Document de travail

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CAP Cœur / RESO – compléments modèle OCR – UC10 colloques singuliers
LA SANTÉ CARDIOVASCULAIRE : COLLOQUES SINGULIERS
Diagnostic : Analyse systémique des
actions de prévention et promotion de la santé cardio-vasculaire
des patients par les professionnels de la santé
à partir du modèle de catégorisation des résultats
modèle réalisé à partir des documents suivants :
- modèle réalisé le J1 par les participants
- document du RESO- doc « Quelles sont les «bonnes pratiques » en terme de
stratégies de promotion de la santé cardiovasculaire ? »
- document de travail préparatoire au PCO CV
- cadastre des actions de prévention et promotion de la santé cardiovasculaire en
Communauté française
- recommandations nationales et internationales
note : selon Barnett et al (2005) les individus identifiés comme étant à risque pour un facteur
particulier (par exemple hypertension artérielle) ne bénéficieraient que d’actions de
prévention secondaire pour ce facteur. Or selon les auteurs, ils sont une cible de choix pour
les actions de prévention primaire en rapport avec les autres facteurs (ex régime, exercice
physique)
Colonne B : Facteurs qui influencent les déterminants de la santé
B1 : Qualités des offres en matière de promotion de la santé
B1.1. Notoriété
B1.2. Accessibilité
 Les structures pour la pratique de l’activité physique sont accessibles
- géographiquement
- financièrement
- pratiquement :
o heures d’ouverture
o large choix d’activités sportives
 Les infrastructures sont accessibles pour les patients.
 Accessibilité socioculturelle physique et financière :
- aux infrastructures sportives
- à la pratique d’activités physiques
- à la mobilité douce
- à l’alimentation équilibrée en familles et dans les restaurations
collectives
- à l’aide à l’arrêt du tabagisme
- aux infrastructures et médicaments nécessaires
 L’accompagnement d’une diététicienne et autres interventions sont rendues plus
accessibles notamment pour personnes obèses.
 Des informations simples et fiables sont accessibles à tous.
 un meilleur accès au sevrage ambulatoire, aux centres de sevrages hospitaliers,
à l’information individuelle et collective pour les fumeurs sur l'importance des
risques encourus.
B1.3. Utilisation et satisfaction
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Le taux de participation des patients augmente
B1.4. Pérennisation
B1.5. Compétences des relais
 Les professionnels se forment (formation continue) à…
 Les professionnels de santé sont formés (pratique et théorique) à la
sensibilisation, aux modes de prise en charge des facteurs de risque
cardiovasculaire, aux
démarches d’information et d’éducation du patient.
 L’ensemble des médecins généralistes sont sensibilisés à l’accompagnement des
patients fumeurs.
 Le médecin sait qu’il doit prendre en compte l’entourage du patient.
 Le médecin généraliste sait à qui il peut référer ses patients
 Le médecin généraliste connaît les ressources locales
 Les médecins sont conscients de l’importance de collaborer avec d’autres
professionnels de santé dans la prise en charge du patient CV
 Les professionnels comprennent mieux le patient et ses résistances
 XXX met en place des activités visant à augmenter les compétences des
professionnels en :
- promotion de la santé (formation initiale et formation continue)
- repérage de la population ciblée
- dépistage du risque cardiovasculaire global (médecins
généralistes)
- interprétations des résultats
- remise des résultats aux patients
- accompagnement du patient
- la dimension information / éducation de leurs interventions.
- sevrage tabagique
- formation de leurs collègues pour le dépistage du risque
cardiovasculaire globale (formation par les pairs)
 Les professionnels ont une aptitude à
- baser les stratégies sur les déterminants des comportements à
la fois les plus vulnérables et les plus importants
- impliquer si pertinent, l’entourage du patient
 Les professionnels ont l’intention d’adopter un dossier développant l’aspect
prévention, facteurs de risque et déterminants, suivi des recommandations
 XXX forme le personnel à l’utilisation de défibrillateurs automatiques
Alimentation
 XX développe et implante de très nombreuses activités et information focalisées sur
le « bien manger »
 Les professionnels de santé (para) médicaux intègrent la prévention et sensibilisent
les patients à l’alimentation saine
 Les professionnels prennent en compte la notion de plaisir dans l’alimentation afin de
viser des attitudes favorables sur le long terme
Tabac
 Les professionnels proposent des cours et programmes d’aide à l’arrêt du tabac
 Les médecins généralistes identifient le statut tabagique des patients
 Les médecins généralistes accompagnent les patients pour le sevrage tabagique
 Les professionnels de santé accompagnent les femmes enceintes fumeuses
Exercices physiques
 XX organise des activités physiques
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XX propose un programme de loisirs favorisant la pratique régulière d’activités
physiques
XX développe et implante de très nombreuses activités et information focalisées sur
des exercices physiques et le bien fondé d’un suivi régulier de ceux-ci, etc
Les professionnels prennent en compte la notion de plaisir dans l’activité physique
dans l’alimentation afin de viser des attitudes favorables sur le long terme
Les professionnels privilégient des activités physiques susceptibles de bien s’intégrer
au mode de vie du patient et réfléchissent avec le patient au type d’activité en
fonction des saisons (soit un centre d’activité physique, soit des activités intégrées au
quotidien)
Les professionnels de santé promeuvent la rééducation et la remise à l’effort des
patients
Le médecin prescrit une activité physique que le patient considère comme agréable
telle que du jardinage, un club de marche.
HTA
 Les médecins favorisent des associations de traitements (médicaments et habitudes
de vie) pour atteindre les valeurs cibles de pression artérielle.
Hypercholestérolémie
 Les professionnels prennent en charge les patients dyslipidémiques prioritairement
sur la base d’un traitement diététique
 Les médecins traitent les patients avec une élévation du LDL-c en première intention
par les statines (sur le plan médicamenteux, les statines sont confirmées comme
médications de première intention en lipidologie)
Observance
 Le médecin évalue l’observation des traitements à chaque visite médicale.
Risque cardiovasculaire global
 Les médecins généralistes forment leurs pairs au dépistage du risque
cardiovasculaire global
 Les médecins généralistes dépistent le risque cardiovasculaire global chez leurs
patients de 30 à 75 ans et identifient leur niveau de risque.
 Les médecins généralistes dépistent suffisamment le risque cardiovasculaire global
de leurs patients
 Les professionnels assurent chez les patients une évaluation du risque
cardiovasculaire global (RCVG) selon les recommandations nationales.
 Les professionnels de santé évaluent les facteurs de risque des MCV
 Les professionnels de santé assurent un suivi des risques et des pathologies
 Les professionnels de santé accordent une attention particulière envers les femmes
chez lesquelles un diagnostic et une prise en charge sont souvent réalisés plus
tardivement que chez les hommes
Entourage du patient
 Les professionnels réalisent un suivi avec le patient et un suivi avec la famille
 Les professionnels de santé intègrent la famille du patient au programme
Réseaux/collaborations
 Les professionnels de santé utilisent adéquatement les services de santé et la
possibilité de prise en charge en urgence
Education du patient/négociation
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Les professionnels proposent une consultation médicale « classique » aux patients
(diabétiques, hypertendus, fumeurs, etc) au cours de laquelle des objectifs éducatifs
sont négociés.
Les professionnels invitent les patients (diabétiques, hypertendus, fumeurs, etc) qui
ont du mal à atteindre les objectifs fixés de commun accord à un programme éducatif
en groupe (méthodes de counselling : dispense de conseils brefs et 5As)
Les professionnels adaptent leurs interventions éducatives en fonction des attentes,
demandes et besoins de leur patient (prise en compte de déterminants psychosociaux)
Les professionnels tiennent compte des facteurs psycho sociaux pour développer
des programmes éducatifs
Les professionnels tiennent compte de 3 types de facteurs pour la conception et le
mise en place de programmes de promotion/prévention : aspects biologiques et
génétiques, facteurs comportementaux (habitudes, émotions, connaissances,
attitudes et croyances) et facteurs environnementaux (physique, économique et
socio-culturel)
Les professionnels évaluent les ressources du patient afin de promouvoir
l’empowerment mais aussi de limiter certains freins de ce dernier.
Les médecins traitants profitent des contacts avec le patient et, notamment,
lors
de consultations d’évaluation du risque cardio-vasculaire, pour faire de lui un
partenaire actif : inviter le patient à repérer les risques, l’inviter à imaginer ce qu’il
pourrait modifier dans sa vie pour réduire éventuellement les risques identifiés,
l’inciter à sensibiliser et impliquer son entourage dans ce projet.
Les professionnels de santé intègrent la démarche d’information et d’éducation du
patient
Les professionnels de santé utilisent des supports d’information et d’éducation
adéquats
Les professionnels soignent une personne et non une maladie
Les professionnels engagent le dialogue avec les patients
Les professionnels délivrent des messages progressifs au patient
Les professionnels développent de l’éducation thérapeutique collective, en
consultation, en ambulatoire et lors des hospitalisations de jour à l'hôpital
Dans le cadre du traitement de l’HTA, des dyslipémie, de la promotion de l’activité
physique, etc., le médecin assure une prescription individualisée avec un follow-up
régulier, avec des buts raisonnables et atteignables.
OMS recommande :
Réadaptation par une équipe pluridisciplinaire
Prise en charge globale et individualisée comprenant :
- évaluation fonctionnelle et stratification du risque
- programme de reconditionnement adapté visant à augmenter les capacités
physiques de l’organisme
- prise en charge des facteurs de risque, prise en charge psychologique
- aide à la réinsertion professionnelle
- éducation des patients (info sur la maladie, traitement, revalidation,
symptômes, … aide au sevrage tabagique et gestion du stress)
Divers
 Les professionnels de santé passent plus de temps avec les patients
 Les professionnels de la santé accroissent la probabilité que leur patient observe des
changements d’habitudes de vie.

« Relais tout public » :
Former le public aux gestes qui sauvent
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(in)former le public aux bons réflexes de recours aux services médicaux et d’urgence
en cas de crise
« démédicaliser » certaines techniques (défibrillateurs en France !)
Orienter vers les services adéquats
La population apprend à porter secours par la généralisation de la formation aux
premiers secours dans les écoles, de l'aide immédiate aux témoins d'une mort subite,
de la diffusion des défibrilateurs semi automatiques, mais aussi de la formation des
professionnels susceptibles d'avoir à les utiliser.
B2 : Stratégies de promotion de la santé dans la politique et les institutions
B2.1. Engagement des décideurs et personnes clés
 Prise de position vis-à-vis de certains aliments, alicaments faussement prometteurs
B2.2. Bases écrites
 Reconnaissance financière de l’approche proposée par le centre ortho-nutrition
 Circulaires aux autorités compétentes en matière de sport et d’infrastructures
 Des mesures visant à réduire le tabagisme sont instaurées.
 Existence d’une politique anti-tabac
 Prix du tabac et taxes
 Prix des assurances (tabac)
 Négocier avec le gouvernement fédéral l’insertion, au sein du dossier médical
informatisé (DMI), comme critère requis pour sa labellisation et sa subvention, d’une
« fenêtre préventive » définie par la Communauté française, en concertation avec les
autres entités, et dont les items préventifs comprendraient ceux du risque CV global.
 Favoriser la diffusion d’un cahier des charges pour les éditeurs de logiciels médicaux
afin qu’ils intègrent dans leur logiciel les recommandations de bonnes pratiques
cliniques et thérapeutiques
 Les hypolipidémiants sont mieux remboursés (acteur= INAMI ?)
 Assurer la qualité des tensiomètres (tests de contrôle, révision des normes
européennes, liste positive d’appareils élaborée, largement diffusée et régulièrement
mise à jour).
B2.3. Modifications organisationnelles
 Une structure multidisciplinaire pour le sevrage tabagique est créée
 Intégration de la démarche préventive en médecine générale mais aussi dans
d’autres services (médecine du travail, hospitalier)
 Les professionnels de santé passent plus de temps avec les patients
 Raccourcir nettement les délais des prises en charge « vitales » en urgence
(infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux et accidents ischémiques
transitoires)
 Les professionnels appliquent les recommandations par le biais d'entretiens
confraternels, d'intégration des recommandations dans les logiciels etc.
B2.4. Echanges et coopérations
 OMS recommande : réadaptation par une équipe pluridisciplinaire
 Favoriser la multidisciplinarité
 Les professionnels travaillent en interdisciplinarité
 Privilégier les collaborations et les synergies entre les différents secteurs en lien avec
la santé cardiovasculaire (secteurs associatifs, politiques, socio-économiques,
médicaux et paramédicaux etc)
 Impliquer les ressources locales
 Développer des réseaux de soins maladies chroniques, binômes référents locaux
(MG-spécialiste), réseaux de personnes référentes, ligne help desk
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Les médecins collaborent avec d’autres professionnels de santé dans la prise en
charge du patient CV
Les professionnels assurent une mise en cohérence de l’ensemble des
recommandations de lutte contre les facteurs de risque cardiovasculaires aux
différents niveaux de soins.
Les professionnels du sevrage tabagique collaborent avec d’autres organismes de
prévention du tabagisme
Les professionnels relaient les patients vers les centres d’aide aux fumeurs
Les médecins généralistes collaborent avec les associations de promotion de la
santé
Construire des partenariats avec des associations relais auprès du grand public, afin
d’assurer la participation de leurs membres à la gestion optimale de leur propre
santé, incluant la prévention CV
Les hôpitaux collaborent à la surveillance épidémiologique
Travail autour de l’échange des pratiques
Communication autour « des bonnes pratiques »
Concertation avec les partenaires privés
Concertation avec l’associatif et les partenaires publics
optimiser la récolte de données et l’exploitation de celles existantes issues des
enquêtes et des registres
Les professionnels appliquent les recommandations par le biais d'entretiens
confraternels, d'intégration des recommandations dans les logiciels etc.
B3 : Potentiel social et engagement favorable à la santé
B3.1. Groupes actifs
B3.2. Nouveaux acteurs
B3.3. Diffusion des questions
 Fondement scientifique et clarté pour les consommateurs des allégations de santé
B3.4. Appropriation des questions
B4 : Compétences individuelles favorables à la santé
B4.1. Connaissances
 Les connaissances du patient sont augmentées (préciser)
 Le patient connaît son risque CV global (facteurs de risque identifiés chez le patient)
 Le patient connaît
 les comportements permettant une meilleure santé : alimentation, pas
de tabac, activité physique
 les facteurs de risques : tabagisme, diabète de type 2, antécédents,
hypertension, hypercholestérolémie, stress, obésité, sédentarité
 l’importance de l’évaluation du risque CV et de se rendre chez son
médecin généraliste pour l’évaluer (catégorie d’âge 30 – 60 ans)
 l’importance du bon suivi de ces facteurs de risque
 les symptômes de crise (infarctus, AVC) et les conduites à tenir
 l’importance de la rééducation et remise à l’effort
 Le patient a pris conscience de….
 de son stress
 de son comportement alimentaire, de la qualité nutritionnelle
 de la place de la cigarette dans sa vie
 des dangers de la polymédication
 Le patient sait que changer de comportement serait favorable à sa santé
 Le patient a la connaissance des bénéfices du changement de comportement
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Le patient connaît les effets négatifs pour la santé (tabac, mauvaise alimentation,
sédentarité)
Le patient ont les connaissances pour
- consommer des aliments favorables à la santé cardiovasculaire
- pratiquer une activité physique régulière
Le patient connaît les stratégies d’arrêt du tabac.
Les patients savent qu’ils peuvent parler du tabac à leur médecin généraliste
Le patient sait à qui il peut s’adresser, où il peut aller pour
- faire du sport,
- trouver de l’aide pour le sevrage tabagique.
Les patients connaissent les mesures visant plus d’accessibilité aux soins de santé :
tiers payant,…
Le patient sait tout ce qui va lui arriver avant, pendant et après l’opération cardiaque
(infos données par un opéré cardiaque)
B4.2. Attitudes
 Le patient accepte une approche, une prise en charge différente (centre orthonutrition)
 Le patient redécouvre le plaisir alimentaire
 Le patient a du plaisir lié à la pratique d’une activité physique
 Le patient ont du temps pouvant être consacré à
- la préparation des repas favorables à une bonne santé
cardiovasculaire
- la pratique d’une activité physique régulière
 Le patient est plus motivé à…
 Le patient construit sa propre motivation
 Le patient augmente sa motivation pour le changement de comportement
 Le patient progresse dans le cycle du changement
 Le patient souhaite arrêter de fumer
 Le patient a une représentation plus en faveur du comportement sain…
 Le patient a des croyances vis-à-vis de ….plus en faveur du comportement sain….
 Le patient a une aversion pour le tabac
 Le patient perçoit l’exercice physique comme un « partenaire de santé » à part
entière et où sa pratique est toujours accessible quel que soit l’âge et le lieu.
 Le patient a des préférences alimentaires favorisant la consommation d’aliments
favorables à une bonne santé cardiovasculaire
 Le patient a l’intention de :
- pratiquer régulièrement une activité physique
- manger équilibré
- de ne pas commencer à fumer
- de diminuer sa consommation de tabac et préférablement d’arrêter
- améliorer les habitudes de vie, selon les conseils des médecins et des
autres travailleurs
 Le patient croit dans le bénéfice du changement de comportement
 Le patient est responsabilisé par rapport à la prise de médicaments
 Le patient démystifie la diététique
 Le patient se sent propriétaire du programme et la progression doit être lente pour
éviter le découragement.
B4.3. Aptitudes
 Le patient à augmenté ses compétences en…
 Le patient est plus autonome dans sa prise en charge du diabète
 La capacité du patient à prendre des décisions est augmentée
 La capacité du patient à avoir une analyse critique des aliments est augmentée
 La capacité du patient à faire des (meilleurs) choix est augmentée
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
Le patient est capable de :
- négocier ses choix sains et à les réaliser même dans un
environnement défavorable
- refuser de fumer si offre
- rechercher l’aide à l’arrêt
- réaliser le comportement
- suivre le traitement
- gérer sa maladie (savoir-faire)
B4.4. Confiance en soi
 La confiance que le patient a en lui qu’il a d’effectuer un changement de
comportement est augmentée
 Le patient croit en son aptitude à
- manger équilibré dans toutes les circonstances
- réaliser des activités physiques dans toutes les situations
- rechercher l’aide à l’arrêt au tabac
- arrêter de fumer
- refuser de fumer si offre
Colonne C : Effets sur les déterminants de la santé
C1 : Environnement physique favorable à la santé
C1.1. Réduction influences nocives
 Dans les lieux publics, le patient bénéficie d’un environnement sans tabac
C1.2. Amélioration des ressources naturelles
C1.3. Installations et produits favorables à la santé
 Dans les centres de réhabilitation cardiaque, les patients bénéficient de matériel
adéquat
 Les aliments sains sont
- disponibles et
- accessibles financièrement
pour que le patient puisse consommer des aliments favorables à une bonne santé
cardiovasculaire
 Le patient dispose d’une alimentation saine dans les cantines, milieux collectifs
 Le patient bénéficie de structures pour la pratique d’activités physiques
 Le patient bénéficie d’un environnement favorable aux piétons (facteur
potentiellement favorisant la pratique d’activité physique régulière)
 Le patient bénéficie d’un environnement où les pistes cyclables sont disponibles
 Le patient bénéficie d’un bon environnement de loisirs
 Les patients disposent de structures de sports accessibles et adaptées pour
tous
les publics dont les plus
à risque, personnes âgées, diabétiques,
personnes
en surpoids…
 Mise à disposition de défibrillateurs automatiques
C2 : Environnement social favorable à la santé
C2.1. Soutien social
 L’isolement social et psychoaffectif du patient est réduit
 L’entourage du patient est sensibilisé à…..
 Le patient est capable d’identifier une personne de référence qui…
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Les patients bénéficient d’échanges interculturels
Le patient bénéficie d’un entourage soutenant
Le patient a un soutien social favorable
- à l’arrêt du tabac
- à la pratique d’une activité physique
- à la consommation d’aliments favorables à une bonne santé
cardiovasculaire
- au suivi de son traitement médicamenteux (tension artérielle,
cholestérol sanguin)
C2.2. Climat social
 Les individus bénéficient d’un climat social véhiculant une culture nutritionnelle
(valeurs sociales) favorables à la consommation d’aliments favorables à la santé
 Les individus bénéficient d’un climat social favorable à l’arrêt du tabac (dé
normalisation du tabac)
C2.3. Accès aux ressources sociales générales
 Le patient a un revenu adéquat
- pour pouvoir consommer des aliments favorables à une bonne santé
cardiovasculaire.
- pour pratiquer une activité physique régulière
- pour le traitement médicamenteux (tension artérielle, cholestérol
sanguin, tabac)
 Le patient bénéficie d’un bon accès aux soins
C3 : Ressources personnelles et type de comportements favorables à la santé
C3.1. Ressources personnelles :
 Le patient a une meilleure estime de soi
 Le patient a une meilleure confiance en soi
 Le patient est plus autonome
 Le plaisir du patient est augmenté
 Le patient a un état de santé favorable à la pratique d’une activité physique régulière.
C3.2. Comportements
Alimentation
 Le patient mange plus sainement
 Le patient consomme des aliments favorables à la bonne santé cardiovasculaire
 Le patient réduit son apport en aliments gras, l’ingestion de matières graisseuses
 Recommandations PNNS :
o adéquation entre apports et dépenses énergétiques
o la consommation d’au moins 400 gr de fruits et légumes par jour
o la limitation de la consommation des graisses totales (moins de 35 % de
l’apport énergétique total recommandé)
o amélioration de la composition des apports en lipides
o consommation de glucides (min. 50 % de l’apport énergétique total
recommandé) surtout complexes
o réduction de la consommation de glucides simples ajoutés
o l’augmentation de la consommation de fibres alimentaires
o la réduction de la consommation de sel
o l’eau comme boisson (au moins 1,5 L par jour)
o allaitement maternel
 Le patient maintient son alimentation saine à long terme
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Les patients diminuent leur consommation en alcool, graisses saturées et en produits
riches en cholestérol tout en favorisant la consommation régulière et variée de fruits
et légumes, de produits céréaliers et de poisson.
Les patients consomment plus souvent des légumes, des fruits, des produits laitiers à
faible teneur en matières grasses, des aliments à faible teneur en gras saturés et en
sel, ainsi que des viandes maigres, du poisson et de la volaille (avec limitation de la
consommation d’aliments minute, d’aliments en conserve ou d’aliments prêts-àmanger).
La population générale réduit sa consommation de sodium.
Tabac
 Le patient réduit sa consommation tabagique
 Le patient a cessé de fumer
 Le patient maintient l’absence de consommation de tabac
Exercices physiques
 Le patient fait des activités physiques
 Le patient pratique une activité physique régulière
 Le patient pratique un minimum de 30 min / j d’activités physiques d’une intensité
modérée
 Le patient maintient la régularité dans la pratique tout au long de l’année
 Les patients passent d’un style de vie sédentaire à une activité physique modérée
 Les patients passent d’un style de vie sédentaire à un style de vie actif et faisant
trente minutes d’activité modérée tous les jours. Il faut éventuellement cumuler ces
30 minutes en 2 ou 3 fois sur la journée si le patient n’a pas le temps de bouger 30
minutes en une fois.
Stress
 Le patient met en place des moyens de gestion du stress
 Le patient gère ses émotions
HTA
 Les patients réduisent leur consommation de sodium.
 Les adultes se font mesurer leur pression artérielle à toutes les visites médicales
appropriées
 Les patients avec pression artérielle normale élevée (entre 130-139/85-89 mm Hg
lorsqu’elle est mesurée dans le cabinet du médecin) mesurent régulièrement leur TA.
 Les patients dont la pression artérielle est supérieure aux valeurs cibles ont un suivi
mensuel de leur tension tant pour les aider à observer leur traitement que pour
accroître l’intensité du traitement.
 Les adultes ayant une pression artérielle à la limite de la normale subissent une
évaluation annuelle de leur pression artérielle.
Observance
 La compliance au traitement du patient est améliorée
 Le patient améliore sa prise de médicament
 Le patient prend le traitement médicamenteux adéquat pour
- Réduire/maintenir leur tension artérielle
- Réduire/ maintenir leur niveau de cholestérol sanguin
 Le patient suit son traitement
Divers
 Les patients à risque CV identifiés (campagne) consultent leur médecin généraliste.
 Le patient se prend en charge de manière optimale
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Colonne D Santé : Bénéfice pour la santé de la population
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Amélioration de la qualité de vie, du bien-être
Maintien en bonne santé
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Réduction des risques CV dans la population
Diminution des événements cardiovasculaires
Diminution de la mortalité
Diminution du nombre de décès par arrêt cardiaque
Diminution des ré hospitalisations (insuffisants cardiaques)
Augmentation des chances de réussite d’une opération cardiaque
Réduction/maintien de la tension artérielle
Réduction/maintien du niveau de cholestérol sanguin
Le stress chez le patient est diminué (avant opération cardiaque)
Les patients qui cumulent des facteurs de risque atteignent une concentration
optimale basse en LDL-cholestérol
Atteindre chez tous les patients, les caractéristiques suivantes
a. Pas de tabagisme
b. Alimentation équilibrée
c. Activité physique modérée 30 minutes par jour
d. BMI < 25 kg/m² et pas d’obésité centrale (tour de taille < 94 cm chez
hommes et < 80 cm chez femmes)
e. Pression artérielle < 140/90 mm Hg
f. Cholestérol total < 190 mg/dL
g. Cholestérol LDL < 115 mg/dL
h. Glucose < 110 mg/dL
Atteindre chez les patients à risque augmenté, spécialement ceux qui ont une
maladie CV avérée cliniquement et les patients diabétiques, des objectifs plus
rigoureux :
a. Pas de tabagisme
b. Alimentation équilibrée
c. Activité physique modérée 30 minutes par jour
d. BMI < 25 kg/m² et pas d’obésité centrale (tour de taille < 94 cm chez
hommes et < 80 cm chez femmes)
e. Pression artérielle < 130/80 mm Hg
f. Cholestérol total < 175 mg/dL et même < 155 mg/dL si cela est
faisable
g. Cholestérol LDL < 115 mg/dL et même < 100 mg/dL si cela est
faisable
h. Glucose à jeun < 110 mg/dL et même < 100 mg/dL si cela est faisable
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