Politique économique
Elle représente l'ensemble des interventions des pouvoirs publics dans l'économie. La responsabilité
de cette politique elle n'incombe pas seulement au ministère de l'économie et des finances mais
également d'autres ministères ( par exemple celui de l'emploi/ des PME / du commerce). Dans le
cadre de la décentralisation (plus de pouvoirs aux collectivités) dans ce cadre de plus en plus de
compétences en matière économique sont transférées aux collectivité locales. Enfin la politique
économique de la France incombe au gouvernement français mais aussi aux autorités supra
nationales ( par exemple la commission de Bruxelles et les conseils européens).
2 types d'économie :
Les politiques macro économiques ont pour but de réguler l'activité économique. Et dont les
objectifs sont résumés par la formule du carré magique de nicolas caldor : la croissance
économique, l'emploi, la stabilité des prix et l'équilibre extérieur( exportaion / commerce extérieur).
Pour réaliser cette politique et pour la réguler on utilisera 2 politiques :
monétaire
budgétaire
Les politiques structurelles, de part leurs noms ont pour but d'agir sur les structures de l'économie,
c'est à dire son potentiel de ressources (humaine/ de production). (par exemple politique R&D ou
celle de formation). Les politiques structurelles sont plutôt de types micro économique car elles
cherchent à orienter les comportements économique individuel.
I Les politiques macro-économique:
A- les 4 formules du carré magique:
1) Première formule :la croissance économique:
Elle se mesure par l'augmentation annuelle de son PIB en pourcentage. Ce dernier est la valeur de la
production totale des biens et services au cours d'une année. Donc un indicateur de richesse, dans la
mesure où les biens et services produit sont à la disposition des habitants de ce pays. L'activité de
production donne lieu à distribution de revenus. Il y a différents revenus:
les salaires
les intérêts des banques
les impôts
les dividendes que l'ont va remettre aux actionnaires
Les bénéfices d'une entreprise à elle même
La croissance constitue l'une des préoccupation principale d'un pays riche, quand le taux de
croissance est faible cela va forcement poser des problèmes en terme d'emploi. Car pas beaucoup de
demande donc pas beaucoup d'embauche et augmentation du chômage et donc du financement du
système sociale.
La croissance économique est la principale caractéristique des économies modernes, ces dernières
sont devenues réellement marchandes avec le développement des industries. Elles s'opposent donc
ainsi aux sociétés traditionnelle à dominante agricole parce que les besoins sont stables d'une
génération à une autres. Toutes les économies modernes se traduisent pas un développement
continue des moyens de production et de la valeur produite par chaque individu (gain de
productivité).
2) croissance économique et emploi:
La croissance est nécessaire en raison de la croissance démographique.
Exemple: Si le PIB augmente moins vite que la population, la richesse moyenne par habitant va
diminuer. Le PIB est un déterminant essentiel de la création d'emploi, cette dernière est
indispensable lorsque la population active augmente. Le niveau de production détermine le niveau
d'emploi. En raison des gains de productivité, il faut aborder la relation entre croissance et emploi :
la question est de savoir si la croissance fait l'emploi ou si l'emploi fait la croissance.
En fait cela marche dans les 2 sens: relation réciproque.
La croissance donc la production crée des emplois car il faut produire donc on embauche.
Les emplois fond qu'il y aura plus de revenus, ces derniers entraine la demande et la consommation
et donc la production et donc la croissance.
La croissance éco redémarre en général pour une cause extérieur par exemple en raison de
l'amélioration de la conjoncture internationale qui va améliorer nos exportations.
3) croissance économique et répartition
Le PIB peut masquer des inégalités de revenus, les agents économiques sont inégalement productifs
donc obtiennent des revenus différents, et la politique économique peut alors se fixer comme
objectif une certaine redistribution des revenus (impôts, fiscalité, cotisation sociale).
La relation entre création et répartition des richesses et double.
Une répartition inégalitaire peut pénaliser la création de richesses car elle peut être une source de
conflits sociaux. A l'inverse une forte redistribution des revenus peut réduire l'incitation à produire
et à créer de la richesse (laffer: « trop d'impôts tue l'impôts »). lorsque les recettes fiscales
augmentent augmentent simplement parce que le taux d'imposition augmente et dans une phase
deux les recettes fiscales vont diminuer malgré la hausse du taux d'imposition.
Il vaut mieux avoir plus d'agent économique qui payent des impôts avec un taux normal, que peu
d'agent économique avec un fort taux d'imposition. De plus les entreprises délocalisent ou ferment
(communisme primaire : « Exemple de l'ex URSS où trop d'imposition n'incite pas à produire
d'avantage »).
L'état doit faire en sorte d'incité les agents économiques à produire en limitant les inégalités.
2) deuxième formule : L'emploi:
Le niveau d'emploi d'un pays fait parti des sources de sa richesse, le sous emploi se caractérise par
le chômage ou du temps partiel subit a un coût individuel à travers la perte de chaque individu mais
aussi collectif à travers l'indemnisation des chômeurs.
La situation d'un pays peut être analysée à l'aide de 3 indicateurs:
le taux d'emploi
le taux d'activité
le taux de chômage
définitions:
Population active: les personnes en âge de travailler et les personnes qui cherchent un emploi
rémunéré. Celles qui ont un emploi: population active occupée( entre 15 et 64 ans). Celle en
recherche : la population inoccupée.
Le taux d'emploi représente la part de la population en âge de travailler qui occupe un emploi =
nombre d'actif occupé / sur population total.
Le taux d'activité : nombre d'actif / sur la population total
le taux de chômage : part des chômeurs cad des actifs non occupés / part la population active
Les objectifs en matière d'emploi:
Notre taux d'emploi est environ égale à 63%, c'est à dire que sur 100 personnes en âge de travailler
63 ont un emploi. Taux assez faible, pour deux raisons:
car le taux d'activité est faible environ 69%
notre taux de chômage est élevé autour de 9%
La France ainsi que les autres pays de l'UE cherchent à augmenter leurs taux d'emplois, il faut
également augmenter le taux d'activité par exemple les services à la personne se sont beaucoup
développés.
3) Troisième formule: La stabilité des prix:
Elle améliore la prise de décisions des agents économiques en réduisant l'incertitude qui peut
affecter les recettes et les dépenses.
L'inflation, c'est à dire l'augmentation annuelle et en pourcentage du niveau général des prix, vient
perturber les calculs des agents économiques. Il en découle de nombreuses erreurs de prévisions et
une réticence à investir. Notre économie peut accepter un niveau raisonnable d'inflation, mais une
inflation trop forte doit être combattue car si notre monnaie perd de la valeur c'est notre pouvoir
d'achat qui baisse.
Les avantages et inconvénient de l'inflation :
Elle avantage les emprunteur et donc ne pénalise pas tout le monde. Par exemple si on emprunt 100
euro à l'échéance d'un an alors la valeur sera supérieure. En revanche elle pénalise tous les agents
dont les revenus sont fixes. Sur le plan macro économique elle va diminuer le pouvoir d'achat donc
pénaliser la demande et donc pénaliser la croissance.
Si on augmente les prix intérieurs, l'inflation va diminuer la compétitivité de nos produits à
l'exportation.
Avant avec le franc on pouvait réguler selon les besoins alors que maintenant avec l'euro il y a une
harmonisation avec les autres pays, ce qui pause la question ( la france perd-elle à être dans l'UE).
Plusieurs raisons à l'inflation:
l'inflation par la demande : sur un marché si la demande est inférieur à l'offre cela va faire
augmenter les prix.
L'inflation par les couts : lorsque les couts de revient de service et des biens augmentent
alors le prix de vente augmente.
L'inflation importée, les prix des biens et services importés peuvent augmenter parce qu'il y
a de l'inflation chez nos pays fournisseurs, mais aussi dans cas où notre taux d'échange se
dégrade donc quand notre monnaie perd de la valeur.
En france l'inflation est stable depuis les années 80. Sauf l'année du passage à l'euro....
On précise aussi, que les prix de l'immobilier ont fortement augmentés depuis 5 ans mais ne sont
pas intégrés aux calculs de l'inflation ce dernier ne relevant que des prix à la consommation et non à
la construction.
La forte montée du prix du pétrole ne s'est pas propagée dans toute l'économie.
4) Quatrième formule : l'équilibre extérieur:
Les pays ont pour objectif de ne pas être dépendant de l'extérieur sur le plan financier. Ils vont donc
rechercher l'équilibre de leurs balances des transactions courantes.
Les objectifs de l'équilibre extérieur, le calcul favorable et lorsqu'un pays a un excédent de sa
balance car il pourra alors le placer ou l'investir à l'étranger, ce qui lui rapportera des revenus (
intérêts / dividendes.
Inversement un pays qui n'arrive pas lui même à financer ses transactions courante doit comporter
sur l'entré de capitaux étrangers et doit donc rester attractif en augmentant ses intérêt pour que les
placements se fasses chez lui.
Depuis 2;3 ans la France a le déficit courant et donc finance une partie de ses opérations grâce à
l'épargne des pays du reste du monde.
Il faut remarquer que la poursuite de ces 4 formules est quasiment impossible ( les 4
simultanément) dans la mesure où ils sont en parti contradictoire, d'où le qualificatif « magique ».
Par exemple: la lutte contre l'inflation par une hausse du taux d'intérêt peut pénaliser
l'investissement intérieur, donc la demande, donc la croissance, donc l'emploi.
Les autorités se sont réparties les objectifs, et ont définies des priorités, par exemple l'ojectif de
stabilité des prix incombe à la banque cenrale européenne ( BCE).
Les 3 autres objectifs sont plus du ressort des divers gouvernements.
Part ailleurs, à ces 4 objectifs du carré magique on peut ajouté la volonté des gouvernements de
limiter le déficit public et l'endettement de l'état et depuis 74 chaque année l'Etat a son budget en
déficit c'est à dire que les dépenses sont supérieurs aux recettes, elle doit donc emprunter toujours
plus en émettant des titres, les charges d'intérêt représente le 3ème poste de dépense de l'Etat ( les
causes de ce déficit.....).
La volonté de limiter ce déficit n'a pas était suivit par des faits parce que les dépenses publiques ne
sont pas réduite et surtout parce que les recettes de l'état stagne en raison du peu de dynamisme de
l'économie.
B) les objectifs prioritaires :
Parmi les 4 objectifs du carré, il y a des priorités et elles évoluent. Jusque dans les année 70, les
gouvernements pouvaient se permettre de sacrifier la stabilité des prix au profit de l'emploi, mais
cet arbitrage fonctionne mal aujourd'hui.
1er cas lorsque le chômage diminue, la demande augmente et peut ne pas être suivit pas l'offre, il y
a un risque d'augmentation des prix.
Lorsque le chômage augmente les revendications salariales ont tendance à diminuer et
l'augmentation des prix à stagner.
Cela implique donc que les gouvernement doivent choisir entre chômage et inflation.
On a assisté à une alternance de politiques que l'on a appelé stop and go.
Dans les années 70 ont a constaté plus de chômage et plus d'inflation et ce phénomène est la
Stagflation (quand + de chômage et + d'inflation). En 83 le gouvernement a décidé de ne plus
indexer les hausses de salaire sur le taux d'inflation. Le taux d'inflation a donc baissé rapidement.
C) les deux principales politiques macro économique:
La politique monétaire et la budgétaire.
1) la politique budgétaire:
Elle permet à l'Etat d'agir par son budget sur la demande et sur l'offre. Celle ci va en effet selon le
niveau des dépenses et des recettes budgétaire déterminer les effets.
Cette politique budgétaire elle constitue l'approche économique qui développe des analyses
contradictoire voir opposée.
Les différentes approches de la politique budgétaire:
a) l'analyse libérale:
pour les économistes libéraux et néo-classique, le rôle de l'Etat doit être minimum car toute action
de politique budgétaire est inefficace. La politique budgétaire a pour effet de perturber le
fonctionnement du marché car elle réduit la capacité d'offre provenant des entreprises. Dans cette
analyse l'Etat doit être un Etat gendarme qui n'assure que les fonctions de justice, sécurités, et
protection du territoire.
b) L'analyse keynésienne:
Selon Keynes les mécanismes économiques ne s'explique pas par des comportements individuels,
donc pas au niveau micro mais au niveau macro, mais par des grandeurs comme les niveaux de
revenus, de production et de consommation. A cela la politique budgétaire va permettre de stimuler
la demande par la distribution de revenus supplémentaires et d'augmenter l'investissement des
entreprises par des subventions et des allègements fiscaux.
Les instruments de la politique budgétaire:
a) la politique de relance:
Elle est issue de l'analyse keynésienne, et donc préconise une stimulation de la demande en
favorisant la consommation et les salaires, en effet le libre jeu du marché n'assurant pas le plein
emploi. (plutôt adapté en période de crise)
b) la politique de rigueur:
Plutôt en période de sur-chauffe cad où le niveau de la demande est supérieur à celui de l'offre.
Le but de cette politique est donc de réduire la demande.
Donc avec une réduction des dépenses publiques ou/et réduire des impôts ce qui entraine une
réduction de la demande globale et donc une réduction de la croissance économique, ce qui arrive à
demande = offre et donc une stabilité du marché.
4) les intérêts et les limites de la politique budgétaire:
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