4. Audiométrie tonale supra-liminaire
L’audiométrie tonale liminaire se contente de préciser le seuil d’audition. L’audiométrie
tonale supra-liminaire a pour but d’étudier la capacité de l’oreille à réaliser une analyse
dynamique du message sonore. Permet d’analyser la sélectivité temporelle, la sélectivité
fréquentielle et la capacité d’adaptation dynamique. Les altérations de ces capacités,
intimement liées au niveau de l’oreille, entraînent des distorsions retentissant sur la
compréhension de la parole, en particulier dans le bruit.
Pour mieux expliquer, l’audiométrie supra-luminaire est la recherche des limites des seuils
d’audition et les limites du fonctionnement suivant la morphologie du patient.
Le seuil subjectif d’inconfort :
Estimation du début d’inconfort et non la recherche de seuil douloureux (déjà vu en cours
d’audioprothèse).
Environ 80 dB pour un normo entendant.
Test de balance de Fowler
Ce test met en évidence le recrutement qui est une distorsion d’intensité.
Un son de même fréquence étant transmis ne alternance dans les deux écouteurs, on recherche
pour une intensité donnée dans l’oreille saine, une sensation d’égale intensité dans l’oreille
malade.
L’augmentation d’intensité nécessaire à l’égalisation des sensations sera plus importante dans
l’oreille malade que dans l’oreille saine. On dit que l’oreille malade recrute.
(Pour les audioprothésistes : on joue sur les dB SL).
On réalise des écoutes grâce à un casque et on prélève.
On met tout cela sur un graphique, en abscisse, les intensités en dB HL de l’oreille gauche, et
en ordonnée les intensités de l’oreille droite.
Il y a recrutement complet, si la ligne se rapproche sans la toucher
Recrutement complet, si elle la rejoint
Et sur recrutement, si elle la traverse.
Tone decay test
Consiste à faire entendre un son continu juste au dessus du seuil d’audibilité et à rechercher si
le son est longtemps perçu ou s’il est nécessaire d’augmenter progressivement l’intensité du
son pour que son audition soit maintenue. Une importante dégradation du seuil traduit une
adaptation pathologique, à distinguer d’une simple fatigabilité, très peu modifiée par l’arrêt
momentané de la stimulation.
5. Audiométrie automatique
L’audiométrie automatique est gérée par le patient lui-même. Pour des fréquences lentes
variables, l’intensité est réglée par le malentendant lui-même, et il appuie si il entend un son
en continu et relâche lorsqu’il entend plus rien.
6. L’audiométrie hautes fréquences
C’est la mesure de l’audition des fréquences supérieures à 8kHz. Elle permet d’étendre
l’exploration du champ auditif sur les fréquences aiguës et d’étudier le fonctionnement des
cellules ciliées de la partie basale de la cochlée.