3
N-[3-(2-methoxyethyl)-4,5-dimethyl-1,3-thiazol-2-
ylidene]- 2,2,3,3-tetramethylcyclopropane-
carboxamide
Ce composé agit comme un agoniste synthétique puissant du récepteur cannabinoïde CB2,
avec une affinité de liaison élevée (0,64 nM). La stimulation régulière dudit récepteur
provoque une dépendance dans environ 6 à 10 % des cas. Il est particulièrement sélectif pour
le récepteur CB1 (> 200) et présente un caractère hautement lipophile. Son utilisation peut
induire des hallucinations visuelles et auditives psychotiques. Des difficultés de
compréhension et des sautes d’humeur peuvent se produire. Sa consommation peut entraîner
un étourdissement, une dépression respiratoire, une hypotension, une hypothermie, des
vomissements, une tachycardie, des troubles du mouvement extrapyramidaux ou une
hyperkinésie. Son effet analgésique a été étudié lors d’expériences réalisées sur des animaux,
et pour l’examen PETscan, la détection du récepteur CB2 a aussi été testée, au cours de
l’expérimentation animale.
MXP, methoxyphenidine, 2-
MeO-diphenidine
1-[1-(2-methoxyphenyl)-2-phenylethyl]piperidine
Similaire à la kétamine et à la PCP, le MXP est un composé dissociant puissant au niveau des
récepteurs NMDA. On peut supposer un effet augmentant la concentration de dopamine de
manière similaire aux propos susmentionnés, conduisant à un état de dépendance. Il est
accompagné d’hallucinations intensément dissociatives et désorientantes, ainsi que de
troubles moteurs. Des symptômes d’intoxication semblables à ceux de la PCP, de
l’hypertension, de la tachycardie, des troubles de la perception, des hallucinations, de
l’agitation, de la confusion, de la somnolence, un état comateux occasionnel, du nystagmus,
de l’opisthotonos, de l’amnésie, de la rétention urinaire et des crises d’épilepsie ont été
signalés. Sous son effet, un comportement sans réserve et une prise de risques exagérée
peuvent se produire. Selon la littérature spécialisée, c’est un composé hallucinogène, figurant
sur l’internet sous la désignation de «drogue designer». Plusieurs décès ont été rapportés à la
suite de son utilisation.
3F-phenmetrazine, meta-fluoro-
phenmetrazine, meta-F-
phenmetrazine
2-(3-fluorophenyl)-3-methylmorpholine
Cette substance est un analogue fluoré de la phenmétrazine qui est similaire à l’amphétamine,
mais qui possède un effet un peu moins stimulant. Une utilisation régulière peut entraîner une
addiction. Elle augmente les niveaux de la sérotonine, de la dopamine et de la noradrénaline
dans l’espace intersynaptique, produisant un effet euphorique. Cette substance peut augmenter
l’anxiété et les pulsions sexuelles, tout en accélérant les associations, conjointement à de
nombreux symptômes somatiques qui l’accompagnent (augmentation de la pression artérielle,
augmentation du rythme cardiaque, augmentation de la température corporelle, etc.), pouvant
ainsi conduire à une altération du jugement, à des problèmes de comportement, à des
difficultés de compréhension et à des sautes d’humeur, ou même à des troubles du sommeil
ou à une perte d’appétit. Elle peut conduire à des abus et des effets nocifs équivalents à ceux
de stimulants similaires à l’amphétamine. Son overdose peut induire une psychose.