2.1 LES OUTILS DES ETUDES DE MARCHE
Elles ont toutes en commun la nécessité d’être basées sur un échantillon représentatif de la population totale.
C’est une condition indispensable à la fiabilité des résultats, mais elle n’est jamais garantie à 100%.
Les outils les plus classiques sont les sondages. Elles varient selon la méthode d’administration (par mailing, en
face à face, par téléphone). Des questions sont posées, des réponses sont obtenues, analysées, on en déduit des
comportements à adopter.
D’autres outils existent qui analysent le client parfois « malgré lui ». Par exemple, dans les grandes surfaces, il y a
des caméras cachées qui observent les comportements des clients (déplacements, prises en main des produits,
hésitations, etc.). D’autres tests sont effectués avec des clients cobayes qui par exemple disent à l’aide d’un micro
ce qu’ils font, ce qu’ils voient, pensent à haute voix, répondent aux questions d’un interlocuteur qui les écoute
depuis une cabine.
La T.V. enfin utilise des outils très spéciaux permettant de mesurer le taux d’écoute, le fameux audimat.
Les premiers outils sont de simples cahiers remplis par les téléspectateurs volontaires.
Puis, on a créé un appareil qui se place sur la T.V. et qui enregistre automatiquement les chaines sur les quelles la
T.V. est branchée.
Il existe aujourd’hui des sortes de radars, qui analysent le nombre de personnes présentes dans la pièce, leurs
déplacements seconde après seconde.
Bien évidemment, ces études sont basées sur le volontariat.
Cette liste n’est pas exhaustive, elle vous donne un simple aperçu des outils utilisables.
2.2 L’UTILITE DES ETUDES DE MARCHE
Dans le cadre de la démarche marketing, les outils d’étude de marché sont indispensables à la première partie.
Leur utilité n’est pas discutable, leur efficacité l’est parfois davantage.
En effet, leur base de travail est presque systématiquement un échantillon. Une mauvaise représentativité et les
conclusions sont fausses.
Pour les tests faits sur des personnes consentantes, il est clair que le comportement varie lorsque l’on se sait
observé.
Les études les plus fiables sont celles qui analysent le client malgré lui. Mais qui nous dit que les comportements
valables à un instant t le seront encore à t+1?
Malgré toutes ces limites, les études de marché s’avèrent globalement fiables. Même en cas d’erreurs, il vaut avoir
une vision déformée ou floue que pas de vision du tout des besoins des clients.
Passons maintenant à la deuxième partie de la démarche, l’adaptation des produits.
3 L’ADAPTATION DES PRODUITS : LE MIX
3.1 LES FONDAMENTAUX DU MIX : POSITIONNEMENT ET CYCLE DE VIE
Comme nous l’avons dit en introduction, le mix marketing est établi sur 4 axes.
Ce travail contribue à donner au produit une image dans l’esprit du consommateur. Cette image devra être
cohérente et coïncider avec une envie d’achat, ou susciter une envie d’achat chez le consommateur ciblé.
C’est ce que l’on appelle le positionnement du produit.
Le positionnement est réalisé grâce au travail sur le mix qui dépend lui-même du positionnement souhaité par les
responsables marketing. Il y a un va et vient permanent de l’un à l’autre tout au long de la vie du produit et en
fonction du cycle de vie du produit.