Découvertes 2
Un siècle de découvertes mathématiques.
* , ** : découvertes considérées comme particulièrement importantes.
Axiomatique, théorie du raisonnement
Montre que l’ensemble de tous les ensembles ne peut
exister (par une contradiction dans le calcul de son
cardinal).
Par un paradoxe ("paradoxe des catalogues"), montre qu’on
ne peut définir en toute liberté des ensembles d’ensembles.
Axiomatique complète de la géométrie plane et spatiale,
sans référence à la notion « commune » de points et droites.
Montre que les axiomes de la géométrie euclidienne sont
exempts de contradiction.
Crise des fondements de la mathématique, retombée des
travaux de Cantor : une approche naïve des ensembles
infinis et de la notion de définition fait apparaître des
contradictions ; on est obligé de prévoir plusieurs niveaux
de langage mathématique (un pour parler des maths, un
pour parler de celui qui parle des maths etc.), et de refuser
le nom d’ensemble à des collections trop vastes.
Crée avec Whitehead un système logique (théorie des types)
pour obvier à ces contradictions.
Montre que les axiomes de certaines géométries non-
euclidiennes (Lobatchevsky) sont exempts de
contradictions.
Par un paradoxe, fait apparaître que toutes les méthodes de
classement des objets mathématiques ne sont pas
nécessairement bonnes.
Axiomatique de la théorie des ensembles.
Enonce l’axiome du choix : étant donné une infinité
d’ensembles, il existe un moyen systématique de
sélectionner un élément dans chacun d’eux ; cet axiome
semble raisonnable et est admis par la majorité des
mathématiciens, mais peut conduire à des paradoxes : des
notions aussi élémentaires que celle de volume deviennent
impossibles à définir correctement.
Intuitionnisme : refuse l’axiomatique de la théorie des
ensembles, l’induction infinie, le tiers-exclu, la
démonstration par l'absurde. But : faire des mathématiques
plus proches de l’intuition commune.
Théorie des modèles : méthodes pour fabriquer une
structure répondant à des axiomes donnés.
Prouve que l’axiome du choix est équivalent à la
proposition : « pour tout a infini, a² = a ».