MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Page 1 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 1. Introduction On s’intéresse dans ce problème au chauffage par induction. Ceci consiste à chauffer une pièce grâce à des pertes joules liées au passage de courants induits. L’échauffement est controlé par la tension et la fréquence de l’alimentation de l’inducteur. Le paramètre fréquentiel est important puisqu’il joue sur l’épaisseur de peau , ce qui permet de ne chauffer qu’une épaisseur bien définie. 2 avec = résistivité en .m = pulsation en rad/s = 2 f µ = µ0µr =4 x 10-7 x perméabilité relative de la pièce 2. Description du four à induction Culasse Cylindre métallique Bobine Page 2 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Le four se présente sous la forme d’une bobine parcourue par un courant sinusoidal, d’une culasse pour la fermeture du flux. La culasse est de forme cylindrique avec un diamètre extérieur de 280 mm, un diamètre intérieur de 240 mm, une hauteur extérieure de 260 mm et une hauteur intérieure de 200 mm. La bobine se trouve à l’intérieur de cette culasse. Elle a un diamètre intérieur de 200 mm et une épaisseur de 20 mm. La pièce à chauffer est un cylindre métallique de diamètre 200 mm pour une hauteur de 240 mm. Données du problème Fréquence de la source d’alimentation : 50 Hz Résistivité de la pièce à chauffer : 10-6 .m Perméabilité relative de la pièce à chauffer : 1 Perméabilité relative de la culasse feuilletée : 1000 Densité de courant dans les inducteurs : 1 A/mm² Le problème étant à symétrie axiale, l’étude sera réalisée en axisymétrique en étudiant simplement la partie « droite » du four. Maillage Pour délimiter l’épaisseur de peau, on rajoute un contour dans lequel on augmente localement le maillage. Maillage réalisé pour l’étude du four à induction Page 3 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 3. Etude principale Définition du domaine Autour du four à induction on place une frontière à 50 mm à droite de la culasse et à 40 mm au dessus et au dessous de la culasse pour délimiter le domaine de l’étude. La maillage de cette frontière ne doit pas forcément être très fin étant donné que la culasse est utilisée pour canaliser les lignes de champ ; l’induction reste « absorbée » par la culasse et peu de lignes de champ sont présentes dans le domaine extérieur au four. Conditions aux limites Sur les limites du problème étudié, on a Dirichhlet nul puisque l’induction y est parallèle aux bords du domaine étudié. Modélisation de la moitié du four Domaine extérieur Limite Dirichlet nul Page 4 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Pour les données initiales du problème on étudie l’induction dans la charge. Fréquence de la source d’alimentation : 50 Hz Résistivité de la pièce à chauffer : 10-6 .m Perméabilité relative de la pièce à chauffer : 1 Perméabilité relative de la culasse feuilletée : 1000 Densité de courant dans les inducteurs : 1 A/mm² Lignes d’induction et densité de puissance On trace les lignes d’induction à l’intérieur du four. On peut remarquer que ces lignes sont canalisées par la culasse. Très peu d’induction est présente en dehors du four (entre le four et la limite extérieure). Lignes d’induction à 50Hz On peut remarquer que la puissance se trouve répartie de façon inégale. Elle est concentrée sur le bord de la pièce à chauffer. En fait la puissance est contenue dans la zone de l’épaisseur de peau. Répartition de la densité de puissance Page 5 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Induction le long du rayon de la charge A l’aide de Flux2d on relève l’induction dans la charge lorsque l’on parcourt le rayon de la charge en partant du centre et se dirigeant vers l’extérieur. On remarque que plus l’on se rapproche de l’extérieur du cylindre à chauffer, plus l’induction est importante. A la limite extérieure de la pièce on trouve une induction de l’ordre de 32 mT alors qu’au centre de la pièce beaucoup moins d’induction de passe puisqu’il n’y en a que 26 mT. Induction le long du rayon L’induction plus importante sur l’extérieur du cylindre fait que les courants induits sont plus importants et donc les pertes joules aussi. Ces pertes sont localisées sur 2 une petite épaisseur correspondant à l’épaisseur de peau FAIRE L’APPLICATION NUMERIQUE, j’ai pas d’calculatrice La puissance dissipée dans la charge et l’inductance je ne les ai pas. Tu dois les avoir sur ta feuille, sinon faudra les refaire vite fait Page 6 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Le four est équivalent à une source de tension en série avec une inductance couplée magnétiquement à une autre (la pièce à chauffer). Ces 2 inductances couplées sont équivalentes à une impédance comprenant une inductance et une résistance. Il faudrait dessiner le schéma equivalent, j’arrive pas à faire un truc joli. Evolution de l’induction dans le temps On visualise à différents instants l’évolution des lignes d’induction dans le four. Je ne sais vraiment pas quoi dire la dessus donc si t’as des idées, lache toi Page 7 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 4. Influence de paramètres La charge est dorénavant magnétique µr= 100. Comme précédemment, on trace l’évolution de l’induction le long du rayon de la charge. Les autres paramètres ne sont pas modifiés. Fréquence de la source d’alimentation : 50 Hz Résistivité de la pièce à chauffer : 10-6 .m Perméabilité relative de la pièce à chauffer : 100 Perméabilité relative de la culasse feuilletée : 1000 Densité de courant dans les inducteurs : 1 A/mm² Induction le long du rayon L’induction est quasiment nul du centre de la pièce jusqu’à 30 mm du bord. A partir d’une distance de 40 mm le module de l’induction augmente pour atteindre une valeur crête de 1.2 T. L’induction est vraiment contenue dans le bord la pièce. La puissance est contenue dans une fine couche sur le bord extérieur de la pièce (voir image suivante) Page 8 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Densité de puissance Page 9 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 5. Couplage avec les équations de Circuit On veut coupler les équations magnétiques de Flux2d avec un circuit électrique. Jusqu’à maintenant on alimentait la bobine en courant (densité de courant 1A/mm²), mais on souhaite dorénavant alimenter en tension, ce qui nous rapprocherait plus de la réalité. Pour ce faire, on utilise un module spécial du logiciel Flux2D appelé CIRFLU. Le circuit comporte une source de tension V et une bobine de N spires. Bobine N spires =2.10-8 .m V Caractéristiques du circuit Source de tension : Veff = 220 V F = Fréquence variable Bobine : N = nombre de spires = 1000 = résistivité = 2.10-8 .m foisonnement : 1 Caractéristiques du four Fréquence de la source d’alimentation : Variable Résistivité de la pièce à chauffer : 10-6 .m Perméabilité relative de la pièce à chauffer : 100 Perméabilité relative de la culasse feuilletée : 1000 On veut étudier les variations de l’inductance, de la résistance du système, ainsi que le facteur de puissance en fonction de la fréquence. Page 10 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Mesures Jai pas trop de commentaires sur cette partie 1 Hz Densité de puissance, circuit 1Hz La puissance est répartie sur un plus grand espace, ce qui est normal puisque l’épaisseur de peau diminue Faire application numérique 10 Hz 10Hz densité de puissance 10Hz équiflux Page 11 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 50 Hz 50Hz – densité de puissance 50Hz - Equiflux Page 12 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 100 Hz 100Hz Densité de puissance 100Hz Equiflux Page 13 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 1000 Hz 1000Hz Densité de puissance 1000Hz Equiflux Plus la fréquence augmente plus la « Puissance » se retrouve concentrée sur une épaisseur de plus en plus fine. Page 14 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Etude des variations On veut étudier les variations de l’inductance, de la résistance et du facteur de puissance du four à induction en fonction de différentes fréquences. On réalise des mesures du courant efficace et de ces composantes réelle et imaginaire dans la bobine, ainsi que de la puissance active et réactive consommée par le four pour différentes fréquences : 1 Hz, 5 Hz, 10 Hz, 50 Hz, 100 Hz, 800 Hz, et 1000 Hz. Avec ces valeurs on déduit par différentes méthodes la valeur de l’inductance équivalente du système, de la résistance totale du four et du facteur de puissance. Pour l’inductance, on a utilisé 2 méthodes de calculs ainsi que la mesure directement réalisée par Fluxd2d : On mesure la puissance réactive du système et on en déduit la valeur de Q l’inductance L w I eff ² On cherche la partie imaginaire de l’impédance Z V avec Z R jlw I Pour la résistance, on a aussi utilisé 2 méthodes pour la calculer On mesure la puissance active du système et on en déduit la valeur de la P résistance R I eff ² On cherche la partie réelle de l’impédance Z V avec Z R jlw I Inserer le tableau EXPLOITAION.XLS biscause sur c’t’ordi j’ai pas Excel !!!! Plusieurs méthodes de calculs ont été utilisées par pour les mesures à 1Hz elles donnaient des résultats différents. Pour toutes les autres fréquences les résultats coïncidaient par les 2 mesures avec la mesure directe sous Flux2D. . Page 15 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Inserer les 3 courbes en échelle LOG La résistance du système (Charge + circuit + bobine + vide) augmente avec la fréquence. En effet, l’épaisseur de peau diminue ce qui fait que le courant ne passe que par une faible épaisseur d’ou l’augmentation de la résistance quand la fréquence augmente. Elle est quasiment nulle jusqu’à 10 Hz puis augmente pour atteindre 800 pour une source en tension de 1000 Hz. L’inductance quant à elle diminue lorsque la fréquence augmente. A faible fréquence, les 2 méthodes et la mesure donnent des résultats différents. Entre 50 et 1000 Hz la variation de l’inductance semble être linéaire. Elle varie de 0.7 mH à 1Hz jusqu’à moins de 0.3 mH pour 1000 Hz. Le facteur de puissance ( cos P S P ) ne varie pas de façon uniforme P² Q² en fonction de la fréquence. Il semble atteindre un minimum vers 50 Hz ; il augmente ensuite pour atteindre 0.4 vers 1000Hz Si t’as des commentaires…. Page 16 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A 6. Cas d’une charge non linéaire Pour modéliser une charge non linéaire, on utilise un « modèle » en arctangente pour sa courbe B(H), comprenant 2 paramètres : La saturation Js = 2T et la pente à l’origine a = 1000. Pour ce nouveau matériau on a pris = résistivité = 10-6 .m La source de tension a elle aussi été modifiée. On utilise une tension de 600 V efficaces avec une fréquence de 50Hz. Le problème est alors traité en magnéto évolutif. On simule pendant 40 ms. Allure du courant Le courant n’est pas sinusoidal et semble être dans une partie transitoire puisque la valeur crête de l’enveloppe décroit au cours du temps. Il aurait fallu simuler sur plus longtemps pour réellement voir le phénomène transitoire du courant, mais ces opérations demandent de long temps de calculs. Page 17 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Evolution de l’Induction Question 4 Induction Axiale Aux premiers instants de simulation, l’induction est négative. La courbe n’est pas parfaitement sinusoïdale puisqu’elle semble elle aussi être transitoire. L’enveloppe est sinusoidale et elle augmente au cours du temps. La valeur minimale de l’induction est obtenue à t = 10ms ; on a alors une induction de –21 mT. Page 18 sur 19 MARGUERON Xavier RICHE Yann BE FLUX 2D ENSIEG 2eme Année Filière Energie – Série A Champ Axial La aussi jsuis assez vide pour les comentaires et il faudrait interpreter physiquement les résultats, maius moi j’comprend vraiment tchi, le magnetisme c’est vraiment pas toute ma vie 7. Conclusion Dans ce BE nous avons pu étudier un four à induction. Le chauffage par induction est assez utilisé puisqu’il permet avec un réglage en tension et en fréquence un chauffage sans contact. De plus c’est un procédé relativement rapide. La variation de la fréquence permet de faire varier l’épaisseur de la zone à chauffer à cause de l’effet de peau (réduction de la profondeur de pénétration du champ). Nous avons vu que le type de matériau à chauffer avait son importance. La variation du facteur de puissance est intéressante puisque que lorsuqe l’on augment la fréquence le cos(phi) augmente. La part résistive (qui sert à chauffer) devient plus importante en comparaison de la puissance reactive due à l’inductance. Et pis la aussi j’sais vraiment pas quoi dire !!!! Conclusion, C’est d’la balle Page 19 sur 19