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Réf : région 23_3
Titre : L'impression 3D signe-t-elle la fin des plâtres médicaux ?
Deux entreprises, espagnoles et mexicaines, ont élaboré une technique de fabrication de plâtres médicaux par
impression 3D. Les avantages sont nombreux, notamment pour la respiration de la peau et la praticité pour le patient.
Des essais cliniques débuteront en septembre.
La technique de fabrication des plâtres médicaux a peu évolué. L’impression 3D ouvre une piste très prometteuse
pour apporter plus de confort aux patients souffrant de fractures. © Xkelet
A-t-on enfin la technologie suffisante pour améliorer radicalement les plâtres que les médecins posent sur les
fractures ? Deux startups travaillent sur des plâtres en plastique imprimés en 3D : Xkelet en Espagne et MediPrint au
Mexique. Pour créer un plâtre parfait, le membre cassé est analysé, soit par un scanner, soit par des mesures
manuelles. Un logiciel conçoit ensuite un plâtre approprié, une structure de plastique dotée de multiples ouvertures.
Cette dernière est ensuite imprimée, généralement en deux pièces pour pouvoir la placer autour de la fracture. Dans le
cas de MediPrint, l’impression prend environ trois heures et demie, mais devrait être ramenée à une seule heure à
l’avenir. Le personnel soignant, n’ayant plus à modeler le plâtre à la main, gagnerait ainsi en temps. La couleur du
plastique est également au choix.
Les grandes ouvertures ménagées dans le plâtre permettent de laisser la peau respirer et de pouvoir appliquer
des soins par ultrasons pour accélérer la guérison de la fracture. © MediPrint
La peau respire, les démangeaisons sont plus faciles à gratter
Le plâtre imprimé en 3D, nettement plus léger que son équivalent traditionnel, n’absorbe ni l’eau ni la transpiration et
laisse la zone fracturée respirer. Les médecins peuvent ainsi vérifier l’état de la peau, surtout chez les personnes âgées
dont l’épiderme est très fragile. Le risque d’infections et d’ulcères cutanés est réduit, tandis que, de manière plus
prosaïque, les démangeaisons sont plus faciles à gratter. Les ouvertures facilitent enfin l’option de stimuler la blessure
à l’aide d’ultrasons pour accélérer la guérison.