En travaillant mon cours d`audiométrie, j`ai remarqué que ce prof

En travaillant mon cours d’audiométrie, j’ai remarqué que ce prof était bien sympathique et
expliquait bien, mais la trace écrite était un peu confuse.
C’est ainsi que gracieusement je vous ai fait un petit résumé grâce au livre Audiométrie
pratique.
Audiométrie
I. Acoumétrie
Examens anciens, plus très utilisés :
- acoumétrie vocale } mesure des distances entre l’émetteur sonore (voies, ou
- acoumétrie à la montre } montre) et le patient pour détecter une perte auditive
Les choses sérieuses commencent
Acoumétrie au diapason :
Tests de conduction osseuse réalisés dès l’examen clinique, utilisant des diapasons (250 Hz et
500 Hz), permettant de déterminer une orientation de la surdité : transmission ou perception.
Attention :
- diapasons de fréquences trop élevées
mal perçus par les voies osseuses et risquent
d’être perçus par les voies aériennes.
- diapasons de fréquences trop basses
risques de provoquer une confusion
entre la perception sonore et la sensation vibratoire.
Principales tests aux diapasons :
1. Test Weber acoumétriques
Il permet de déterminer si la surdité de type transmission ou perception, est unilatérale, ou
bilatérale.
Pour cela on place le pied du diapason après l’avoir fait vibrer, sur l’apex du crâne ou aussi
dit vertex du patient.
Si la transmission est unilatérale, le son est perçu par les deux cochlées, mais ne peut
s’extérioriser du coté sourd du fait d’un problème de transmission, à un obstacle
(dérèglement de la chaîne ossiculaire, bouchon …).
Au niveau d’une oreille normal, le son va pouvoir s’extérioriser par le mécanisme auditif,
dans le sens contraire (pas de perception du patient).
Pour résumer :
En cas d’audition normal bilatéral, le son va se diffuser à l’intérieur de la boîte crânienne.
En cas de surdité de transmission :
- unilatérale, le son est perçu du côté malade (raisonnance dans la caisse du tympan)
- bilatérale, le son est localisé du côté le plus atteint
En cas de surdité de perception :
- unilatérale, le son est mieux perçu du coté sain
- bilatérale, le son est localisé du côté le moins atteint.
2. Test Rinne acoumétrique
Test qui compare la conduction osseuse à la conduction aérienne.
On place le diapason sur la mastoïde sans toucher le pavillon (risque de conduction
cartilagineuse), puis on place le diapason à environ 2cm du méat acoustique externe.
Dans ces deux situations on demande au patient où le son est le mieux perçu.
Le test peut être réalisé dans les deux sens.
Pour une audition normal, et une surdité de perception du côté testé : conduction aérienne plus
forte que la conduction osseuse.
Pour un surdité de transmission : la conduction osseuse est mieux perçu que la conduction
aérienne.
Pour résumer :
CA > CO : audition normal ou surdité de perception
CA < CO : surdité de transmission
3. Test d’occlusion, bing acoumétrique
C’est la comparaison entre la conduction osseuse conduit (auditif) ouvert (conduction osseuse
relative COR) et la conduction osseuse conduit fermé (conduction osseuse absolue COA).
En effet lors d’une conduction osseuse (plus particulièrement les basses fréquences), les
vibrations se propagent au niveau du conduit auditif externe. Une partie de ces vibrations, se
dirigent vers la membrane tympanique, mais une autre partie (prend la fuite) vers l’extérieur.
Une obturation du conduit canalise ces vibrations aériennes et renforce l’intensité de
transmission au niveau de l’oreille moyenne. (redirige les vibrations).
On place le diapason sur la mastoïde, pour tester la conduction osseuse, puis on réalise la
même expérience conduit fermé (obturation avec le tragus du pavillon).
On demande alors lorsqu’il entend le mieux.
Surdités de perception ou audition normal : le son est renforcé nettement pas l’obstruction du
conduit.
Surdité de transmission : pas de changement de perception d’amplitude antre les deux
expériences.
Pour résumer :
CAO > COR : audition normale ou surdité de perception
CAO = COR : surdité de transmission
II. Audiométrie tonale
Conditions matérielles de l’examen
Je ne rentre pas dans les détails, vous savez tous ce qu’est un aquarium, avec une veille morue
et son casque, qui lève la main sans arrêt …
1. Tests qualitatifs
- Weber audiométrique
Même principe que celui acoumétrique du même nom.
On place au milieu du front un vibrateur à égale distance des deux oreilles.
On réalise sur ce test sur la fréquence 1000 Hz.
On augment le son, continue ou pulsé, de 5dB en 5dB jusqu’à ce que le patient le perçoive.
(Je crois que cette technique du livre est erroné, se référer au cours du prof).
Même résultat que l’acoumétrie.
- Rinne audiométrique
C’est la comparaison entre la courbe en conduction aérienne et la courbe en conduction
osseuse.
En cas de surdité de perception, les deux courbes sont abaissées mais restent superposées.
En cas de surdité de transmission, la courbe de la conduction osseuse n’est pas altérée alors
que la conduction aérienne est abaissée.
En cas de surdité mixte, les deux courbes sont abaissées mais de façon plus importante pour la
conduction aérienne.
2. Audiométrie tonale liminaire
Etude des seuils de perception des sons purs en conduction aérienne par des écouteurs, et en
conduction osseuse par un vibrateur.
Cette étude est fait principalement en son « continu », ou « bip-bip ».
Le son doit être présenté pendant 1 à 2 secondes avec des intervalles de 2 à 5 secondes.
Méthode du seuil ascendant : on augmente de 5dB en 5dB à partir de zéro, jusqu’au seuil
d’audition du patient
Méthode du seuil ascendant : on lui balance un son fort et on diminue de 5dB en 5dB jusqu
ce que celui-ci ne le perçoive plus.
On teste d’abord la fréquence 1000 Hz, puis les fréquences aigus (2000 Hz, 4000, 8000), et
enfin les fréquences graves (500, 259 et plus rarement 125 Hz).
On réalise ce teste avec le casque et le vibrateur.
Audiométrie tonale en champs libre ;
Sert beaucoup pour l’audiométrie de l’enfant et pour évaluer le gain prothétique (différences
des mesures de seuils avec appareilles prothétiques et sans).
Perte auditive moyen d’un patient = dB (500 Hz ) + dB (1000Hz) + dB (2000Hz) + dB (4000)
---------------------------------------------------------------------
4
En dB HL
3. Masquage de l’oreille controlatérale
La nécessité d’éliminer l’oreille controlatérale est liée aux phénomènes de transfert crânien et
d’atténuation interaurale faible intensités le crâne empêche l’oreille non interrogée
d’entendre les sons émis dans l’oreille explorée). Cette atténuation est d’environ 0 à 10 dB
pour la conduction osseuse, et de 50 à 60 dB pour la conduction aérienne.
C’est ainsi qu’il n’est pas possible de transmettre le son qu’à une seule oreille pour certaines
intensités. L’oreille controlatérale perçoit ainsi des sons ou des vibrations plus au moins
atténuées. Ce qui entraîne le fonctionnement de sa cochlée et tout le système auditif nerveux.
C’est ainsi lorsque l’on réalise ces tests il faut prendre en compte que l’on interroge
involontaire le système auditif controlatéral dans les résultats. Les résultats ont une part
faussés, si l’on veut des résultats pour une et une seule oreille.
C’est ainsi que la courbe aérienne de l’oreille testée serait alors le fantôme
de la courbe osseuse de l’autre oreille.
Il faut donc appliquer à l’oreille controlatérale, un bruit suffisant pour masquer le son-test
dans l’autre oreille.
Passionnant.
En tout cas j’espère que j’ai été assez claire.
Ainsi pour la CA on masque lorsque l’on dépasse 45dB.
Le masquage se caractérise par un bruit blanc, ou une fréquence pure, de fréquence inférieure
à la fréquence examinée.
Le son masquant doit être d’intensité suffisant pour masque l’audition cochléaire de l’oreille à
éliminer : condition d’efficacité, mais ne pas masquer à son tour l’audition cochléaire de
l’oreille interrogée : condition de nonretentissement.
4. Audiométrie tonale supra-liminaire
L’audiométrie tonale liminaire se contente de préciser le seuil d’audition. L’audiométrie
tonale supra-liminaire a pour but d’étudier la capacité de l’oreille à réaliser une analyse
dynamique du message sonore. Permet d’analyser la sélectivité temporelle, la sélectivité
fréquentielle et la capacité d’adaptation dynamique. Les altérations de ces capacités,
intimement liées au niveau de l’oreille, entraînent des distorsions retentissant sur la
compréhension de la parole, en particulier dans le bruit.
Pour mieux expliquer, l’audiométrie supra-luminaire est la recherche des limites des seuils
d’audition et les limites du fonctionnement suivant la morphologie du patient.
Le seuil subjectif d’inconfort :
Estimation du début d’inconfort et non la recherche de seuil douloureux (déjà vu en cours
d’audioprothèse).
Environ 80 dB pour un normo entendant.
Test de balance de Fowler
Ce test met en évidence le recrutement qui est une distorsion d’intensité.
Un son de même fréquence étant transmis ne alternance dans les deux écouteurs, on recherche
pour une intensité donnée dans l’oreille saine, une sensation d’égale intensité dans l’oreille
malade.
L’augmentation d’intensinécessaire à l’égalisation des sensations sera plus importante dans
l’oreille malade que dans l’oreille saine. On dit que l’oreille malade recrute.
(Pour les audioprothésistes : on joue sur les dB SL).
On réalise des écoutes grâce à un casque et on prélève.
On met tout cela sur un graphique, en abscisse, les intensités en dB HL de l’oreille gauche, et
en ordonnée les intensités de l’oreille droite.
Il y a recrutement complet, si la ligne se rapproche sans la toucher
Recrutement complet, si elle la rejoint
Et sur recrutement, si elle la traverse.
Tone decay test
Consiste à faire entendre un son continu juste au dessus du seuil d’audibilité et à rechercher si
le son est longtemps perçu ou s’il est nécessaire d’augmenter progressivement l’intensité du
son pour que son audition soit maintenue. Une importante gradation du seuil traduit une
adaptation pathologique, à distinguer d’une simple fatigabilité, très peu modifiée par l’arrêt
momentané de la stimulation.
5. Audiométrie automatique
L’audiométrie automatique est gérée par le patient lui-même. Pour des fréquences lentes
variables, l’intensité est réglée par le malentendant lui-même, et il appuie si il entend un son
en continu et relâche lorsqu’il entend plus rien.
6. L’audiométrie hautes fréquences
C’est la mesure de l’audition des fréquences supérieures à 8kHz. Elle permet d’étendre
l’exploration du champ auditif sur les fréquences aiguës et d’étudier le fonctionnement des
cellules ciliées de la partie basale de la cochlée.
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