L’Amitié entre artistes L amitié entre les artistes ne furent pas la préoccupation première des premiers peintres, sculpteur ou architectes que l’on a considérés comme tel. C'est-à-dire les artistes de la Renaissance. Leur relation fut plutôt marquée par la rivalité entres les différents ateliers des plus grand comme par exemple Michelangelo, Donatello, Masaccio et bien d’autres encore. Ces ateliers entraient, durant des concours organisés par les commanditaires, pour réaliser les plus grands projets tels le dôme de Florence et la basilique de Saint Pierre à Rome. � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Cette période coïncide avec l’arrivée de l’artiste star. Car c’est à cette période que les artistes commencent à être aussi connu et respecté. On commence à écrire dans le détail la biographie de très grand nombres d’artistes, Un des meilleurs exemples serait surement : La vie des peintres de Giorgio Vasari. Ce livre traite de la vie des plus grands peintres de la période de la renaissance italienne. A travers ce cas de figure, on pourrait croire que le vingtième siècle vit la rivalité entre peintres et artistes qui se renforce encore d’avantage. En effet, la fin du dix neuvième et du vingtième siècle voit l’arrivée de l’artiste star avec des figures érigées en tant que dieu vivant. Ce fut le cas par exemple pour Baudelaire Frank lloyd Wright, Pollock, Warhol et bien sur Picasso. Mais c’est certainement aussi à cette période que l’on voit le plus grand nombre de collaboration entre des amis artistes, qui se regroupent au sein de groupe très structuré comme par exemple les futuristes. Ces derniers, comme beaucoup d’autres mouvements artistiques, publieront leur propre manifeste qui annoncera leurs attentions artistiques. Ces derniers, comme beaucoup d’autres mouvements artistiques, publieront leur propre manifeste qui annoncera leurs attentions artistiques communes. Pour l’exemple voici un extrait du manifeste futuriste qui à été écrit par Marinetti et qui fut publié par le Figaro le 20 février 1909. « 1. Nous voulons chanter l'amour du danger, l'habitude de l'énergie et de la témérité. 2. Les éléments essentiels de notre poésie seront le courage, l'audace, et la révolte. 3. La littérature ayant jusqu'ici magnifié l'immobilité pensive, l'extase et le sommeil, nous voulons exalter le mouvement agressif, l'insomnie fiévreuse, le pas gymnastique, le saut périlleux, la gifle et le coup de poing. 4. Nous déclarons que la splendeur du monde s'est enrichie d'une beauté nouvelle: la beauté de la vitesse. Une automobile de course avec son coffre orné de gros tuyaux tels des serpents à l'haleine explosive... une automobile rugissante, qui a l'air de courir sur de la mitraille, est plus belle que la victoire de Samothrace 5. Nous voulons chanter l'homme qui tient le volant dont la tige idéale traverse la terre, lancée elle-même sur le circuit de son orbite... C'est en Italie que nous lançons ce manifeste de violence culbutante et incendiaire, par lequel nous fondons aujourd'hui le Futurisme parce que nous voulons délivrer l'Italie de sa gangrène d'archéologues, de cicérones et d'antiquaires » Et voici une oeuvre de Marinetti appelée Zang tumb tumb Et voici le groupe futuriste : Mais on peut trouver d’autre exemple d’amitié entre artiste comme par exemple celle qui unit les deux fauvistes Matisse et Derain. Les deux hommes se sot rencontrés à l’académie Carrière, qui été une école de peinture ouverte par le peintre Carrière en 1898. Les deux hommes s’entendent très bien et collaborent très vit e ensemble, ils partagent la plupart du temps les mêmes centre de recherche artistique, comme par exemple nous pouvons le voir dans cette lettre de Derain à Matisse, écrite le 2 août 1906, « ... Ici les paysages sont très jolis la lumière est plutôt plus claire qu’à Collioure mais aussi douce. Seul le paysage n’est pas aussi pittoresque, pas aussi italien que celui de Collioure. Cependant derrière il y a de hautes montagnes de craie couvertes de bois de sapins qui sont superbes de sauvagerie et de luminosité. » Leur amitié se traduit aussi dans les sujets de leurs tableaux, qui sont bien souvent très proches : à droite on peut voir un tableau de Derain : Le port de Collioure et à gauche, celui de Matisse : les bateaux de Collioure On peut trouver le même type d’exemple chez Braque et Picasso, qui se rencontrent en 1907, présenté l’un à l’autre par Apollinaire. là aussi on trouve les même complicité artistique chez les deux hommes comme nous le montre la réflexion de Braque : Nous cherchons à exprimer la réalité avec des matériaux que nous ne savions pas manier, et que nous apprécions précisément parce que nous savions que leur aide n’étaient pas indispensable, et qu’il n’étaient pas les meilleurs ni les mieux adaptés : » Picasso fait écho à la réflexion de Braque lorsqu’il nous dit : « La mise au point de la couleur est arrivée avec les papiers collés…là, on est arriver à dissocier la couleur de la forme, et à voir son indépendance par rapport à la forme car c’était ça la grande affaire. » . D’un point de vue visuel on peut se rendre compte à quelle point Braque et Picasso sont proche l’un de l’autre. A Gauche Le tableau de Braque Violon et pipe, le quotidien, et à droite, l’oeuvre de Picasso : Bouteille, verre et violon Mais un des meilleurs exemples d’amitié entre artiste peut être illustré par l’exemple de Hains et Villeglé. Les deux artistes plasticiens se rencontre à l’école des Beaux Arts de Rennes dans les années quarante, les deux amis se sentent tellement proche artistiquement et humainement que biens souvent ils réaliseront leurs oeuvres à deux mains. Ils créent ensembles des œuvres telles qu’Hepérile éclaté : En 1953, Raymond Hains et Jacques Villeglé éclatent la typographie d'un livre publié par P.A.B. trois ans plus tôt, Hepérile. Celui-ci renferme dans ses cinq centimètres de côté un court poème éponyme de Bryen. Le texte est passé au travers d'une machine, l'hypnagogoscope, procédé optique de déformation de l'image. L’Hépérile éclatée Mais comme dans toutes les relations amicales, il arrive que les amitiés entre artiste se terminent mal. Ce fut le cas pour le groupe des lettristes fondé à Paris dans les années cinquante. Suite à des divergences d’opinions au sein du mouvement, le groupe éclatera peu après. Chacun des lettristes suivra sa propre voix artistique, tout en restant le plus possible éloignés des collègues.