Farge 2011-2012
Damien 21 Mars 2012
LMPHI185, E. During CAPES Notions 2 1
CAPES Notions 2
Raison et Expérience.
Exposé : expolier le cas, les dimensions et enjeux intéressant de l'exemple suffisamment concret. Voir si la
théorie précède l'expérience, ou inversement, si la théorie est formée par l'expérience etc.
Pas cours le mercredi 9 mai.
Discussion sur la notion de concept :
On introduit une généralité dans le réel ou si je ne fais que refléter quelque chose qui est de l'ordre d'un général
présent. Les réalistes pensent que
Réalisme nominalisme : elle remonte au moyen-âge. C'est l'idée que l'unité générique que l'on attribue à la chair,
c'est un effet de nomination, de langage. C'est parce que qu'on désigne une pluralité avec un mot, l'opération qui
nous fait désigner un genre, c'est une opération liée à la structure du langage, artificielle, conventionnelle ou
arbitraire puisqu'elle ne dépend que de ça. Il n'y a que du singulier.
Le concept est donc une question de langage.
Paradoxe de Sapir-Whorf : Caractérisation du réel est codé dans la structure. Par exemple, il y a dans certaines
cultures plusieurs centaines de mots pour désigner la neige (les couleurs, le reflet etc.). Le grain ou la résolution
du réel qui est tenu par la catégorisation de la neige par cette culture nous est problématique : ont-ils seulement
un concept clair et précis de neige ?
L'idéalisme serait ici, si l'on pousse jusqu'au bout l'idée, un nominalisme sans réalisme... (à vérifier).
Les concepts sont des faits naturels ; ça a une histoire naturelle.
Concept moderne : opération synthétique pour traiter l'opération du divers sous un concept. Ou bien, autre façon
d'en parler : un mot ou une désignation d'un mot à un groupe d'individu. Platon ne le formulerait pas comme ça.
Platon garde l'idée qu'il y a des traits essentiels qui constituent la chose. L'idée chez Platon est l'idée qui fait que
la chose est ce qu'elle est.
Présentation d'un exemple par le prof :
Dans les États-Unis, au début des années 90, il y a un gros problème de délinquance/criminalité des jeunes.
Augmentation de 15% de la criminalité tous les 10 ans, avec cette fois-ci, une forte hausse. Il s'agit donc ici de
morts violentes, ou de vols à main armée, vol à la tire, braquage, viol etc. Tous les experts y vont de leur
explication. Mauvais encadrement, famille monoparentale, prolifération de l'arme à feu et on en passe des vertes
et des pas mûres.
Or, dans la suite des années 90, toutes les catégories de crimes diminuent. Et ce, chaque année dans les années
90. C'est non anticipé et à rebours de toutes les estimations. Le taux de criminalité des adolescents a atteint son
niveau le plus bas depuis 35 ans. Et on peut en dire autant pour tous les autres crimes. Les experts ont déjà
échafaudé des thèses explicatives : retour de croissance économique. Corrélation entre cette croissance et la
baisse des crimes (logique). D'autres : la prolifération des armes à feu a été ralentie par un certain nombre de
mesures pour protéger les mineurs. Bref, tout semble encourageant, des causalités que l'on peut renforcer avec
des stratégies politiques à long terme pour garder cette tendance.
Mais aucune n'a la puissance prédictive ou explicative qu'on lui attribue. On a tort de chercher une causalité, ou
une explication positive.
Il y a une chose qui a été un point aveugle (blind point) : personne n'a pu envisager qu'il y avait une explication
négative à ce phénomène. Les criminels qui auraient du agir n'étaient pas là.
Dans les années 70, une jeune femme (Mc Corvé (ortho?)) contre le Texas. Elle réclamait le droit d'avorter. En
73, autorisation de l'avortement aux États-Unis. Baisse des naissances accidentelles/non désirées.
Ici, il y a plusieurs hypothèses qui sont en concurrence.
Formule de Bayes :