Les cellules observées sur le document 4a possèdent une paroi très épaisse (de 10 µm
environ) ; celle-ci est constituée de diverses couches concentriques claires et d’un « ciment »
sombre, liant les différentes cellules entre elles. Le détail de la paroi proposé par le document
4b présente les fibrilles de cellulose disposées avec des orientations définies qui changent
rythmiquement d’une strate à l’autre. On peut formuler l’hypothèse qu’il s’agit là d’une paroi
secondaire. Cette disposition des fibrilles augmente les propriétés de résistance des cellules et
permet la fonction de soutien du tissu.
Document 5a : les cellules épidermiques sont jointives, la vacuole turgescente plaque la
membrane plasmique contre la paroi.
Document 5b : après plasmolyse et traitement enzymatique, destiné à faire disparaître la paroi,
la cellule adopte une forme parfaitement sphérique. L’ablation de la paroi entraîne la perte de
la forme de la cellule et de la cohésion tissulaire.
Les protoplastes obtenus doivent être maintenus dans une solution isotonique pour ne pas être
lysés, la paroi confère un cadre rigide à la cellule, jouant le rôle d’un « exocytosquelette ».
Document 6 :
On constate que plus la branche est âgée, plus les microfibrilles de cellulose s’alignent dans
l’axe de celle-ci lorsque l’on s’éloigne du tronc assurant une plus grande rigidité de l’organe
et lui permettant de ne pas ployer sous son propre poids. En revanche la base de la branche
garde elle une certaine flexibilité, permise par la disposition transverse des fibres de cellulose.
La disposition des fibres de cellulose et l’épaisseur des dépôts jouent un rôle fondamental
pour conférer résistance, élasticité et flexibilité.
Les propriétés de résistance de la paroi végétale s’observent à tous les niveaux d’organisation
(cellule, tissu, organe) ; la paroi assure des fonctions de soutien indispensables en milieu
terrestre où la gravité est importante.
La cellule végétale est ainsi entourée par une matrice qui assure une cohésion avec les cellules
limitrophes, qui procure forme et cadre protecteur. Cependant, on peut s’interroger sur les
possibilités pour la cellule de déformation et de croissance dans ce contexte.
Thème 3
Document 7 :
L’auxine stimule la croissance de l’hypocotyle, d’un facteur 4 au bout de 2 heures,
l’augmentation est brutale mais après un temps de latence de 15-20mn environ ce qui suggère
l’existence de mécanismes complexes. Conjointement, en présence d’auxine, les échantillons
stimulés provoquent une diminution du pH environnant vraisemblablement due à une
sécrétion d’ions H+ par le cytoplasme vers le milieu extracellulaire. Le temps de latence plus
court (8-10mn) permet de formuler l’hypothèse que la diminution de pH précède l’élongation.
Document 8 :
L’expérience confirme le fait qu’un pH acide appliqué de manière exogène peut à lui seul
stimuler la croissance, la baisse de pH est donc la cause de l’élongation.
Le pH légèrement acide provoque une augmentation de la croissance importante et durable
alors qu’un pH très acide de 3 provoque une nette augmentation mais non durable ; on