Etats psychotiques et psychoses aigues Intro Si le terme psychoses

publicité
Etats psychotiques et psychoses aigues
Intro
Si le terme psychoses est général et peu précis en clinique la distinction entre névroses et
psychoses se justifie par rapport aux indications pronostiques et thérapeutiques.
. Les symptômes psychotiques et délires sont absents dans les névroses.
. Les symptômes névrotiques peuvent par contre se voir dans les psychoses.
La perte de réalité est toujours présente dans les psychoses : soit totale (schizophrénie) soit
partielle (paranoïa). On peut aussi noter que le patient psychotique n’a pas conscience de ses
troubles alors que le névrotique si.
Le pronostic de la psychose est plus sombre alors que parfois certaines névroses sont encore plus
handicapantes. Le diagnostic de psychose passe par la mise en évidence des symptômes
psychotiques mais qui vont être regroupé en 2 catégories de syndromes :
. Psychose qui relève de syndrome délirant.
. Psychose qui relève de syndrome dissociatif (schizo).
Délire : troubles de la pensée, du jugement, des perceptions qui s’imposent avec conviction chez
le sujet de manière passagère ou durable et qui s’opposent à la réalité. On peut aussi définir les
thèmes et mécaniques du délire.
Thème . Persécution : le sujet se plaint de préjudices (parano).
. Grandeur : le sujet se surestime, etc. (accès maniaque).
. Délire d’influence : le sujet se croit soumis à des forces extérieures qui gouvernent sa
pensée (schizophrénie).
. Jalousie, érotomanie, mystique, indignité (délire mélancolique), etc. sont aussi des
thèmes de délire possibles.
Mécanismes . Intuition (le sujet admet comme vrai une idée fausse)
. Interprétation (le sujet attribue une signification fausse à un fait réel)
. Imagination (le sujet imagine des situations irréelles dont il est le centre)
. Illusion (perception réelle mais déformée par le sujet)
. Hallucination (soit psychosensorielle soit psychique)
Il peut y avoir une sorte de logique délirante lorsque le délire possède un thème unique et est
systématisé mais il est possible aussi que le délire soit polymorphe, comme dans le cas de la
schizophrénie.
Dissociation : ce terme indique la rupture de l’unité psychique ou le défaut d’intégration
harmonieuse des différents champs de la personne (ex : affect, pensée, comportement).
Discordance : lorsque l’affect ne correspond plus à la pensée ou la pensée au comportement on
parle de discordance. Cette discordance est observable de l’extérieur.
I. Confusion mentale
L'évolution est liée au traitement de la cause. La confusion mentale est un synndrome non
spécifique et qui témoigne le plus souvent d'une souffrance cerebrale et qui survient dans un
grand nombre d'affections en partie toxique ou métabolique (diabéte, ...). Elle est toujours en lien
avec l'organicité.
Etat généralement aigu, transitoire, reversible, dont le prognostic ne dépend pas d'un état
psychique mais de l'agent causal qu'il convient d'identifier pour ajuster la thérapeutique.
La confusion mentale se caractérise par une omnibulation de la conscience entravant tout le
fonctionnement de l'activité psychique. Sur le plan sémiologique, elle peut s'installer au cours
d'une maladie, chez des sujets déshydratés, ou présentant une température élevée, mais aussi à la
sortie d'un coma traumatique ou toxique. Donc on voit qu'elle peut survenir brutalement aussi
bien que s'installer progressivement. Dans ce dernier cas elle est accompagnée de signes
annonciateurs (céphalée, bradypsychie, trouble du comportement, du caractère).
Signes constants et inconstants de la confusion mentale
. DTS : l'atteinte de la mémoire est une signe constant, la fixation mnésique est nulle et
l'évocation des faits anciens est aussi atteinte, ce qui va amener parfois des fabulations (pour
combler le vide mnésique).
. Troubles perceptifs : sorte de flou dans la saisie de la réalité et va amener à des mécanismes
d'imagination, d'interprétation, de fausses reconnaissances (signe constant).
. Désorganisation de la pensée : trouble du jugement, de la compréhension, du déroulement de la
pensée. Il y a cependant des moments de lucidité où le sujet est perpléxe (fluctuations) - (signe
constant).
. Onirisme : état de rêve éveillé qui peut aller jusqu'a un syndrome délirant de type animal
désagréable (signe inconstant).
Signes associés de la confusion mentale
. Agitation motrice
. Etat de stupeur
. Trouble du sommeil (insomnie, cauchemars, inversion du cycle jour/nuit)
. Trouble de l'humeur
Signes généraux de la confusion mentale (biologiques ou physiques)
. Trouble au niveau du pouls
. Trouble de l'attention
. Transpiration, désydratation
Ces troubles peuvent être dangereux pour la personne
Téléchargement