Les troubles orthopédiques
Le traumatisme crânien a souvent une cause violente. C’est pourquoi il est très
souvent accompagné de lésions physiques indépendantes du traumatisme crânien
mais qu’il faut prendre en compte lors de l’accompagnement du patient.
L’épilepsie
Des crises épileptiques post-traumatiques sont très fréquentes dans les cas
de traumatisme crâniens graves (1 cas sur 2). Elles sont traitées par la
pharmacologie pour en diminuer la fréquence et l’intensité. C’est une
problématique importante dans la vie du traumatisé crânien car ces crises
violentes font souvent peur au patient et à son entourage. De plus, elles peuvent
être un critère empêchant la reprise de la conduite automobile, entre autres, ce
qui diminue les capacités d’activités sociales.
Autres troubles
Paralysies faciales, troubles de la déglutition, modifications de la voix, pertes de
réception sensorielles (odorat, goût), troubles visuels, troubles de l’équilibre,
sont autant de troubles qui peuvent se retrouver chez les personnes victimes de
traumatisme crânien.
LES SEQUELLES NEUROPSYCHOLOGIQUES
Omniprésents dans la problématique de la personne avec un traumatisme crânien,
les troubles neuropsychologiques participent pour beaucoup à la définition de
« handicap invisible » du traumatisme crânien. Ce sont des troubles issus des
lésions cérébrales acquises lors du traumatisme. Dans l’évaluation de ses
troubles, il est essentiel de prendre en compte les capacités antérieures du
sujet.
La personne victime de traumatisme crânien conserve surtout des séquelles
cognitives, de l’humeur et du comportement, c’est à dire des atteintes des
fonctions cérébrales supérieures contrôlant le fonctionnement, le comportement
et l'interaction de l'individu avec son environnement. Cela diminue la capacité de
réaliser certaines activités et place la personne dans des situations de handicap
dans les activités de la vie quotidienne.