- Œuvre de Friedrich Hayek (1899-1992 ; autrichien, école de Vienne), à la croisée des écoles libérales :
influence sur pensée éco contemp ; Prix et production (1931), critique Traité de la monnaie (Keynes) et
dvlpe thèse des crises éco fondée sur le surinvt (Keynes = sousinvt) d’où propose austérité et rigueur
monétaire ; grand penseur libéralisme, théorie de l’ordre spontané (institutions = pduit involontaire et
spontané des ho ; éco de marché, ordre spontané qui concilie de meilleure manière divergences intérêts ;
défend privatisation des monnaies ; rejette socialisme et planification (illusion d’un ordre construit)
3. Certains keynésiens refusent convergence, rejoignent hétérodoxes
- « Néocambridgiens »puis « postkeynésiens » : révolution keynésienne inconciliable avec pensée néocl ;
pas de synthèse ; auteurs du « circus », Kaldor, Robinson ; critique modèle de concurrence P&P, de théorie
quantitative mo (Le fléau du monétarisme, Kaldor), modèles keynésiens de croissance (Harrod-Domar)
- Auteurs radicaux et école du CME (capitalisme monopoliste d’Etat) en France perpétuent tradition
marxiste : vision marxiste de l’Etat (pas le lieu de réconciliation intérêts individuels, int de la classe
capitaliste, instrument de domination)
- Nouveau paradigme : institutionnalisme : donne un fondement socio aux comportements éco, défenseurs
intervention correctrice Etat (redistribution) et des contrepvrs (syndicats) ; théorie segmentation marché
du travail (marché primaire : main œuvre qualifiée, capital humain // marché 2ndaire : m o non qualifiée,
marchandise) ; grande hétérogénéité mais pt commun du holisme, prise en compte société entière.
4. Mais pensée éco ne se résume pas à concurrence paradigmes
Erroné de concevoir science éco sous le seul angle concurrence paradigme car : économistes se
définissent plus par leur thèmes de recherche que par leur appartenance à une école (principe de division
du travail : spécialisation des économistes dans éco industrielle, internationale, de l’assurance…)
- Théorie de l’agence : comportement stratégique des agents si asymétries d’information (une des deux
parties (appelée « agent ») dispose d’une information privée, qu’elle ne partage pas spontanément avec
l’autre (appelée « principal ») ; invalidité du modèle de concurrence P&P)
Exemple assurance : archétype de relation asymétrique, assuré (agent) et assureur (principal), montré par
Rotschild et Stiglitz (cf Abel pour plus d’info) : lorsque une personne est assurée, elle a intérêt a modifier
son comportement, moins grande vigilance car elle sera remboursée, situation qualifiée de « risque
moral » ; l’assureur ne peut distinguer a priori bons conducteurs des mauvais conducteurs, même en
augmentant les prix (il n’assurerait que mauvais conducteurs, car pour eux cout des accidents supérieur
au cout de assurance ) situation qualifiée de « sélection adverse »
D’autres situations : marché de l’occasion (1971, Akerlof) : vendeurs d’auto ne peuvent persuader
éventuels acheteurs de la qualité de leur voiture, ces derniers ne sont disposés qu’à payer un faible prix ;
en csq, seules voitures de mauvaise qualité sont mises en vente. - Marché du travail : employeur /
postulant pour un emploi - banquier connait pas solvabilité clients (ne peut pas augmenter taux d’int)
Asymétries d’infosituations sous optimales (ex assurance : assurés moins vigilants, assurances
dépensent plus) ; théorie de l’agence étudie aussi moyens dont dispose le principal pour inciter agent à
révéler information (ex assurance : sélection adverse combattue par différenciation des tarifs selon âge
conducteur, puissance voiture ; risque moral combattu par malus/bonus, franchise)
- Théorie des jeux étudie situations dans lesquelles agents effectuent choix en interaction ; 40’s par
mathématiciens, développé en éco par Nash (prix Nobel 94), instrument d’analyse très utilisé : majorité
situations éco : petit nb d’agents doivent prendre individuellement décisions sans connaitre celle de
l’autre.