- Les centres de recherches aérodynamiques comme l’ONERA (France), le CIRA (Italie), le DERA (UK), le DLR
(Allemagne), le FFA (Suède), l’INTA (Espagne), le NLR (Hollande),
- Toutes les grandes écoles scientifiques européennes
- Les programmes européens EUROWAKE, WAVENC, M-FLAME, C-WAKE, S-WAKE, AWIATOR, I-WAKE, ATC-
WAKE, WakeNet 2-Europe
- Les partenaires européens de WakeNet 2 : NLR (co-ordinateur), IFALPA (Vereinigung Cockpit), DLR, THALES-
AVIONICS, DFS, UCL, NATS En-route Ltd, EUROCONTROL, AIRBUS (dep co-ordinateur), UK MetOffice, QinetiQ,
ONERA
- Ou encore inscrit au programme américain AGATE, etc…
Comment diminuer la traînée induite et comment annihiler le vortex ?
Aux recherches d’antériorité, c’est un français, Georges BABAUDY, qui a été le premier inventeur à proposer
une solution au problème de la traînée induite en adaptant un dispositif conique à chaque extrémité d’une aile.
Son brevet, publié le 22 décembre 1909, visait l’équilibre mais ne tenant pas compte de toutes les traînées, ce
projet n’a jamais vu le jour. De plus, à cette époque là, les vitesses compressibles n’étaient pas d’actualité.
Depuis cette date, des dizaines, voire des centaines de brevets ont été déposés dans le monde. Seuls, 2 ou
peut être 3 sont crédibles à l’heure actuelle.
L’invention la plus connue et la plus fiable reste celle de l’américain Richard T.WITCOMB (1985), avec ses «
winglets » sortes d’excroissances verticales en prolongement de chaque aile, visibles sur les gros porteurs et sur
certains avions d’affaire.
A ce jour, les gains sont faibles mais on fait avec, faute d’avoir la panacée.
Un Airbus A 340 en croisière, par exemple, provoque 33% de traînée induite sur sa traînée totale. Ce même
avion équipé de « winglets » a des gains enregistrés de 1,2% sur sa traînée induite (gain net). et 3 à 4% sur sa
traînée totale (gain brut). Le vortex reste toujours présent.
L’avenir du transport aérien repose-t-il sur la maîtrise de ces énormes perturbations ?
Tous les pilotes connaissent bien la force de ces dangereux tourbillons. Il est conseillé de s’en écarter même à
très grande distance. Les anecdotes ne manquent pas dans ce domaine, dès le moment où vous vous trouvez
dans la trajectoire d’un autre avion, vous êtes dans son sillage et s’en échapper devient un miracle. Ces
problèmes arrivent presque tout le temps dans les zones de trafics aériens intenses, attente (hippodrome)
avant l’approche, descente avant l’atterrissage (approche ILS) ou départ (décollage et montée initiale) de site.
A la une de tous les journaux, nous avons tous en mémoire le dernier crash de l’aéroport de New York : un
pilote d’Airbus A 320 ayant décollé trop tôt derrière un Boeing 747 n’a pu contrôler son appareil, la force du
vortex cumulée à la force de rétablissement de l’appareil ont cisaillé net sa dérive.
Il n’y a pas d’alternative, soit nous arrivons à les annihiler en adaptant des dispositifs adéquats en bout d’aile,
soit il faut construire un nouvel avion qui ne provoque pas de vortex c’est à dire un avion équipé d’autres types
d’ailes en forme de losange ou rhomboïdales qui relient l’aile principale à l’aile du plan horizontal arrière jointes
et fixées au dessus du fuselage. Economiquement, une telle fabrication est utopique actuellement.
Peut être aurons-nous la chance de voir voler ces avions dans 15 ou 20 ans ?
D’autre part, 2006 serait l’année du 1er vol de l’Airbus A 380, voici quelques chiffres :
Son envergure : 79,80 mètres
Sa longueur : 73 mètres
Sa hauteur : 24,10 mètres
Sa poussée moteur : 333 KN
Sa masse maximale de calcul au décollage : 583 tonnes
Sa masse maximale à l’atterrissage : 427 tonnes
Sa masse à vide : 249 tonnes
La capacité de ses réservoirs : 325.000 litres
Sa vitesse d’approche : 150 Kts CAS (278 kms/h)
Sa vitesse de croisière : 0,85 M (1016 Kms/h à 0°)
Son altitude de croisière normale : FL 330 (10.058 mètres)
Son rayon d’action : 10.410 Kms
Paraît-il que ce mastodonte des airs va utiliser, pour décoller ou atterrir, les mêmes pistes que celles qu’utilisent
les Airbus A 340 ou les Boeing 747! (informations Airbus France à Toulouse) :
Quel aéroport va recevoir un tel avion qui génère autant de vortex (d’autant plus qu’il est impératif et vital
d’attendre sa totale dilution avant tout nouveau décollage) ?
Comment va-t-on gérer le problème de l’embarquement et du débarquement de cette quantité inhabituelle de