescription du psychiatre et la décision de prolonger
l'hospitalisation

Le psychiatre a prescrit du SEROPRAM* en relais peros qui est un
psychotrope antidépresseur susceptible de corriger la tristesse pathologique en
stimulant l'humeur, le relais peros et la pour faciliter les déplacements au sein
de la structure de Mme B.



le psychiatre a prescrit du LEXOMIL* qui est une benzodiazépine,
anxiolytiques, mieux relaxant, anticonvulsivant, sédatifs, hypnotique à forte
dose pour pallier à l'état dépressif de Mme B
l'hospitalisation maintenue d'une semaine a comme but de stabiliser l'humeur
de Mme B ainsi que de pouvoir la surveiller afin d'éviter un passage à l'acte
induit par la levée d'inhibition. L'isolement social et nécessaire lors des
dépressions.
Les thérapeutiques sont maintenues afin de pouvoir stabiliser l'humeur de Mme
B. leur action n’est vraiment efficace qu’au bout de 3 semaines pour l’humeur
pathologique, mais efficace en 3 à 4 jours sur l’anxiété. Le traitement doit être
prolongé 3 à 6 mois pour consolider la guérison.
5. Citer les éléments du texte qui valideraient l'hypothèse de diagnostic infirmier
« risque de perturbations de l'exercice du rôle parental »


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
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
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« Ce qui lasse, fatigué, diminué par ses douleurs »
« j'ai beaucoup de mal à répondre aux exigences scolaires de mes enfants »
« je n'assume plus mon Rôle de mère »
« je suis la sans être la »
« ma vie n'est plus possible »
« trouve de l'apaisement en buvant quelques verres d'alcool »
« exténuée dès le matin »
6. Expliqué : « hospitalisation libre »


Lorsqu'une personne est hospitalisée pour troubles mentaux avec son
consentement, elle est considérée comme un malade hospitalisé ordinaire et
dispose des mêmes droits liés à l'exercice des libertés individuelles.
Elle garde la liberté de s'adresser au praticien ou a l'équipe de santé mentale de
son choix.
7. Traitez le problème de santé en collaboration du jour « dépression » à JO
Diagnostic médical :
État dépressif
Étiologie :
Déplacements professionnels de son mari
Signe :
Humeur dépressive, un sentiment de lassitude, de désintérêt
Symptômes psychomoteurs : ralentissement moteur, ralentissement mental
Troubles cognitifs : fonctions cognitives globales, diminution de la représentation est
contenue de pensée, altérations pathologiques des raisonnements
Signe végétatif ou physique : asthénie, troubles du sommeil, troubles digestifs, troubles
neuromusculaires
Prescription
SEROPRAM* 20mg/jour dans 250ml de SGI 5% en 2 heures
Ampoule de 20mg/0,5ml que l’on met dans le SGI
1ml = 20 gouttes
250ml = ?
60 min = 1 heure
?
= 2 heures
20x250 = 5000 gouttes
60x2 = 120min
5000/120 = 42 gouttes/min en excès
LEXOMIL* ½ comprimé matin et midi, 1 comprimé le soir
Surveillance de la TA quotidienne
Rôle IDE et action
Administration et surveillance des thérapeutiques
Prise de la tension avec analyse et retranscription
Evaluer les complications (anxiété, virage maniaque, levée d’inhibition.
..)
Favoriser l’écoute et dépister tout les signes de sa dépression (retranscrire)
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