c = E / VO2
La valeur de c dépend de la nature des aliments oxydés, et varie de 19 kJ/L pour une
alimentation strictement lipidique à 21,25 kJ/L pour une alimentation strictement glucidique.
Pour une valeur de QR (quotient respiratoire = VCO2 / VO2) de 0,83, la valeur habituellement
utilisée pour c est de 20 kJ/L.
Grâce à l’équation ci-dessus, le coefficient thermique de l’oxygène permet de relier le
volume d’oygène consommé, facilement mesurable, à l’énergie produite par l’oxydation des
aliments.
b. L’intensité respiratoire (en L/h/kg) est le volume d’oxygène consommé rapporté à l’unité de
temps et à l’unité de poids. On utilise parfois l’unité de surface (m²) au lieu de l’unité de
poids. L’IR varie avec le sexe (elle est supérieure chez un homme, toutes choses étant
égales par ailleurs), diminue avec l’âge, augmente avec l’activité, à la suite des repas et
quand la température extérieure diminue.
Exercice 1
1. Le signal obtenu en R1 (doc 2) est un potentiel d’action caractérisé par l’inversion
transitoire de la polarité membranaire. Le signal observé en R2 (doc 3) est une
hyperpolarisation de la membrane postsynaptique, c’est-à-dire un potentiel
postsynaptique inhibiteur ou PPSI. Le GABA reproduit les effets de la stimulation en
postsynaptique en créant une hyperpolarisation dont l’amplitude est proportionnelle à la dose
déposée.
Le GABA est donc le neurotransmetteur de la synapse N1-N2, qui est une synapse inhibitrice puisque
le PPSI éloigne la différence de potentiel membranaire du seuil de genèse d’un potentiel d’action à la
zone pilote.
2. Le tableau montre des différences de concentration ionique de part et d’autre de la membrane qui
génèrent des gradients de concentration du milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire pour le
potassium et en sens inverse pour le sodium et le chlore. Le fait que le GABA provoque un flux
chlorique entrant indique que ce neurotransmetteur se fixe sur un récepteur qui déclenche l’ouverture
d’un canal chlorique. L’augmentation de la concentration en anions du milieu intracellulaire augmente
la valeur de la différence de potentiel membranaire, causant une hyperpolarisation.
3. La picrotoxine annule les effets du GABA sur la synapse : c’est un antagoniste de ce
neurotransmetteur. Les benzodiazépines n’ont aucun effet sur la synapse lorsqu’elles sont appliquées
seules, mais potentialisent les effets du GABA sur la synapse.
Exercice 2
Cette réponse immunitaire :
- augmente après réinfection (elle possède une mémoire)
- est passivement transférable par le sérum
- est acquise (il n’existe pas d’anticorps spécifiques avant la première injection)
- est spécifique de l’antigène (elle est sans effet sur S. tiphimurium).
Exercice 3
1. Les souris n’étant pas de même lignée n’expriment pas les mêmes marqueurs CMH.
Les cellules du greffon sont donc reconnues comme non-soi par les cellules
immunitaires du receveur et éliminées.
2. Expérience 1 : la croissance des cellules en culture est moindre en présence des
lymphocytes de la souris greffée car parmi ces cellules se trouvent des lymphocytes
T cytotoxiques spécifiques des marqueurs de la lignée CH3 qui détruisent par
contact direct les cellules rénales. L’animal non greffé n’ayant pas été en contact
avec l’antigène n’a pas produit de lymphocytes spécifiques.
Expérience 2 : le sérum d’une souris immunisée contre les cellules CH3 n’a aucune
action sur les cellules rénales car la f greffe ne déclenche pas de réaction humorale.
3. Toutes les cellules nucléées du donneur expriment les mêmes marqueurs CMH.
Elles peuvent toutes être reconnues par les lymphocytes T cytotoxiques spécifiques
et détruites.