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Les loyers futurs seront-ils accessibles pour les PME et pour les jeunes entrepreneurs qui veulent
démarrer une activité, type pépinière d’entreprise, avez-vous la main mise sur les loyers ?
PJ : Nous n’avons pas la mainmise sur les loyers, le site a été acheté par une entreprise privée. Le programme
ne prévoit pas de pépinière, il en existe déjà une sur Nanterre sur la zone économique des Guilleraies qui
accueille des entreprises de Nanterre et des villes environnantes. Il n’y aura pas de maîtrise des loyers
concernant «l’eco campus » où il s’agit là de développer des bureaux tertiaires. 25.000m² de locaux d’activités
seront par contre destinés aux PME-PMI notamment de Nanterre. Un projet que développera Sirius, un
promoteur qui opère déjà sur la zone des Hautes Pâtures au Petit Nanterre. Il s’agit là de créer, un des plus
grands parcs d’activité en Ile de France. Il est rappelé que l’équilibre bureaux/activités est déterminant pour
maintenir des loyers bas accessibles pour les entreprises, notamment les PME.
Sur la question de la liaison cyclable entre l’Arche et la Seine, ne peut-on pas imaginer dans le
prolongement de la rue Anatole une piste cyclable jusqu’à la Seine avec la difficulté que pourra poser
une fermeture éventuelle la nuit ? Par ailleurs des salariés qui habitent de l’autre côté de la Seine et qui
utilisent le pont de Bezons pourraient trouver là, une solution pour aller travailler à la Défense.
PJ : Il faut pouvoir concilier l’ouverture aux vélos et les aspects liés à la sécurité, il y a un intérêt à développer la
pratique du vélo sur ce site, les berges de Seine étant cyclables mais il faut aussi pouvoir anticiper les questions
liées à la sécurisation de ce site et ce afin de prévoir en amont les aménagements à réaliser.
Pourquoi un prolongement du parc public en linéaire et au milieu du site ?
J S : Il s’agit de créé un mail vert assez large, cyclable et piéton, dans le prolongement de la rue Anatole France
et du pont Anatole France afin de relier le chemin de halage de la Seine. L’objectif est de développer un cône de
vue et de facilité l’accès des habitants au fleuve et au parc. La question de la gestion notamment en terme de
sécurité est à l’étude qui porte sur la clôture, les horaires de fermeture en cohérence avec ceux du Parc enfin des
espaces qui resteront accessibles 24h/24h.
PJ : Sur la question de la fermeture de l’extension du Parc la nuit, il s’agit d’éviter des problèmes d’usages
détournés, voire d’occupation illégale comme cela s’est passé sur le parc des Chenevreux, il faut donc concilier
liberté de passage et sécurisation, et ce sur des plages horaires qui seront à définir avec le CD92. Il faut donc
bien mesurer les impacts de cette ouverture et pouvoir si besoin revenir en arrière.
Comment sera gérée la traversée du Parc pour l’acheminement des marchandises et la base de
logistique ?
PJ : Une voie spécifique sera créée vers la base logistique, le long de la maison d’arrêt. Les berges doivent
pouvoir être fermées à certaines heures pour permettre le déchargement et l’approvisionnement des
marchandises livrées par les péniches et ce pour des raisons de sécurité des personnes. Ce fonctionnement est
déjà celui qui est utilisé sur le port autonome de Nanterre. Les modes de fonctionnement seront étudiés en amont
et il faut que durant les week-ends, les berges soient constamment accessibles aux visiteurs du parc.
Bien qu’appartenant à l’opposition, nous soutenons le projet pour son intérêt économique et social avec
une attention particulière à porter à la bonne gestion des circulations, notamment afin d’éviter la
circulation des scooters sur l’extension du Parc. Qu’en est t-il par ailleurs de la création d’une station
Autolib à cet endroit et de commerces en direction des habitants notamment d’Anatole France ?
PJ : ce projet doit être effectivement un moteur pour l’activité économique et la création d’emplois du territoire, de
même les questions portant sur les liaisons douces, la sécurité des accès sont à étudier en amont. Concernant la