INFORMATIONS SUR LES HERBICIDES
Luzerne, lotier, haricots mange-tout et secs (y compris
les haricots blancs et rognons), lin, pommes de terre,
tournesol, plantes ligneuses de pépinière et fleurs
annuelles.
Absorption et translocation
Mauvaises herbes sensibles
Absorption par les parties souterraines de la plante
(racines, hypocotyle et graine). Transport vers le haut
jusqu’au point de croissance.
Graminées annuelles - digitaires, échinochloa pied-de-
coq, panic d’automne, folle avoine, sétaire verte,
sétaire glauque et souchet comestible.
Quelques dicotylédones annuelles - spargoute des
champs, chénopode blanc, morelles, amarantes et
stellaire moyenne, lorsque les conditions sont
favorables à la germination et à la croissance.
L’EPTC est métabolisé par les espèces tolérantes lors
de la germination, grâce aux enzymes qui décomposent
l’herbicide. Les réserves alimentaires de la graine
permettent aussi à la plantule de surmonter l’effet
chimique de l’herbicide.
Présemis avec incorporation ou prélevée à l’aide du
système d’irrigation. Peut être dilué dans l’eau ou les
engrais liquides. On peut aussi demander à un
fournisseur d’engrais agréé d’imprégner d’EPTC des
engrais secs. Pour prévenir les pertes de produit et
d’effet désherbant, l’EPTC doit être uniformément
incorporé dans le sol. Régler le matériel d’incorporation
(pulvériseur tandem, cultivateur léger à pattes d’oie ou
vibroculteur) jumelé à une lame niveleuse, de manière
à travailler le sol sur environ 10 cm de profondeur. On
peut aussi irriguer (environ 0,6 cm) pour incorporer le
produit. Lorsque l’application et l’incorporation ont été
faites en deux opérations séparées, l’application devrait
se faire sur un sol sec en surface.
Ne pas exposer les contenants à des températures
supérieures à 40 oC. Tolère des températures aussi
basses que -45 oC.
Ne laisse pas de résidus susceptibles d’endommager
les cultures l’année suivante.
Caractéristiques spécifiques
L’EPTC n’a pas besoin de pluie pour être activé et est peu lessivé par de fortes pluies. Sous des conditions
défavorables de germination, on risque parfois d’observer un froissement et un enroulement des feuilles sur
certaines cultures, habituellement sans effet sur le rendement. Peut être mélangé en cuve avec la métribuzine
pour mieux lutter contre les dicotylédones dans les pommes de terre. Peut être mélangé en réservoir avec
l’éthalfluraline ou la trifluraline pour mieux lutter contre les dicotylédones dans les cultures de haricots (blancs,
mange-tout et rognons). Voir l’étiquette pour connaître les autres mélanges en réservoir possibles et les modes
d’application moins conventionnels.