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Apocalypse 16
Chapitres 15 et 16
Samedi 2 avril 2005
Nous sommes allés ces jours-ci à G… avec ma sœur et son mari visiter un village qui a reçu les visites,
les explications, les éclairages, le catéchisme de la Sainte Vierge pendant le Concile Vatican II.
Entre le premier et le dernier jour de Lourdes, entre le 11 février et le 16 juillet, de même qu’entre le 13
mai et le 13 octobre à Fatima, on peu décompter 153 jours ( symbolisant le temps de l’Eglise du Pape ) de
visitation mariale. A G…, les 1290 jours de visitation représentent, comme nous l’avons vu en lisant
l’Apocalypse, le temps de la grande tribulation, de la grande purification, de la grande épreuve. Les quatre
petites jeunes filles étaient soulevées par Notre Dame du Mont Carmel, la Vierge du prophète Elie, la Vierge du
Carmel qui leur apparaissait et leur expliquait tout cela. Elle était très gentille avec eux. Elle vivait avec eux
pendant 1290 jours comme une prophétie de sa présence réconfortante et simple avec nous pendant la durée de
la ts grande tribulation du bouleversement de la terre. Marie était tout le temps, à tel point que les gens s’y
étaient habitués et qu’ils ont été tout surpris quand ça a été fini. A cette époque là, le Pape était le bon Pape Jean,
le Pape Jean XXIII qui disait : « Comme je voudrais aller chez chacun d’entre vous, les malades, vous
caresser », et tout le monde pleurait. Sa voix était très touchante, il était très touchant et très drôle. La Vierge
disait : « Quand ce pape-ci [Jean XXIII] va mourir, il y en aura encore trois autres, et après c’est la fin des
temps ». Nous arrivons au chapitre 15 de l’Apocalypse. Ce sera quand, le chapitre 15 de l’Apocalypse ? Il y a eu
Paul VI, Jean Paul Ier, Jean Paul II. Quand un pape va au ciel, ce n’est pas un drame, mais ici c’est un peu
différent, parce qu’après, un pape nouveau vient, c'est sûr, mais avec la disparition de ce dernier, une mission
inconnue de l'Eglise va faire éclater ses filets, sans qu'ils se déchirent. Vous connaissez le testament du Pape
Jean Paul II, quand nous avons fêté l’an dernier son 25ème anniversaire de pontificat, il a dit, et je trouve inouï
que personne ne l’ait relevé : « Nous n’attendons désormais plus qu’une intervention directe de Dieu ». C’est le
contraire de la proclamation de l’Eglise pendant 2000 ans. La proclamation de l’Eglise dit que Dieu passe par
l’Eglise, par les saints, par des intermédiaires.
Ceux qui n’aiment pas Dieu ont peur. Mais il faut bien qu’à un moment l’amour de Dieu s’exprime,
puisque Dieu vient sauver ses enfants. Il ne faut quand même pas que l’ensemble de la communauté humaine se
laisse avaler par le serpent. Alors Dieu intervient, Dieu est mort pour nous sauver et Il ne nous laissera pas dans
la gueule du serpent, du dragon ou de la panthère, dans les entrailles de la bête qui sort de la terre.
Raison de plus pour continuer à lire l’Apocalypse ! En quoi va donc consister cette intervention directe
de Dieu ? Nous en étions arrivés à ce fait que c’est l’heure.
Nous avons trois Rédempteurs : Dieu est notre Rédempteur, un seul Dieu en trois Personnes (le Père, le
Verbe et l’Esprit Saint). Le Verbe ne cesse d’épouser Celui dont Il est la moitié, ou plus exactement dont Il est
l’entier: Ce mouvement sponsal appartient à Jésus, cette relation éternelle est Personne de la Très Sainte Trinité.
Cette Personne s’est incarnée, ne cessant d’épouser ce qui devient tout pour Lui. Quand Il nous voit, Il nous
épouse, Il donne tout et Il disparaît pour que tout de Lui nous soit donné. Dans la Très Sainte Trinité, Ils sont
trois et Ils nous sauvent à travers Jésus de Nazareth. Jésus de Nazareth ressuscite d’entre les morts, s'assied à la
droite de Dieu le Père: De là, Il reste Rédempteur qu’en tant qu’époux : en épousant, en aimant. Il a pris corps,
chair, sang, lumière humaine, intériorité vaste et en même temps très précise de son âme humaine, esprit humain,
affectivité, capacité d’extase humaine, liberté humaine : Il a les huit, en plus de sa divinité qu’Il a en partage
avec le Père et le Saint Esprit. Il lui manque cependant quelque chose, parce qu’Il n'est que masculin en son
humanité assumée : de sorte que l'extension intégrale de la rédemption ne peut s’opérer qu'en assumant le
complément de ce qu’Il n’a pas. Voilà le fond de la Volonté du Père: l’amour intégral comme origine de la
rédemption, comme origine de la gloire, exige une corédemptrice. L’homme tout entier en Dieu doit nous
sauver, Dieu tout entier doit nous sauver. Mais si Jésus est tout seul, ce n’est pas l’humanité intégrale. Il faut
l’homme et la femme. Il y a donc un lien de nécessité (retenons bien la formule) entre la Résurrection du Christ
et l’Assomption de la Vierge.
Seulement Marie avait été accordée en mariage à un homme de la maison de David appelé Joseph.
Dans la Très Sainte Trinité un seul amour surabonde en trois Personnes. Il manque donc encore quelque
chose si nous voulons que ce soit avec toute sa gloire que Dieu nous reprenne dans un amour nouveau. Voilà
pourquoi il y a un lien de nécessité entre la résurrection de Jésus, l’assomption de Marie et la résurrection en
gloire de Joseph. Joseph, gloire du Père: Personnellement, voilà ce que je verrai volontiers comme fond
explicatif de ce que représente le mystère de la coupe de l’Apocalypse.
Nous allons le lire ensemble encore : "Heureux celui qui lit, c’est-à-dire ceux qui entendent les
paroles de ce livre".
2
Nous avions vu au chapitre quatorze l’heure de la fin.
Jésus avait dit aux juifs : Le Temple est la maison de mon Père. Jean précise: Il parlait de son corps.
Du temple, c’est-à-dire du corps dans le ciel glorieux, de l’intérieur du Père, est sorti quelque chose de
créé et glorieux : le ciel s’est ouvert, il en est sorti une créature, un messager, qui a dit : C’est l’heure, jette ta
faucille.
L’Epître ( Corinthiens 15 ) nous dit que Jésus s’est assis à la droite du Père jusqu’à ce qu’Il ait mis tous
ses ennemis sous ses pieds, et lorsqu’Il aura mis tous ses ennemis sous ses pieds, Il remettra tout ce qu’Il a à son
Père, toute autorité à Dieu son Père. Il le fera avec toute son humanité : cela passera bien aussi par la médiation
de Joseph glorifié ( sinon cela voudrait dire que dans l’incarnation de Jésus glorifié il manquerait quelque chose
à cette remise de tout Lui-même entre les mains du Père ). C’est pour cela qu’il y a un lien de nécessité entre le
retour glorieux du Christ et la résurrection de Joseph, sans laquelle la fin des temps ne peut commencer, les
temps derniers ne peuvent proclamer sa victoire, sans laquelle il n’y a pas l’heure marquant leur point final aux
trois bêtes de l’Apocalypse.
Il faut comprendre que nous sommes dans un temps nous avons beaucoup perdu le sens du péché.
Vous avez entendu parler du Père Teilhard de Chardin, paléontologue, qui a fait un magnifique poème pour
montrer que le Christ est le plérôme, l’aboutissement, la floraison de toute la création. Tout va s’épanouir dans le
Christ, tout s’explique dans cet épanouissement du Christ, la Création est le Christ. Pour l’expliquer, il montre
que tout évolue vers cet épanouissement christique. Cet évolutionnisme montre que tout le christianisme se
montre par le côté de la fin, dont le Christ est la fleur : le soleil de toute la création évolue vers le dépassement
d'une téléonomie extraordinaire. C’est un joli poème, mais c’est faux, car le monde, de lui-même, évolue vers la
bête: l’évolution évolue vers le tartare… Et c’est pour cela que Dieu a pris chair pour nous sauver. A cause de
Teilhard de Chardin, à cause de ceux qui l'ont promu au rang théologique, on va dire aux enfants dans le
catéchisme : « Pourquoi avoir basé, enseigné, communiqué la lumière surnaturelle de la foi, l’amour de la Très
Sainte Trinité dans l’unité de la grâce sanctifiante sur la base du péché ? C’est fini, on a fait cela pendant 2000
ans, il faut arrêter. Pourquoi apprendre aux gens à se prosterner comme des esclaves, alors que le christianisme
est libération ? Certes, il faut être humble, mais l’humiliation devant Dieu?! Dieu ne nous humilie pas! Ce qu’il
y a de grand en Dieu, découvrons-le dans un Christ qui fait tout fleurir dans la création. C’est ce qu’Il nous
donne qui est grand. Ne dites pas qu’il y a le péché originel, qu'Il est venu pour cela, nous en sauver et être
crucifié. C’est bien abaisser le Bon Dieu, abaisser le Christ, abaisser la splendeur que le Christ apporte ! »
La grandeur du christianisme, la grandeur de Jésus, l’Incarnation viendrait de notre péché ? Eh bien oui !
Le péché blesse l’amour de Dieu Lui-même dans son propre sein éternel. Dans la balance, un seul péché a plus
de poids que toute la gloire christique de toute la création, parce que le péché pénètre à l’intérieur de Dieu, tandis
que la création reste une œuvre ad extra, et Dieu est plus grand que son œuvre, tandis que le péché l'atteint ad
intra parce que Dieu nous aime en "participation de sa vie".
Le Pape Jean Paul II a révolutionné la notion de péché en faisant la lumière sur ce fait que le monde s'est
laissé enchaîner dans des "structures de péché": il faut que le monde sache que le péché est devenu une structure,
que le mode humain s'est structuré en possession de mal. L’humanité toute entière est entièrement engloutie dans
les structures du péché, plus particulièrement la culture de mort. Jean XXIII n’avait pas dit cela, ni Paul VI, ni
Pie XII qui pourtant était fort audacieux dans sa vision des luttes collectives contre l'Ennemi du genre humain.
Ce nouveau langage indique quelque chose de la fin: Le Bon Dieu va venir, précédé de la vision du trône céleste
de la Jérusalem glorieuse, voix d'une humanité intégrale glorifiée. Le péché est collectif? L’humanité ne voit
même plus le mal qui la structure et la possède? Il va falloir faire sauter ce mal qui lui est intérieur, lui rendre
une liberté nouvelle.
Ils sont trois à décider cela. Le chapitre quatorze suggère merveilleusement cette trinité d’humanité
intégrale glorifiée: Jésus-Marie-Joseph glorifiés. Tous trois UN dans la manifestation de l'Heure, un dans
l'amour sauveur : trois corédempteurs, et coglorificateurs. De là, le septième signe apparaît. Avec eux, nous
clôturons merveilleusement les sept signes de l'Apocalypse.
Chapitre 15 : Je vis dans le ciel encore un autre signe, grand et merveilleux.
L’eucharistie est un "signe sensible et efficace". Tous les sacrements sont des "signes vivants du
Seigneur". Le sacrement de Baptême est un "signe vivant de la Mort et de la résurrection du Christ". Tous les
signes de l’Apocalypse sont des signes vivants. Un très joli travail à faire consisterait à dévoiler quel est le fruit
du sacrement qui se cache derrière chacun des sept signes de l'Apocalypse. Voici le dernier :
3
"Sept anges" [l’ange parfait, l’ange absolu] portant "sept plaies" [la plaie à l’état absolu, la plaie
totale, l’ultime] puisqu’ils doivent consommer la colère de Dieu. Et je vis comme une mer de cristal mêlée
de feu. La Bible nous décrit trois fois cette "mer cristalline". La première fois dans l’Exode, chapitre 24, quand
le peuple d’Israël, terrorisé par la voix de tonnerre de Dieu, regarde Moïse monter sur le sommet de la Montagne
en emportant avec lui soixante-dix sages d’Israël; ils arrivent sur le Sinaï, une mer de cristal, comme un
pavement de saphir "créé de ciel transparent" et flamboyant les portent dans sa Lumière; Adonaï Elohim établit
avec eux sa Présence, sur le grand pavement, et Moïse parle avec Lui; le saphir est d’un bleu très transparent,
mais très foncé et très vaste.
Quand vous voyez un saphir dans l’Apocalypse, plongez-vous dedans, et vous allez voir qu’il est plus
vaste que les océans atlantique et pacifique. Quand vous voulez faire oraison avec l’Apocalypse, mettez-vous
dans ce "saphir d'apocalypse". Le saphir est solide, mais étant enflammé il est subtil. Venant de la gloire il vous
donne l’agilité, vous êtes dans la vastitude du saphir. La sardoine, le trône du re, le corps glorieux de Joseph,
est plutôt verdoyant. Et ici la mer de cristal transparente : le cristal est comme le diamant, mais très fragile et
délicat comme le cristal, replendit des couleurs de ses flammes, comme des couleurs du soleil, vaste, plein de
feu, et il sonne en chantant comme le cristal. Quand vous mêlez du bleu (une mer de cristal, l’Immaculée
Conception glorifiée remplie du feu du Saint Esprit) avec du jaune, ça donne du vert. Et la flamme a consumé
l'union, c’est pourquoi il y a des petites taches partout dans la sardoine du trône du Père. Ce ne sont pas des
taches sales, mais des taches nocturnes, parce que la nuit y a été assumée.
Et je vis comme une mer de cristal mêlée de feu, et ceux qui ont triomphé de la bête, de
son image et du chiffre de son nom, étaient debout sur cette mer de cristal. S’accompagnant des
harpes de Dieu, ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau,
en disant : grandes, merveilleuses sont tes œuvres, Seigneur, Dieu, Maître de tout. Justes et
droites sont tes voies, ô Roi des nations. Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ?
Car tu es seul Saint, tous les païens viendront se prosterner devant toi, parce que tu as fait
éclater tes jugements.
Quand ils ont traversé la mer rouge, que tous les Egyptiens y furent engloutis, les fils d'Israël
chantèrent le cantique de Marie, sœur de Moïse et d’Aaron : Chantez le Seigneur car Il a fait éclater
sa gloire. Chant de victoire…
A partir du moment où nous marchons sur le pavement et la voie de la Sainte Famille
glorieuse, nous touchons l’Heure de la victoire, nous sommes relevés sur leur mer de cristal avec ceux
qui ne se sont pas laissés marquer par le chiffre de la bête ou au nombre de son nom. C'est par la
médiation de ceux qui sont sur la terre et qui répondent par des chants de victoire à l’heure tragique
qu’il peut y avoir l’ouverture du chapitre qui vient.
L’Eglise du ciel, Jésus-Marie-Joseph, et l’Eglise de la terre vont à la rencontre l’une de l’autre:
Le septième signe, le fruit parfait de tous les sacrements, le fruit absolu de toutes les présences
réelles, de toutes les présences efficaces, de toutes les présences fécondes de Dieu, va enfin pouvoir se
dévoiler.
Après quoi ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le temple [ le Temple est "la maison de
mon Père" comme l'a révélé Jésus (Jean 2) : la demeurance glorieuse du Père s’ouvre donc maintenant
à nos yeux] d’où sortirent sept anges avec les sept plaies [ de sa gloire incarnée va sortir la plaie
parfaite, cette plaie glorieuse, et avec elle la créature parfaite qui les porte] vêtus de robes de lin pur,
éblouissantes, serrées à la taille par des ceintures en or [ les robes de lin indiquent le don d'un
sacerdoce nouveau, virginal ( serrés à la taille ), de contemplation pure ( ceintures en or)]. Puis l’un
des quatre vivants
Le texte dit « un des vivants »
1
, parce qu’il est traduit à partir du grec, mais saint Jean était
araméen. Des quatre vivants ( le lion, l’aigle, le visage d’homme et le petit taureau ), le premier vivant
montre le surgissement du Lion: le Règne du Sacré Cœur qui arrive.
1
"UN"vivant ( "erhad", en hébreu : le premier ou le un )
4
Le Un des quatre vivants remit aux sept anges [Joseph se reçoit du Christ Glorieux comme
messager: la paternité de Dieu à travers lui va faire entendre sa voix de manière absolue] les sept
coupes en or pleines de la colère du Dieu qui vit dans les siècles des siècles.
L’or désigne "l’amour à l’état pur", et la coupe "ce qui le contient".
Arrêtons nous ici sur le symbolisme de la coupe : elle va conditionner tout le reste de notre
révélation. Nous verrons que c'est en raison du choix du symbolisme de ces sept coupes en or que nous
sommes conduits par nécessité à parler de la paternité.
Considérons "la coupe de bénédiction" que Jésus le Jeudi Saint a bénie à sa dernière Cène
selon le rite des Juifs de chaque Pâque.
En Israël, on n'use pas de la coupe en dehors d'un repas: cela serait contraire aux Mitsvots : on
ne prend une coupe que s’il y a quelque chose sur la table. La Pâque se célèbre debout, autour de la
table couverte de pains azymes, un agneau apprêté dessus, avec quatre coupes. On commence par la
première coupe; avec les enfants, on chante Alléluia; on bénit la table; on commence à manger un peu,
puis on prend la deuxième coupe. Après avoir bu de la deuxième coupe en souvenir de l’Alliance, on
raconte pourquoi on fait cela. Ensuite, on prend les pains azymes, plaçant sur chacun un morceau
d’agneau, et on se nourrit du pain-agneau, du pain de l'alliance messianique. En la même bouchée, on
mange pain et agneau. Après avoir pris le pain avec l’agneau, à la fin de la Cène, la troisième coupe,
appelée coupe de bénédiction, est partagée. Il reste une quatrième coupe, et au bout de la table, un pain
azyme, un pain sans levain, auxquels on ne touche pas, parce que ce pain est réservé au Messie et cette
coupe au Père.
La coupe se dit "KOS" (Kaf, Vav, Samekh) en hébreu.
La Communauté ne boira pas à cette coupe s’il n’y a pas au moins trois hommes, et c’est le père
de famille qui, avant que tout le monde ne se quitte, prend le pain du Messie et donne la bouchée. La
Pâque est déjà finie, on a chanté le "Hallel", le mémorial-Zikaron ancien est achevé,. Mais, avant de se
quitter, Israël commence pour l'anticiper ce qui symbolise ce que fera le Messie avec ce pain qui lui est
réservé, et avec cette coupe.
« Jésus, après avoir lavé les pieds de ses disciples, se remit à table, et leur dit : Comprenez-
vous ce que je vous ai fait ? Puis Il prit le pain, son pain, le pain du Messie : disant : Ceci est mon
corps. C'est à la fin du repas. Il prit la coupe remplie de vin, leur donnant la "bouchée"
2
.
Pour Israël, la Parasha du Zohar concernant le "Qadosh Kos" lie la coupe à la paternité.
Dans l’humanité paternelle en Dieu, il y a quelque chose qui est en même temps le Temple, en
même temps la cuve que nous avons vue au chapitre quatorze, et en même temps la coupe.
Boire à la coupe de bénédiction implique dix préceptes : il faut que la coupe déborde pour que
le vin qui est dedans purifie, il faut qu’elle soit entièrement pure, il faut qu’elle soit portée par
quelqu’un de totalement pur ( pour ce motif nous comprenons qu'elle envoie à la paternité du Messie: à
Joseph glorifié; de son vivant il n’a pas connu le zikaron nouveau avec le Christ à Nazareth; autant le
pain était une prophétie de l’Eucharistie, autant la coupe était une prophétie de l’Apocalypse : elle est
réservée à celui qui représente la paternité en Dieu et qui par débordement est entièrement pur ). Il faut
donc qu’elle soit entièrement pure de l’extérieur par débordement. La source qui nourrit et qui abreuve
déborde : que la coupe soit remplie de l’extérieur, comme on ferait déborder une fontaine ( La coupe de
l’Apocalypse déborde )
3
.
La coupe est réservée à celui qui a été complètement éloigné de l’arbre de la connaissance du
bien et du mal du paradis terrestre (c’est-à-dire qu’il s’est éloigné du péché originel) et qui est
complètement abreuvé par l’arbre de vie. Voilà ce que dit le Parasha du Zohar sur la coupe.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal ( " Retsovara" ), et l’arbre de vie ( " Retsaïm" ),
Arbre de "vie sur vie", de ""vie surabondante, vie immortelle et éternelle".
Fouillez bien : dans l’humanité, qui s’est éloigné de l’arbre du péché originel (parce qu’il a été
frappé comme nous) et s’abreuve désormais surabondamment de l’Arbre de vie ?
2
Communier sur la bouche, nous le voyons, date de Moïse.
3
C’est le premier message de Garabandal, en 1962 : La coupe va déborder.
5
Retenons au moins que la coupe est réservée à la paternité glorifiée en Dieu. Du coup cette
paternité glorifiée en Dieu devient messagère de la "colère de Dieu". Saint Joseph rend douce la colère
de Dieu, comme l'explique le Père Ollier, et tel doit être compris le mystère de la coupe. Dans la coupe
de la colère, il y a le sang enivré et palpitant du Christ qui vient nous sauver. Ici, dans l’Apocalypse,
nous avons la manifestation et le dévoilement d'une corédemption à trois : ils sont trois corédempteurs;
alors le sang miséricordieux de Dieu, la colère de la miséricorde
4
tonitruante va venir à la fois se
déverser au cœur du 666 et envelopper la prison extérieure du 666.
Et le Temple se remplit d’une fue [gloire, qabod, nuée] produite par la gloire de Dieu et
par sa puissance, en sorte que nul ne put y pénétrer jusqu’à la consommation des sept fléaux des
sept anges.
Quand Dieu se manifeste dans son peuple (ce qui est arrivé trois fois précédemment dans
l’histoire), on voit d’un seul coup se manifester dans le Temple la gloire de Dieu: Dieu se rend
entièrement présent au milieu de son peuple. Cela veut dire que cette coupe n’est pas simplement à
l’intérieur du ciel, de l’éternité, tout à fait loin de notre vie spirituelle, loin de notre vie chrétienne, loin
de notre vie humaine absorbée par le péché. Non, Il se manifeste en plein centre, notre corps
demeure depuis notre conception le lieu de la paternité : au niveau du corps originel… Faisons sans
cesse mémoire de Lui en notre corps lié à la paternité dans la première cellule: dans le génome.
Et j’entendis une voix qui du temple criait aux sept anges : Allez et répandez sur la terre
les sept coupes de la colère de Dieu !
Jésus avait dit que l’heure n’appartient pas au Fils, elle appartient au Père.
La voix est Sa présence ( puisqu’Il n’a pas de corps on ne Le voit pas ).
Le re n'est pas reconnu, Il est méprisé par le brigandage et le trafic des hommes: voilà
pourquoi Jésus s’est mis en colère quand on a touché au Temple, à la maison de son Père. Avec le
péché originel, Dieu ne peut plus se promener dans notre jardin, mais quand le péché originel est
dépassé, avec le péché ultime, ce n’est pas drôle pour Dieu.
Saint Joseph est passé avec la coupe dans le débordement de l’Arbre de vie: quelque chose du
corps glorifié, d'incarnation ressuscitée se trouve dans la sainteté de la première Personne de la Très
Sainte Trinité. Le Créateur s'insépare des trois corédempteurs glorieux à chaque création nouvelle de
l’être humain. La paternité de Dieu est présente dans le corps de l’homme.
Si 666 a voulu aller si loin que, pour être pleinement lui-même, il a fait exploser les limites
possibles des complications du péché originel, pour aller jusqu’à la transgression du Retsaïm, de
l’Arbre de vie: Ici, la paternité de Dieu est directement concernée.
Avec le coup de lance, on avait fait rentrer un coup mortel à l’intérieur de l’Epouse ( le Verbe
de Dieu ). Ici, c’est la paternité de Dieu qui est visée.
On ne peut pas agresser la paternité de Dieu!
Je suis d’accord, Il est inagressable en soi…
Mais il ne faut pas oublier qu’il y a Joseph, Jésus, Marie glorifiés et que la paternité de Dieu se
rend présente dans leur gloire.
Un changement s’est opéré dans l’acte créateur de Dieu à chaque création nouvelle de l’être
humain depuis qu’il y a l’intégralité de l’humanité intégrale glorifiée. Dès lors, la paternité glorifiée de
Dieu resplendit à travers Joseph, à travers Jésus, à travers Marie. , il y a une agression, et cela, le
Père ne peut pas le supporter, parce cela voudrait dire que toute l’humanité serait contrainte, obligée
d’échapper à sa miséricorde, et c’est pourquoi il y a une intervention : c’est l’heure.
Allez et répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. Et le premier s’en alla
répandre sa coupe sur la terre. Alors ce fut un ulcère mauvais et pernicieux sur les gens qui
portaient la marque de la bête et se prosternaient devant son image.
4
Il est beau que le Saint Père ait expiré pour le dimanche de la miséricorde
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