>La capacité de travail du muscle serait réduite du fait du moins bon rendement
biochimique de la lipolyse.
La néoglucogenèse est sous la dépendance de 2 hormones : cortisol et glucagon.
2) Les effets de l’exercice physique sur la
régulation hormonale
De 10’’ à 15’ d’exercice, il y a une augmentation des catécholamine. A partir de 15’,
on observe simultanément une baisse d’insuline et une augmentation du glucagon. Après 20’,
on note en fonction de l’état de stress, une élévation de la concentration en cortisol puis à
partir de 2h30 d’effort, on observe une diminution significative de la testostérone chez
l’homme ce qui va permettre de mobiliser les dernières réserves en glycogène. Après 3h
d’effort, on se trouve dans un état catabolique important avec des concentrations en hormones
catabolisante très élevée, des concentrations en hormones anabolisante effondrée et une
mobilisation des réserves endogènes.
Ces phénomènes sont régulées à l’échelon central. L’une des hypothèses est qu’il
existe au niveau du cerveau un système sensible à la concentration en glucose périphérique.
Une des composantes de la fatigue résultant d’un exercice physique prolongée se situe au
niveau cérébral et les boucles de régulation hormonale se situe sans doute à ce même niveau.
Le système nerveux central est le chef d’orchestre des régulations hormonales.
Lors de l’exercice très prolongé, on observe une diminution de la concentration en
hormones stéroïdienne (testostérone et stéroïde surrénalien). Cette baisse des stéroïde
s’observe ainsi sur l’effet d’un entraînement prolongé. On observe chez la femme sportive un
aplatissement des pics hormonaux donc l’effort induis aussi chez la femme une perturbation
hormonale dont l’origine est probablement une inhibition central de la sécrétion des stéroïdes.
Il est important de souligner que tout ce système est sous l’influence de phénomènes
psychologique ou de phénomènes endocriniens (endorphine, noradrénaline, dopamine,
sérotonine). Le 1er agents permettant d’expliquer cette diminution des stéroïdes sont les
endorphines. En effet, le stress métabolique ou psychologique entraîne une augmentation des
endorphines. De plus, d’autres médiateurs (dopamine, sérotonine, catécholamine cérébrale)
sont susceptible de moduler la réponse des hormones hypothalamo-hypophysaire.
La question est : Est ce que cette baisse est un marqueur de l’entraînement ou est-elle
la cause de la fatigue ressenti à l’entraînement ? Le fait d’avoir eu une supplémentation en
déshydrotestostérone après l’effort modifie la perception de la pénibilité de l’effort, mais il
n’y a pas d’augmentation de la performance motrice.
Pour un exercice unique, la baissa de la testostérone a seulement un effet
physiologique. Pour l’exercice répétitif, il existe probablement un effet sur la re synthèse du
glycogène après l’exercice. L’administration de testostérone à haute dose entraîne un effet
glycosynthétique qui va bien sur être décuplé pendant la phase de récupération. Les gens qui
se dopent à la testostérone sont capable de supporter une plus grosse charge d’entraînement
car la récupération est plus rapide.
3) Entraînement et régulation hormonale
Le résultat de l’entraînement se traduit par ne amélioration des capacités de réponse
d’un organisme. Il s’agit d’une amélioration à la fois des capacités qui dépendent de la