base de données groupée par patient de 5 000 patients et en fait, les résultats de cette
méta-analyse a été qu'il existait un bénéfice dans le traitement invasif précoce, que le
risque couru par le patient ait été élevé, intermédiaire ou faible.
Pour résumer ce que nous avons trouvé aux Pays-Bas, c’est qu’il n’existait
pratiquement aucune différence entre le traitement invasif précoce et le traitement
invasif sélectif dans l’analyse groupée des trois grandes études européennes qui
disposent d’un suivi à long terme. Nous avons déterminé qu’une stratégie invasive
précoce était supérieure en termes du résultat de la mortalité accompagnée d’un
infarctus du myocarde à l’échelle de cinq ans. Ce qui se passe, je pense, dans de
nombreux pays ainsi que dans les Pays-Bas, découle du fait qu’il n’existe pas de
différence, et c’est beaucoup plus pratique de faire sortir ces patients du laboratoire de
cathétérisme, de réaliser l’angiographie et de revasculariser si possible et indiqué.
Si nous examinons les études actuelles sur l’antagoniste du récepteur P2Y12, je trouve
que les résultats de l’étude TRITON sont les plus significatifs. Prasugrel est disponible
ici aux Pays-Bas depuis septembre de l’an dernier et il prend graduellement son essor
Une des leçons à mon avis les plus importantes découlant de l’étude TRITON a été
qu’une inhibition de plaquette plus intensive et plus infectieuse est effective chez les
patients souffrant de syndromes coronariens aigus. Si vous examinez le résultat, le
prasugrel comparé au clopidogrel, vous pouvez constater que l’inhibition plaquettaire
est plus efficace et que le résultat clinique est meilleur au terme d’un an, mais aussi que
l’incidence de thrombose d’endoprothèse est inférieure avec une inhibition plaquettaire
plus efficace. Je suis sûr qu’un traitement anti thrombotique dans le cas d’ACS est
important mais je pense que l’emphase doit rester sur la thérapie antiplaquettaire. Nous
avons bien entendu des problèmes avec le clopidogrel, en termes de biodisponibilité,
du métabolisme, et des problèmes associés à l’influence génétique de la métabolisation
du clopidogrel. En examinant toutes les sources potentielles d’inhibition plaquettaire
inefficace ou moins efficace avec le clopidogrel, je pense que l’utilisation du prasugrel
est vraiment plutôt attrayante.
Si on examine les résultats de l'étude PLATO, ils sont à mon avis très impressionnants.
Je trouve que les bénéfices associés au ticagrelor démontrés par le résultat clinique
sont impressionnants. La réduction de thrombose d’endoprothèse y existe. Il est certain
que ce médicament n’est pas disponible en Europe pour le moment, et nous ne savons
donc pas combien de temps cela va prendre. Nous avons discuté du fait de savoir si, si
nous passons à une autre forme de traitement antiplaquettaire, il ne serait pas
préférable d’attendre la disponibilité du ticagrelor en Europe plutôt que de passer au
prasugrel, et je pense que la raison principale pour procéder ainsi, c’est que les patients
souffrant de syndromes coronariens aigus sont désormais traités non seulement par le
cardiologue mais par une vaste gamme de personnel soignant. Ils commencent chez le
généraliste, passent à l’ambulance, de l’ambulance ils vont en salle des urgences, puis
du centre non PCI au centre PCI, ils sont traités par le cardiologue du centre de soins
cardiaques, ils sont traités par le cardiologue d’intervention et ce que vous devez avoir
en place, c’est un protocole très clair où chacun sait quel type de médicament est utilisé