GRIL Philip Page 5 17/04/2017
Activité 4 : Étincelles de rupture dans un circuit inductif
1° Observer les étincelles et écouter le son produit lorsque l’on
“joue” de cet instrument...
2° Interpréter en expliquant que lors des ouvertures
successives du circuit, le flux magnétique varie très vite et qu’il
apparaît alors une f.é.m; d’auto-induction élevée (e = -/t ;
t 0), l’air s’ionise et devient conducteur ; de la lumière est
émise quand les ions “accélérés” par le champ électrique qui
apparaît cèdent leur énergie à des atomes neutres. Les
craquements entendus sont dus au fait que les ions ont une
vitesse élevée et compriment l’air sur leur passage, des ondes
sonores sont alors émises. C’est en fait de l’énergie
magnétique qui se transforme.
Activité 5 : Dérivation du courant par une bobine : loi de l’auto-induction
1° Réaliser le montage :
GBF sans prise de Terre : 1kHz ; triangles ;
amplitude 10V
R = 3,3kou boite à décade
{L ; r} = {0,1H ;11}
Oscilloscope :
base de temps : 0,2ms/cm
déclenchement sur YA
mode DUAL ( –YB)
YA : 5V/cm
YB : 0,5V/cm
2° Expliquer aux élèves que le courant i dans le circuit est proportionnel à la tension aux bornes de
la résistance et sera visualisé comme YA alors que la tension aux bornes de l’inductance sera
visualisée comme -YB : uAB = uGBF = uAM + uMB = uR + uL
un oscilloscope standard ne pouvant mesurer simultanément que deux d.d.p. par rapport à sa
masse, on observe uAM = uR et uBM = -uL ; en utilisant la fonctionnalité d’inversion de la voie B, on
peut alors observer uL.
3° Observer qu’alors que le courant i est représenté par un signal triangulaire, la tension aux
bornes de la bobine est bien proportionnelle à sa dérivée (qui est un signal rectangulaire), comme
prévu par la loi de l’auto-induction.
4° Faire remarquer que les flèches pour –uL et i sont dans le même sens et que la bobine peut
alors être considérée comme un générateur de f.é.m. e = -uL (en négligeant la résistance interne r
de la bobine : uL = - (e – r.i) en toute rigueur) ; supprimer la sélection de –YB pour visualiser e et
déterminer expérimentalement la constante de proportionnalité k entre e et di/dt et comparer à la
valeur de l’inductance L (k = -L).
On pourra insister sur le fait que pendant que le courant i est croissant, e < 0 implique que la
bobine joue alors le rôle d’un récepteur de f.c.é.m. e’ = -e et transforme de l ‘énergie électrique en
énergie magnétique et que c’est le contraire lorsque i est décroissant : e > 0 ; la bobine est alors
génératrice et transforme de l’énergie magnétique en énergie électrique. Dans les deux cas la loi
de Lenz – Faraday est vérifiée : la f.é.m. auto-induite s’oppose à la variation du courant imposée
par la tension délivrée par le GBF.