Annexes budgétaires - Ministère de l`Economie, des Finances et de l

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PLR 2010 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION :
SOLIDARITE, INSERTION ET EGALITE DES CHANCES
Version du 15/12/2011 à 18:29:12
PROGRAMME 304 :
LUTTE CONTRE LA PAUVRETE : REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE ET EXPERIMENTATIONS SOCIALES
MINISTRE CONCERNE : ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN, MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION
SOCIALE
TABLE DES MATIERES
Bilan stratégique du rapport annuel de performances
Présentation des crédits et des dépenses fiscales
Rappel de la présentation du programme
Objectifs et indicateurs de performance
Justification au premier euro
Analyse des coûts du programme et des actions
2
4
9
11
15
24
2
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
BILAN STRATEGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Sabine FOURCADE
Directrice générale de la cohésion sociale
Responsable du programme n° 304 : Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations
sociales
L’année 2010 constitue la première année pleine de mise en œuvre du revenu de solidarité active, réforme
emblématique au cœur de la stratégie gouvernementale de lutte contre la pauvreté. Sa généralisation en France
métropolitaine, autorisée par la loi du 1 er décembre 2008, après son expérimentation dans trente-trois départements
initiée dès novembre 2007, est en effet entrée en vigueur le 1 er juin 2009.
L’année 2010 a d’ores et déjà vu l’extension du RSA aux jeunes de moins de 25 ans, conformément à l’engament du
Président de la République lors de la présentation du plan « Agir pour la jeunesse », le 29 septembre 2009.
L’extension du RSA aux jeunes de moins de 25 ans depuis le 1 er septembre 2010, sous réserve d’une condition
d’activité préalable destinée à caractériser l’insertion effective dans le monde du travail du jeune adulte, permet de
traiter à égalité deux salariés exerçant la même activité, percevant la même rémunération et ne dif férant l’un de l’autre
que sous le rapport de l’âge. Désormais, les travailleurs de moins de 25 ans qui respectent la condition d’activité posée
auront accès à la même prestation que leurs aînés. En outre, pour ceux d’entre eux qui se trouveraient privés d ’emploi,
ils pourront, à l’issue de leur période de droits à l’assurance chômage, bénéficier de la garantie de ressources offerte
par le RSA.
Cette extension aux jeunes de moins de 25 ans sera suivie d’une autre, cette fois dans les départements d’outre -mer,
à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les conditions précisées par l’ordonnance n° 2010686 du 24 juin 2010, à compter du 1 er janvier 2011.
A l’instar de son expérimentation, la généralisation du RSA s’accompagne d’un disp ositif d’évaluation ambitieux
encadré par l’article 32 de la loi du 1 er décembre 2008. Un comité d’évaluation comprenant des représentants des
départements, de l’État, de la CNAF et la CCMSA, de Pôle emploi, des bénéficiaires et des personnalités qualifiée s est
constitué pour préparer les travaux de la conférence nationale qui doit se réunir avant fin 2011 afin « d’évaluer la
performance du [dispositif] en matière de lutte contre la pauvreté et d’incitation à la reprise d’activité, établir le coût d u
dispositif et analyser les conséquences du dispositif sur le recours au temps partiel dans les secteurs marchands et
non marchands ».
Les premiers éléments fournis par le comité prennent la forme d’un rapport intermédiaire rendu fin décembre 2010. Il
présente, outre de premiers éléments sur la montée en charge, la méthodologie retenue pour cette évaluation et
dresse un bilan intermédiaire plutôt positif de la prestation.
Après 18 mois d’existence, le RSA socle a pris sans difficulté le relais du RMI et de l’AP I pour les foyers concernés.
Les effectifs n’ont pas connu de « saut » important en juin 2009 ; le nombre de bénéficiaires ayant fortement augmenté
au cours des trimestres suivants du fait de la crise économiques. Les caractéristiques des bénéficiaires du RSA socle
restent proches de celles des bénéficiaires des deux dispositifs qui l’ont précédé.
Le nombre de bénéficiaires du RSA activité seul a augmenté depuis juin 2009, mais son rythme de progression est
faible depuis le début 2010.
La mobilité au sein du RSA est assez importante : chaque mois, près de 5 % des foyers allocataires sortent du
dispositif, et un nombre équivalent de foyers y entrent. Ces mouvements sont particulièrement importants pour le RSA
activité. Par ailleurs, sans sortir du RSA, un nombre important de foyers passe également chaque mois d’une
composante à une autre (socle, socle et activité, activité).
3
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Programme n° 304
Le complément de revenu que constitue le RSA, dans sa composante complémentaire à l’activité a amélioré le niveau
de vie des bénéficiaires. Au total, 650 000 foyers, regroupant 1,5 million de personnes, percevaient en septembre 2010
du RSA « activité ». Ainsi, 70 000 foyers ont franchi le seuil des bas revenus et sont sortis de la pauvreté grâce au
RSA activité. L’effet du RSA sur le taux de pauvreté devrait s’accroître à l’avenir, à mesure que le dispositif poursuivra
sa montée en charge.
L’impact du RSA sur le marché du travail ne peut encore à ce stade être bien apprécié. Les outils évaluatifs mis en
place par le comité d’évaluation ne produiront leur résultat qu’au cours de l’année 2011.
En septembre 2010, 1,8 million de foyers étaient allocataires du RSA. En dénombrant les conjoints et les personnes à
charges au sens du RSA, ce sont 3,8 millions de personnes q ui étaient couvertes par le RSA.
Dans un contexte de forte dégradation du marché du travail, les effectifs d’allocataires du RSA socle (socle seul ou
socle et activité) ont sensiblement progressé. Le nombre de foyers allocataires du RSA socle s’est accru de +10,7 %
entre juin 2009 et septembre 2010, passant de 1,2 à 1,3 million.
Le nombre de foyers allocataires du RSA activité seul, nouveau volet de la prestation, a augmenté de +57 % entre juin
2009 et septembre 2010 (0,5 million de foyers). Le rythme de progression étant toute fois faible depuis le début de
l’année 2010.
Le RSA étant dégressif avec les revenus d’activité, son montant moyen est plus élevé pour les allocataires du RSA
socle seul (430 euros mensuels) que pour les allocataires du RSA socle et activité (400 euros) e t les allocataires du
RSA activité seul (170 euros).
Le ministre de la jeunesse et des solidarités actives a souhaité tirer les enseignements d’un an d’application du RSA
et, au vu d’un bilan intermédiaire, travailler à la simplification et à l’améliorati on du dispositif. A cette fin, 4 groupes de
travail ont été constitués, qui associent des représentants du ministère de la jeunesse et des solidarités actives à des
représentants des Conseil généraux, ADF, Pôle emploi, CNAF, CCMAS.
Après un mois au cours duquel différents ateliers et réunions ont été mis en place, le ministre a annoncé le 8 juillet
2010 au comité de pilotage du RSA, puis à l’ensemble des correspondants RSA des Conseils généraux, les 10
mesures du plan de simplification du RSA.
A l’issue de l’ensemble des travaux, 10 mesures et 3 axes ont été identifiés qui visent à : améliorer l’accès des publics
cibles à l’information sur le dispositif, en s’appuyant notamment sur les prescripteurs ; faciliter les démarches
quotidiennes et simplifier les documents et notices d’information ; améliorer et simplifier le pilotage du dispositif ;
fluidifier le dialogue entre les différents acteurs intervenant dans la prise en charge des bénéficiaires potentiels et
réels ; et enfin faire du pacte territorial d’insertion un outil clé de l’insertion professionnelle.
RECAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF 1
Améliorer l’accès à l’emploi et l’autonomie financière des bénéficiaires du RSA
INDICATEUR 1.1
Part des bénéficiaires du RSA sans emploi qui reprennent une activité
INDICATEUR 1.2
Part des foyers bénéficiaires du RSA en emploi dont les revenus sont supérieurs à 150% du
montant forfaitaire
INDICATEUR 1.3
Taux de sortie du RSA pour dépassement de ressources
OBJECTIF 2
Réduire la pauvreté
INDICATEUR 2.1
Taux de pauvreté monétaire ancré dans le temps
INDICATEUR 2.2
Intensité de la pauvreté
INDICATEUR 2.3
Taux de travailleurs pauvres
4
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
CREDITS DU PROGRAMME
PRESENTATION DES CREDITS ET DES DEPENSES FISCALES
2010 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS OUVERTS ET DES CREDITS CONSOMMÉS
2010 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Total
Total
y.c. FDC et ADP
prévus en LFI
Prévision LFI 2010
Consommation 2010
01
02
Revenu de solidarité active Revenu
de solidarité active
Expérimentation sociale et autres
expériences en matière sociale et
d’économie sociale Expérimentation
sociale et autres expériences en
matière sociale et d’économie sociale
Total des AE prévues en LFI
3 136
1 591 891 393
1 466 000 000
1 591 891 393
1 466 003 136
1 591 891 393
300 000
9 761 000
10 100 800
10 061 000
12 227 066
10 061 000
2 126 266
300 000
1 601 652 393
1 601 952 393
1 601 952 393
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)
-120 666 299
-120 666 299
Total des AE ouvertes
1 481 286 094
1 481 286 094
Total des AE consommées
2 129 402
1 476 100 800
1 478 230 202
2010 / CREDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Total
Total
y.c. FDC et ADP
prévus en LFI
Prévision LFI 2010
Consommation 2010
01
02
Revenu de solidarité active Revenu
de solidarité active
Expérimentation sociale et autres
expériences en matière sociale et
d’économie sociale Expérimentation
sociale et autres expériences en
matière sociale et d’économie sociale
Total des CP prévus en LFI
1 597 541 874
1 466 000 000
1 597 541 874
1 466 003 136
1 597 541 874
3 136
300 000
1 792 807
9 761 000
13 252 725
10 061 000
15 045 532
10 061 000
300 000
1 607 302 874
1 607 602 874
1 607 602 874
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)
Total des CP ouverts
Total des CP consommés
-122 295 848
-122 295 848
1 485 307 026
1 485 307 026
1 795 943
1 479 252 725
1 481 048 668
5
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
CREDITS DU PROGRAMME
Programme n° 304
2009 / PRESENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CREDITS VOTES (LFI) ET DES CREDITS CONSOMMES
2009 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Total
hors FDC et ADP
prévus en LFI
Total
y.c. FDC et ADP
Prévision LFI 2009
Consommation 2009
Revenu de solidarité active Revenu
de solidarité active
2 500 000
14 605 500
5 614 152
3 780 324
02
Expérimentation sociale et autres
expériences en matière sociale et
d’économie sociale Expérimentation
sociale et autres expériences en
matière sociale et d’économie sociale
300 000
-485 488
03
A supprimer - Généralisation du
revenu de Solidarité active A
supprimer - Généralisation du revenu
de Solidarité active
01
17 105 500
17 105 500
9 394 476
9 780 000
15 765 364
10 080 000
10 080 000
15 279 876
555 362 856
555 362 856
555 362 856
420 000 000
582 548 356
582 548 356
420 000 000
Total des AE prévues en LFI
2 800 000
579 748 356
Total des AE consommées
5 128 664
439 545 688
444 674 352
2009 / CREDITS DE PAIEMENT
Numéro et intitulé de l’action / sous-action
Titre 3
Dépenses de
fonctionnement
Titre 6
Dépenses
d’intervention
Total
hors FDC et ADP
prévus en LFI
Total
y.c. FDC et ADP
Prévision LFI 2009
Consommation 2009
01
Revenu de solidarité active Revenu
de solidarité active
2 500 000
5 138 886
14 605 500
3 498 341
17 105 500
17 105 500
8 637 227
02
Expérimentation sociale et autres
expériences en matière sociale et
d’économie sociale Expérimentation
sociale et autres expériences en
matière sociale et d’économie sociale
300 000
183 275
9 780 000
12 346 519
10 080 000
10 080 000
12 529 794
03
A supprimer - Généralisation du
revenu de Solidarité active A
supprimer - Généralisation du revenu
de Solidarité active
555 362 856
420 000 000
555 362 856
555 362 856
420 000 000
582 548 356
582 548 356
Total des CP prévus en LFI
2 800 000
579 748 356
Total des CP consommés
5 322 161
435 844 860
441 167 021
6
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
CREDITS DU PROGRAMME
PRESENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATEES
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2011 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions p our charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et l es charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs , aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore pr ises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs vari able selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le p érimètre de charges
couvert).
Numéro et intitulé de l’action
01
Revenu de solidarité active Revenu de solidarité active
02
Expérimentation sociale et autres expériences en matière sociale et d’économie sociale
Expérimentation sociale et autres expériences en matière sociale et d’économie sociale
Total
Total
1 466 003 136
233 638 684
1 699 641 820
7
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
CREDITS DU PROGRAMME
Programme n° 304
PRESENTATION PAR TITRE ET CATEGORIE DES CREDITS CONSOMMES
Autorisations d’engagement
Titre et catégorie
Consommées
en 2009 (*)
Ouvertes en LFI
pour 2010
Crédits de paiement
Consommées
en 2010 (*)
Consommés
en 2009 (*)
Ouverts en LFI
pour 2010
Consommés
en 2010 (*)
Titre 3. Dépenses de fonctionnement
5 128 664
300 000
2 129 402
5 322 161
300 000
1 795 943
Dépenses de fonctionnement autres que celles
de personnel
5 128 664
300 000
2 129 402
5 322 161
300 000
1 795 943
Titre 6. Dépenses d’intervention
439 545 688
1 601 652 393
1 476 100 800
435 844 860
1 607 302 874
1 479 252 725
Transferts aux ménages
421 553 443
1 591 885 393
1 467 958 091
421 561 005
1 597 535 874
1 468 017 912
120 000
5 433 129
659 970
2 137 643
7 362 739
6 713 083
Transferts aux entreprises
8 452 129
Transferts aux collectivités territoriales
2 392 776
Transferts aux autres collectivités
7 147 340
Total hors FDC et ADP
Ouvertures et annulations (*)
Total (*)
(*) y.c. FDC et ADP
444 674 352
9 767 000
3 131 000
771 510
9 767 000
1 601 952 393
1 607 602 874
-120 666 299
-122 295 848
1 481 286 094
1 478 230 202
441 167 021
1 485 307 026
7 332 303
1 481 048 668
8
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
CREDITS DU PROGRAMME
RECAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CREDITS
DECRET D’AVANCE
Ouvertures
Date de signature
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
Autorisations d’engagement
Titre 2
Crédits de paiement
Autres titres
29/09/2010
Titre 2
Autres titres
59
205 064
59
205 064
30/11/2010
Total
ARRETE DE REPORT
Ouvertures
Date de signature
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
Autorisations d’engagement
Titre 2
30/03/2010
30/03/2010
Total
Crédits de paiement
Autres titres
Titre 2
Autres titres
0
0
0
0
4 014 942
0
0
0
0
4 014 942
0
0
0
0
LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE
Ouvertures
Date de signature
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
09/03/2010
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
51 061 560
51 061 560
69 604 680
75 000 000
120 666 240
126 105 726
07/05/2010
44 166
30/12/2010
Total
TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP)
Ouvertures
Annulations
Autorisations d’engagement
Titre 2
Total général
Autres titres
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
4 014 942
Autorisations d’engagement
Titre 2
Autres titres
0
120 666 299
Crédits de paiement
Titre 2
Autres titres
0
126 310 790
9
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME
Programme n° 304
RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME
PRESENTATION PAR ACTION DES CREDITS CONSOMMES
Numéro et intitulé de l’action
Autorisations
d’engagement
Crédits
de paiement
Dépenses directes
01
Revenu de solidarité active (libellé modifié)
02
Expérimentation sociale et autres expériences en
matière sociale et d’économie sociale (libellé
modifié)
Total
Coûts
directs
Dépenses complètes
1 466 003 136
1 466 003 136
1 466 003 136
1 466 003 136
1 466 003 136
12 227 066
15 045 532
17 110 663
233 638 684
235 733 768
1 478 230 202
1 481 048 668
1 483 113 799
1 699 641 820
1 701 736 904
Répartition par action des autorisations d'engagement consommées pour 2010
Action n°01 (99,17 %)
Action n°02 (0,83 %)
Coûts
complets
10
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
RAPPEL DE LA PRESENTATION DU PROGRAMME
PRESENTATION DU PROGRAMME
Le programme regroupe les actions et crédits nécessaires à la généralisation du revenu de solidarité active (action 1),
ainsi que ceux permettant un ensemble d’expérimentations notamment en matière de lutte contre la pauvreté et de
soutien au développement de l’économie sociale et solidaire (action 2).
Le RSA se substitue en métropole au revenu minimum d’insertion (RMI) et à l’allocation de parent isolé (API). Il vient
également compléter les revenus des travailleurs modestes depuis le 1er juin 2009, date de sa généralisation,
conformément à la loi n°2008-1249 du 1 er décembre 2008 qui a mis fin à la même date aux expérimentations engagées
entre 2007 et 2009 dans une trentaine de départements sur le fondement de la loi du 21 août 2007 en faveur du travail,
de l’emploi et du pouvoir d’achat.
Il s’agit d’une prestation de solidarité nouvelle, calculée en fonction des revenus du travail, de la situation familiale et
des autres ressources des ménages. Le RSA joue le rôle de revenu minimum quand les personnes n’ont aucune
activité rémunérée (les anciens bénéficiaires de l’API et du RMI, soit environ 1,3 million de ménages). Il complète les
revenus du travail pour ceux dont les revenus se situent au bas de l’échelle des salaires ; la cible des nouveaux
bénéficiaires du RSA a été évaluée à 2 millions de foyers. Le revenu de solidarité active est conçu de telle sorte qu’une
augmentation des revenus du travail se traduise toujours par une amélioration des ressources des bénéficiaires.
Sur le plan juridique, cette prestation sociale relève de la compé tence des conseils généraux mais son financement est
partagé selon un scénario de spécialisation :
1) incombe aux départements, au titre de leur compétence en matière d’insertion, la charge de la prestation,
équivalente à l’ancien RMI et de l’ancienne API, allouée en l’absence de tout revenu d’activité. Cette partie de
prestation décroît linéairement avec les revenus d’activité ;
2) incombe au fonds national des solidarités actives (FNSA) dont la gestion est assurée par la Caisse des dépôts et
consignations, la part de la prestation complétant les revenus du travail pour garantir la progression de l’ensemble
des ressources des bénéficiaires en lien avec leurs revenus d’activité.
Le programme 304 intègre la dotation budgétaire de l’État au FNSA en complément de la contribution sociale
additionnelle de 1,1 % sur les revenus du patrimoine et les produits de placement qui lui est directement affectée. Le
FNSA intervient également en financeur des frais de gestion de la prestation servie par la branche famille, a insi que de
l’aide personnalisée au retour à l’emploi (APRE) mobilisable par les référents des bénéficiaires inscrits dans une
démarche d’insertion pour lever les obstacles à la reprise d’emploi.
D’autres expérimentations en matière de lutte contre la pauvreté, en matière d’insertion économique et professionnelle,
d’éducation, de santé, de levée des obstacles au retour à l’emploi sont également soutenues grâce aux crédits du
fonds d’innovation et d’expérimentation sociale. Chacune de ces expérimentations im pose aux acteurs concernés,
notamment les administrations, une démarche innovante incluant une évaluation rigoureuse.
Le pilotage du programme est confié à la directrice générale de la cohésion sociale (DGCS).
Pour l’action 1, le programme est décliné en un seul budget opérationnel de programme (BOP) et en une seule unité
opérationnelle (UO) au niveau central sous la responsabilité du DGCS (BOP et UO « FNSA »).
Pour l’action 2, le programme se décline en un BOP central sous la responsabilité du DGCS, une UO d'administration
centrale pour ce qui concerne les crédits non déconcentrés et des unités opérationnelles déconcentrées (une par
région) pour les transferts du fonds d'innovation et d'expérimentation sociale et les crédits délégués au réseau des
correspondants régionaux de l'économie sociale.
RECAPITULATION DES ACTIONS
ACTION n° 01 : Revenu de solidarité active
ACTION n° 02 : Expérimentation sociale et autres expériences en matière sociale et d’économie sociale
11
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Programme n° 304
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 1 : Améliorer l’accès à l’emploi et l’autonomie financière des bénéficiaires du RSA
INDICATEUR 1.1 : Part des bénéficiaires du RSA sans emploi qui reprennent une activité
(du point de vue du citoyen)
indicateur de la mission
Part des bénéficiaires du RSA sans emploi
qui reprennent une activité
Unité
2008
Réalisation
2009
Réalisation
2010
Prévision
PAP 2010
%
24,3
22,5
+ 5%
2010
Prévision
mi 2010
2010
Réalisation
2011
Cible
PAP 2010
17,5
+ 9%
Commentaires techniques
En 2008, 24,3% en France entière (et 24,5% en métropole soit 200 019 personnes en cumul intégral RMI ou API métropole ou repr enant un contrat
aidé pour 817 053 allocataires sans emploi en moyenne).
22,5% en 2009 (RSA sur la base des deux derniers trimestres 2009, en extrapolant à 4 trimestres, 233 098 personnes en cumul intégral RSA pour
1 034 959 allocataires sans emploi en moyenne).
17,5 % en 2010 (190 154 personnes auraient bénéficié du cumul intégral, pour 1 084 272 allocataires sans emp loi en moyenne).
NB : les reprises d'emploi suivies d'une interruption avant la « déclaration trimestrielle de ressource » (DTR) suivante ne sont pas comptabilisées
INDICATEUR 1.2 : Part des foyers bénéficiaires du RSA en emploi dont les revenus sont su périeurs à 150%
du montant forfaitaire
(du point de vue du citoyen)
Part des foyers bénéficiaires du RSA en
emploi dont les revenus sont supérieurs à
150% du montant forfaitaire
Unité
2008
Réalisation
2009
Réalisation
2010
Prévision
PAP 2010
2010
Prévision
mi 2010
2010
Réalisation
2011
Cible
PAP 2010
%
sans objet
5,4
A la hausse
4,9
4,7
A la hausse
Commentaires techniques
Il n’est pas possible de fixer une cible pour cet indicateur car il est difficile d’appliquer aux futurs bénéficiaires du RSA chapeau la répartition des
revenus d’activité des actuels allocataires du RMI ou de l’API (en effet, leurs caractéristiques seront très différentes des nouveaux entrants). Il convient
donc d’attendre quelques mois avant de fixer un point 0 permettant d’en visager une progression (à la hausse) de cet indicateur.
Cet indicateur permettra de mesurer la part des travailleurs en emploi à très faible rémunération des autres reprises d’emplo i.
Source des données : fichiers CNAF, CCMSA
INDICATEUR 1.3 : Taux de sortie du RSA pour dépassement de ressources
(du point de vue du citoyen)
Taux de sortie du RSA pour dépassement
de ressources pour les personnes isolées
sans enfant
Unité
2008
Réalisation
2009
Réalisation
2010
Prévision
PAP 2010
%
sans objet
23,0
A la hausse
2010
Prévision
mi 2010
2010
Réalisation
2011
Cible
PAP 2010
18,9
A la hausse
Commentaires techniques
Pour la même raison que pour l’indicateur précédent, c'est -à-dire, la relative méconnaissance des nouveaux entrants dans le champ du RSA, il n’est
pas possible de fixer une cible pour cet indicateur.
Il s’agit de mesurer le taux de sortie du RSA servi en complément des revenus d’activité par dépassement de ressources liées à l’activité. Pour ce
faire, il convient d’éviter le biais induit par le changement de situation familiale : un sous-indicateur limité doit être réalisé pour les personnes isolées
pour lesquelles la sortie du RSA est forcément liée à un dépassement de ressources d’activité.
Source des données : fichiers CNAF, CCMSA
12
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
ANALYSE DES RESULTATS
Indicateur 1.1
La valeur de l’indicateur est inférieure à la prévision en raison notamment des effets de la crise économique
Indicateur 1.2
Le seuil de 150 % du montant forfaitaire est variable en fonction de la composition du mén age bénéficiaire du RSA.
Le montant moyen actuellement versé aux allocataires en RSA activité (entre 170 et 175 €) laisse supposer que
nombre de foyers potentiellement éligibles au RSA, mais percevant des revenus supérieurs au seuil de pauvreté à
50 % (soit environ 150 % du montant forfaitaire en fonction de la composition familiale) n’y ont pas recours. La valeur
de l’indicateur est inférieure à la prévision en raison notamment des effets de la crise économique.
Une réflexion est menée actuellement afin d’améliorer l'indicateur de manière à ne prendre en compte parmi les foyers
franchissant le seuil de 150 % du montant forfaitaire, que ceux qui étaient en deçà le trimestre précédent. Cela
permettra de mieux se rendre compte de la progression des revenus des allocataires.
Indicateur 1.3
Cet indicateur est disponible mensuellement. Il varie toutefois de façon cyclique en raison du calendrier des DTR.
Chaque trimestre, 4 à 6 % des allocataires sortent du dispositif pour dépassement de ressources.
Sur l’ensemble de l’année 2010, 18,9 % des allocataires du RSA (payés ou suspendus) sont sortis du dispositif pour
dépassement de ressources. On ne peut toutefois pas savoir la part des personnes qui sont sorties du dispositif plus
d’une fois dans l’année, après y être entré de nouveau. C'est la première année où celui-ci est renseigné et il convient
d’attendre les données 2011 afin d’apprécier le résultat.
OBJECTIF n° 2 : Réduire la pauvreté
INDICATEUR 2.1 : Taux de pauvreté monétaire ancré dans le temps
(du point de vue du citoyen)
indicateur de la mission
Unité
2008
Réalisation
2009
Réalisation
Taux de pauvreté monétaire ancré dans le
temps avec un seuil initial à 60% du
revenu médian équivalent pour les moins
de 18 ans
%
15,5
Taux de pauvreté monétaire ancré dans le
temps avec un seuil initial à 60% du
revenu médian
%
11,6
2010
Prévision
PAP 2010
2010
Prévision
mi 2010
2010
Réalisation
2012
Cible
PAP 2010
nd
nd
nd
Baisse d’un
tiers de la
pauvreté en 5
ans
nd
nd
nd
Baisse d’un
tiers de la
pauvreté en 5
ans
Commentaires techniques
Indicateur 2.1.1
Cet indicateur est calculé comme la proportion de personnes âgées de moins de 18 ans vivant dans des ménages dont le revenu, net des impôts
directs par unité de consommation (niveau de vie), est i nférieur à un montant équivalent à 60% du niveau de vie médian de la population, apprécié au
début de la période de référence (ici 2006) et réévalué les années suivantes en fonction de l’indice des prix à la consommati on.
Champ : personnes de moins de 18 ans, vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la
personne de référence n'est pas étudiante.
Source des données : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, enquêtes revenus fiscaux et sociaux
Indicateur 2.1.2
Cet indicateur est calculé comme la proportion de personnes vivant dans des ménages dont le revenu, net des impôts directs pa r unité de
consommation (niveau de vie), est inférieur à un montant équivalent à 60% du niveau de vie médian de la population, apprécié au début de la période
de référence (ici 2006) et réévalué les années suivantes en fonction de l’indice des prix à la consommation.
13
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Programme n° 304
Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nu l et dont la personne de référence
n'est pas étudiante.
Source des données : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, enquêtes revenus fiscaux et sociaux
Ces indicateurs figurent parmi les 18 indicateurs principaux du tableau de bord pour le suivi de l’objectif de b aisse de la pauvreté sur cinq ans élaboré
en application de l’article R115-4-1.
Les données 2009 seront disponibles courant 2011.
INDICATEUR 2.2 : Intensité de la pauvreté
(du point de vue du citoyen)
Ecart entre le niveau de vie médian des
personnes sous le seuil de pauvreté et ce
seuil
Unité
2008
Réalisation
2009
Réalisation
%
18,5
nd
2010
Prévision
PAP 2010
2010
Prévision
mi 2010
2010
Réalisation
2011
Cible
PAP 2010
nd
nd
stabilité
Commentaires techniques
Plus la valeur de l’indicateur est élevée, plus le niveau de vie médian des personnes pauvres, au sens des personnes vivant au -dessous du seuil de
pauvreté, est éloigné du seuil de pauvreté. Cet indicateur d’intensité de la pauvreté figure parmi les 18 indicateurs princip aux du tableau de bord pour
le suivi de l’objectif de baisse de la pauvreté sur cinq ans élaboré en application de l’article R115 -4-1.
Source des données :
Jusqu’en 2005, Enquête Revenus Fiscaux, INSEE-DGI.
Depuis 2005, Enquête Revenus fiscaux et sociaux, INSEE -DGFiP-CNAF-CNAV-CCMSA
A partir de 2006, l’INSEE a changé le mode de calcul de la pauvreté monétaire afin de mieux prendre en compte les revenus du patrimoine ainsi que
les prestations sociales versées par les CAF et les MSA.
Champ : personnes vivant en France métropolitaine dont le revenu déclaré à l’administration fiscale est positif ou nul et dont la personne de référence
n’est pas étudiante.
Dernière valeur connue : 18,5% en 2008
Les données 2009 seront disponibles courant 2011.
INDICATEUR 2.3 : Taux de travailleurs pauvres
(du point de vue du citoyen)
Taux de travailleurs pauvres
Unité
2008
Réalisation
2009
Réalisation
%
nd
nd
2010
Prévision
PAP 2010
2010
Prévision
mi 2010
2010
Réalisation
2012
Cible
PAP 2010
nd
nd
Baisse de
20%
Commentaires techniques
Le taux de travailleurs pauvres est défini comme la proportion de travailleurs pauvres parmi l’ensemble de la population acti ve occupée.
Les travailleurs pauvres sont les individus en emploi au moins sept mois sur douze qui appartiennent à des mén ages dont le niveau de vie est inférieur
à 60% du revenu médian équivalent.
Source des données :
Enquête SRCV-SILC : le dispositif SRCV est la partie française du système communautaire EU -SILC (European Community-Statistics on Income and
Living Conditions).
Le dispositif SRCV (enquête statistique sur les ressources et conditions de vie) qui permet de calculer cet indicateur a été revu en 2008 (statistiques
sur les revenus 2007). Cette révision a sensiblement modifié le taux de travailleurs pauvres et l’IN SEE préfère disposer de deux points dans le temps
avant de publier ces données, d’autant qu’il est envisagé de rebasculer sur la source ERFS (enquête sur les revenus fiscaux e t sociaux) pour calculer
cet indicateur
Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu déclaré à l’administration fiscale est positif ou nul et dont la
personne de référence n’est pas étudiante.
Dernière valeur connue : 6,4% en 2006 (donnée provisoire)
Les données seront disponibles courant 2011.
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PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
ANALYSE DES RESULTATS
Le Gouvernement a pris l’engagement de réduire d’un tiers la pauvreté en France sur cinq ans.
Pour suivre l’atteinte de cet objectif, un tableau de bord d’indicateurs chiffrés a été arrêté en 2008, en concertation
avec les principaux acteurs concernés, détaillant une série d’indicateurs permettant d’observer les principales
dimensions de la pauvreté. Parmi les indicateurs retenus dans ce tableau de bord, figure notamment un indicateur
relatif au suivi de l’intensité de la pauvreté qui correspond à l’écart entre le revenu médian des ménages pauvres et le
seuil de pauvreté à 60% de la médiane. Leur caractère central dans le tableau de bord justifie qu’ils soient repris dans
les objectifs de performance attachés au programme.
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PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 304
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ÉLEMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME
Autorisations d’engagement
Numéro et intitulé de l’action
/ sous-action
Prévision LFI
Consommation
01
Revenu de solidarité active
(libellé modifié)
02
Expérimentation sociale et
autres expériences en matière
sociale et d’économie sociale
(libellé modifié)
Titre 2
Dépenses
de personnel
(*)
Autres titres
Crédits de paiement
Total
y.c. FDC et ADP
(*)
Total des crédits prévus en LFI
Titre 2
Dépenses
de personnel
(*)
Autres titres
Total
y.c. FDC et ADP
(*)
1 591 891 393
1 466 003 136
1 591 891 393
1 466 003 136
1 597 541 874
1 466 003 136
1 597 541 874
1 466 003 136
10 061 000
12 227 066
10 061 000
12 227 066
10 061 000
15 045 532
10 061 000
15 045 532
1 607 602 874
1 607 602 874
1 601 952 393
1 601 952 393
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP
0
-120 666 299
-120 666 299
0
-122 295 848
-122 295 848
Total des crédits ouverts
0
1 481 286 094
1 481 286 094
0
1 485 307 026
1 485 307 026
1 478 230 202
1 478 230 202
1 481 048 668
1 481 048 668
-3 055 892
-3 055 892
-4 258 358
-4 258 358
Total des crédits consommés
Crédits consommés - crédits ouverts
(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI
0
0
16
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
SUIVI DES CREDITS DE PAIEMENT ASSOCIES
A LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT
AE ouvertes
en 2010 (**)
1 481 286 094
1 481 286 094
AE non affectées
au 31/12/2010
3 055 892
3 055 892
AE affectées
non engagées
au 31/12/2010 (*)
CP ouverts
en 2010 (**)
1 485 307 026
1 485 307 026
Engagements sur
années antérieures
non couverts par
des paiements
au 31/12/2009
(1)
AE engagées
en 2010
Écart
entre AE LR
et AE RAP
Total des
engagements
réalisés au
31/12/2010
(2)
(3)
(4) = (1)+(2)+(3)
(5) = (7) - (6)
(6)
(7)
Solde des
engagements
non couverts par
des paiements
au 31/12/2010
(8) = (4) - (7)
5 442 335
5 442 335
1 478 230 202
1 478 230 202
0
0
1 483 672 537
1 483 672 537
3 893 671
3 893 671
1 477 154 997
1 477 154 997
1 481 048 668
1 481 048 668
2 623 869
2 623 869
CP consommés
CP consommés
en 2010
en 2010
sur engagements sur engagements
antérieurs à 2010
2010
Total des CP
consommés
en 2010
AE reportées
sur 2011
CP reportés
sur 2011
1 000 000
3 185 258
N.B. : les montants en italiques correspondent aux montants hors T2.
(*) Il s'agit d'AE du titre 5, sauf cas particuliers.
(**) LFI + reports + LFR + mouvements réglementaires + FDC/ADP.
ANALYSE DES RESULTATS
Le montant des AE non affectées ne prend pas en compte les retraits d’AE au titre des années antérieures pour un
montant de 965.042 €.
Le solde des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2010 (8) correspond à des engagements pris sur
l'exercice 2010, dont le paiement interviendra en 2011. Il s’agit essentiellement des marchés, des études et des
conventions pluriannuelles d’objectif pour lesquels le règlement est déclenché à chaque phase de réalisation. Les AE
ont donc été exécutés en 2010 alors que la consommation de CP interviendra en 2011 .
17
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 304
JUSTIFICATION PAR ACTION
ACTION n° 01 : Revenu de solidarité active
Prévision LFI
Titre 2
Réalisation
Autres titres
Total
Titre 2
Autres titres
Total
(y.c. FDC et ADP)
Autorisations d’engagement
1 591 891 393
1 591 891 393
1 466 003 136
1 466 003 136
Crédits de paiement
1 597 541 874
1 597 541 874
1 466 003 136
1 466 003 136
ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement
Catégorie
Prévision LFI
Crédits de paiement
Consommation
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel
Prévision LFI
3 136
Consommation
3 136
La consommation des crédits de fonctionnement de l’action 1, constatée en 2010 à hauteur de 3 136 € correspond à
une TVA résiduelle conservée par erreur, malgré une réimputation sur l’action 2 en cours d’exercice, d’un engagement
de 19 136 € portant sur une dépense d’évaluation RSA .
DEPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement
Catégorie
Transferts aux ménages
Transferts aux autres collectivités
Prévision LFI
1 591 885 393
6 000
Consommation
1 466 000 000
Crédits de paiement
Prévision LFI
1 597 535 874
Consommation
1 466 000 000
6 000
L’essentiel des crédits de l’action 1 concerne la contribution de l’État au fonds national des solidarités actives (FNSA),
chargé du financement de la part du RSA servie à des bénéficiaires en activité, de l’intégralité du RSA jeunes à
compter du 1 er septembre 2010, ainsi que de l’aide personnalisée de retour à l’emploi (APRE).
La contribution État versée au FNSA est destinée à compléter les recettes du FNSA tirées de la contribution
additionnelle aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et les produits de placement et de permettre la
neutralité de sa gestion pour la trésorerie des organismes CNAF et CCMSA chargés des versements du RSA.
En 2010, les crédits d’intervention consommés sur cette action s’élèvent à 1 466 000 000 € et se décomposent de la
façon suivante :
- 1 089 000 000 € au titre de la contribution de l’État au fonds national des solidarités actives ;
- 377 000 000 € au titre de l’aide exceptionnelle de fin d’année 2010 (dite « prime de Noël »), attribuée à certains
allocataires du revenu de solidarité active en métropole, du revenu minimum d’insertion et de l’allocation de parent
isolé dans les DOM. Les crédits disponibles sur cette action ont en effet permis le financement de cette aide
exceptionnelle en cohérence avec le public cible du programme 304.
18
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
FONDS NATIONAL DES SOLIDARITES ACTIVES (FNSA)
Comme prévu par la loi du 1 er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active, le fonds national des
solidarités actives (FNSA) a été mis en place en 2009. Le décret instituant le fonds a été publié le 11 janvier 2009.
Généralités
Le FNSA, dont la gestion bancaire est confiée à la Caisse des dépôts et consignations, a pour mission de financer la
différence entre les dépenses de RSA servies par les organismes en charge de la prestation de RSA et la somme des
contributions des départements.
Le schéma de financement de cette prestation distingue en effet le RSA, selon qu’il complète les revenus d’activité de
ses bénéficiaires (à la charge du FNSA) ou selon qu’il est servi en l’absence de tout revenu d’activité (à la charge des
départements).
Les crédits de l’action 1 du programme 304 sont destinés à compléter les recettes du FNSA tirées de la contribution
additionnelle aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et de placements (instituée en application de
l’article L. 262-23-III nouveau du code de l’action sociale et des familles) pour en garantir l’équilibre avec les dépenses,
conformément à ce même article et permettre sa neutralité pour la trésorerie des organismes de la branche famille
(CNAF et CCMSA).
Dépenses du FNSA
RSA « activité »
Les versements du FNSA aux organismes de sécurité de sécurité sociale (CNAF et CCMSA) se sont établis au titre de
2010 à 1 312,7 M€ pour une prévision initiale de 2 900 M€ (PAP 2010). Fin 2010, on dénombrait 667 000 allocataires
du RSA « activité » contre 597 000 fin 2009 (source cnaf et ccmsa). La part des allocataires du RSA « activité seule »
parmi les allocataires s’est accrue de 1 point en passant de 24 % fin 2009 à 25 % fin 2010. La part des allocataires
disposant des deux composantes (socle et activité), reste stable à 11%.
Les études engagées en 2010 par le comité d’évaluation de l’impact du revenu de solidarité active devr aient permettre
d’identifier l’origine des écarts par rapport à la prévision initiale, et notamment les effets de la dégradation de la
conjoncture économique ainsi que le taux de non recours à cette nouvelle prestation par les travailleurs modestes.
Il semble intéressant de noter, toutefois, un premier élément issu du rapport intermédiaire 2010 du comité d’évaluation
du RSA : la grande volatilité des bénéficiaires de cette prestation. Ainsi, si par exemple, si en mai 2010 on ne
dénombrait « que » 430 000 foyers bénéficiaires du RSA activité seul, 850 000 foyers ont bénéficié du RSA activité
seul au moins une fois entre juin 2009 et mai 2010. En outre, la mobilité au sein du RSA est importante, puisque
chaque mois, près des 5% de foyers allocataires sortent du dispositif, tandis qu’un nombre équivalent de foyers y
entrent.
Le rapport définitif 2011 du comité national d’évaluation ainsi que la conférence nationale prévue en fin d’année
pourront apporter des éléments d’analyse complémentaires.
Répartition des allocataires RSA de droit commun par composantes :
socle seul
Décembre 2009 :
Décembre 2010 :
Nombre de bénéficiaires
Pourcentage
Nombre de bénéficiaires
Pourcentage
activité seule
socle + activité
TOTAL
1 730 154
1 131 354
416 234
182 566
65%
24%
11%
100%
1 166 680
454 684
204 893
1 826 257
64%
25%
11%
100%
RSA « jeunes »
L’article 135 de la loi de finances pour 2010 a posé le principe d’une extension du revenu de solidarité active aux
jeunes actifs de moins de 25 ans. Comme précisé par le décret n° 2010-961 du 25 août 2010, le RSA concerne depuis
le 1er septembre 2010 les jeunes de moins de 25 ans insérés dans la vie active, cette insertion étant vérifié par une
condition d’activité préalable à l’ouverture du droit (avoir travaillé 3214 heures de travail, dans les 3 dernières années,
soit deux ans à temps plein).
Contrairement au dispositif de droit commun, qui prévoit un partage de financement du RSA entre les départements et
le FNSA, l’intégralité du RSA (socle + activité) versé aux jeunes est prise en charge par le FNSA en 2010 et 2011.
19
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 304
Le RSA « jeunes » bénéficiait à 7 252 jeunes à la fin de l’année 2010 (source cnaf et ccmsa).
Les versements du FNSA aux organismes de sécurité de sécurité sociale (CNAF et CCMSA) se sont établis au titre de
2010 à 20 M€.
Aide personnalisée de retour à l’emploi (APRE)
La fraction des crédits du FNSA consacrée au nouveau dispositif de l’APRE prévue par l’article 8 de la loi du 1 er
décembre 2008 avait été fixée à 150 M€ par l’arrêté 31 mars 2010. Elle a été répartie à hauteur :
- 30 M€ pour l’enveloppe nationale confiée à Pôle emploi ;
- 120 M€ pour les enveloppes déconcentrés au niveau départemental.
La circulaire interministérielle du 12 avril 2010 a précisé les conditions d’emploi des crédits de l’APRE ains i que sa
répartition départementale.
Les crédits de l’APRE ont été appelés à hauteur de 118 M€. Les crédits non engagés (32 M€) concernent :
- les enveloppes déconcentrés (20 M€) : 18 budgets départementaux n’ont pas été appelés et 3 ont été consommés
partiellement ;
- l’enveloppe nationale Pôle emploi (12 M€) : la dotation a été révisée pour tenir compte des crédits disponibles sur
l’exercice 2009 et reportés en 2010.
Un premier bilan de l’utilisation de l’APRE 2009 et 2010 sera établi au cours du premie r semestre 2011 au vu des
résultats d’une enquête lancée par la direction générale de la cohésion sociale en janvier 2011.
Frais de gestion
Les 77 M€ relatifs aux frais de gestion de la prestation ont été partagés entre la CNAF (74,7 M€) et la CCMSA
(2,2 M€).
Recettes du FNSA
Contribution additionnelle de 1,1%
Les encaissements de la contribution additionnelle de 1,1% se sont établis à 1 205 M€ dont 746 M€ pour le
prélèvement sur les produits de placement et 459 M€ pour le prélèvement sur les revenus du patrimoine.
Comme en 2009, le rendement a été inférieur à la prévision initiale : 1 287 M€ en PLF 2010 révisée à 1 223 M€ en PLF
2011. Cette évolution s’explique principalement par la conjoncture économique défavorable et son impact négatif sur
les revenus générés par les produits de placement et du patrimoine.
Il est à noter qu’une partie des encaissements 2010 correspond à des contributions dues au titre de 2009. Les
modalités de recouvrement pour les revenus de placement (versement d’acomptes) ont en eff et engendré pour la
première année d’application un encaissement différé en N+1 d’une partie de la contribution due au titre de 2009.
Contribution de l’État
La contribution de l’État a été ajustée en cours d’exercice aux besoins moindres du Fonds, soit 1 089 M€. Il a ainsi été
possible de redéployer 377 M€ afin d’assurer le financement l’aide exceptionnelle de fin d’année attribuée à certains
allocataires du revenu de solidarité active, du revenu minimum d’insertion et de l’allocation de parent isolé prévue par
le décret du 23 décembre 2010.
En effet, l’année 2010 a été marquée par une moindre progression du nombre de bénéficiaires (RSA activité)
qu’escompté, qui s’explique en grande partie par la poursuite d’une conjoncture économique dégradée. De même, le
RSA « jeunes » entré en vigueur au 1 er septembre 2010, a connu une montée en charge plus faible que prévue. Ainsi
les dépenses de RSA « activité » financées par le FNSA ont-elles été inférieures aux prévisions portées en LFI.
20
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le tableau ci-dessous retrace les dépenses et les recettes du FNSA en 2010 :
Prévision 2010 initiale
(PAP 2010) en M€
Prévision 2010 révisée
(PAP 2011)-en M€
Exécution 2010
(en euros)
Dépenses
3 127
1 548
1 527 630 506
dont RSA « activité »
2 900
1 313
1 312 701 321
FNSA
dont RSA « jeunes »
dont aide personnalisée de retour à l’emploi
150
dont frais de gestion
Recettes
dont contribution de l’État
20 000 000
138
117 869 489
77
77
77 059 696
3 127
2 842
2 526 760 936
1 674,5
1 386
1 089 000 000
233
232 921 760
1 287
1 223
1 204 586 670
dont créance ACOSS/ dette CCMSA au titre de 2009
dont contribution additionnelle de 1,1%
20
dont produits financiers
252 506
Report trésorerie
165
Résultat
0
1 294
999 130 430
ACTION n° 02 : Expérimentation sociale et autres expériences en matière sociale et d’économie sociale
Prévision LFI
Titre 2
Réalisation
Autres titres
Total
Titre 2
Autres titres
Total
(y.c. FDC et ADP)
Autorisations d’engagement
10 061 000
10 061 000
12 227 066
12 227 066
Crédits de paiement
10 061 000
10 061 000
15 045 532
15 045 532
ELEMENTS DE LA DEPENSE PAR NATURE
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisations d’engagement
Catégorie
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel
Prévision LFI
300 000
Consommation
2 126 266
Crédits de paiement
Prévision LFI
300 000
Consommation
1 792 807
Initialement prévues à hauteur de 300 000 €, principalement pour le financement des frais de fonctionnement des
correspondants régionaux (frais de déplacement, communication et d’animat ion), les dépenses de cette action ont été
abondées par un redéploiement de crédits de 5 M€ de l’action 1 destinés au financement des actions de
communication et d’évaluation du RSA.
Les écarts sur la consommation en AE et CP correspondent aux clôtures d’ engagements juridiques et d’opérations
réalisées en cours de gestion 2010 qui ont généré une sous-consommation technique des crédits de l’année en cours.
Par ailleurs, il a été observé des erreurs d’imputation au niveau du titre de la dépense sur les crédi ts des frais de
fonctionnement des correspondants.
Après rétablissement des écritures et correction des erreurs d’imputation, la consommation totale des dépenses de
fonctionnement de l’action 2 s’élève 2 876 231 € en AE et 1 869 810 € en CP et se répartit comme suit :
Frais de fonctionnement des correspondants régionaux
Sur les 270 000 € prévus, 170 638 € AE / 166 694 € CP ont été consommés sur le titre 3 par les correspondants
régionaux.
Aucun frais n’a été enregistré pour le secrétariat du conseil supérieur de l’économie sociale et de ses groupes de
travail (30 000 € de dotation prévue).
21
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 304
Frais de communication
En 2010, 1 200 000 € en AE et 1 203 552 € en CP ont été consommés dans le cadre des campagnes de
communication pour le RSA :
- Impressions dépliants ;
- Création et enregistrement d'un spot radio simplet ;
- Affiches et création maquette ;
- Achat d’espace radio et actualisation du site internet ;
- Affiches et routage RSA « jeunes ».
Frais d’évaluation
En 2010, 1 505 593 € en AE et 499 564 € en CP ont été consommés dans le cadre des travaux d’évaluation du RSA
menés par le comité d’évaluation du RSA pour le financement des enquêtes suivantes :
- "grande" enquête quantitative RSA ;
- monographie de branches impact du RSA sur la demande de travail ;
- étude sur l'impact du RSA sur le retour à l'emploi ;
- enquêtes qualitatives répétées ;
- enquête rapide sur les besoins des bénéficiaires ;
- enquête auprès des personnes fréquentant les services d'hébergement ou les distributions de repas chauds.
DEPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement
Catégorie
Prévision LFI
Transferts aux ménages
Crédits de paiement
Consommation
Prévision LFI
Consommation
1 958 091
2 017 912
Transferts aux entreprises
120 000
3 131 000
Transferts aux collectivités territoriales
659 970
Transferts aux autres collectivités
9 761 000
7 362 739
771 510
9 761 000
7 332 303
Les dépenses d’intervention de l’action 2 recouvrent les projets financés par le fonds d’ innovation et d’expérimentation
sociale (FIES), les subventions aux chambres régionales de l’économie sociale et solidaire, les subventions aux
organismes nationaux et locaux de l’économie sociale ainsi que la fin des expérimentations RSA -RMI et RSA-API.
Les crédits ouverts sur les dépenses d’intervention de l’action 2, soit 9 761 000 € en AE et CP ont été majorés :
- de 6 000 € en AE et CP de crédits réserve parlementaire imputés sur l’action 1 ;
- de 4 014 942 € en CP au titre des reports de crédits.
La consommation enregistrée en 2010 sur cette action est de 13 192 108 € en AE et de 15 044 332 € en CP dont
10 315 877 € en AE et 13 175 522 € en CP au titre des dépenses d’intervention (après rétablissement des écritures et
correction des erreurs d’imputation).
Fonds d’innovation et d’expérimentation sociale (FIES)
Les appels à projets soutenus par le FIES concerne les expérimentations menées par des collectivités locales, des
associations, des opérateurs publics ou privés et des équipes de recherche dans le cadre de la mise en œuvre des
protocoles d’expérimentations sociales liés directement ou indirectement à la lutte contre la pauvreté et les inégalités
sociales.
En 2010, le montant des projets financées par le FIES s’est élevé à 5 917 075 € en AE et 8 805 347 € en CP dont
3 544 709 € au titre des reports.
22
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
1/ Poursuite du financement de l’appel à projets pour de nouvelles expérimentations sociales lancée en 2008 par le
haut commissaire aux solidarités actives
Sur les 58 projets initiés par le Haut commissaire aux solidarités actives avec la collaboration de la DIIESES, 38
projets ont été retenus dans le cadre de l’appel à projet et 20 autres projets ont été soutenus par le Haut commissaire
en marge du financement par appel à projet. Il est à noter que l’ensemble des porteurs de projets devaient s’associer
avec des personnes morales chargées de l’évaluation finale des projets.
L’ensemble de ces projets a fait l’objet de convention pluriannuelle d’objectif sur le période 2008 -2010.
En 2010, 23 projets encore en cours ont été financés.sur des thématiques diverses dans le champ de la cohésion
sociale :
- l’accompagnement vers l’emploi des personnes en difficulté, par une offre de formation adaptée aux territoires, en
synergie avec les acteurs publics locaux pour répondre aux besoins de main d’œuvre des entreprises ;
- l’égalité des chances ;
- la santé publique et l’amélioration de l’accès aux soins de santé des plus précaires dans le cadre d’une
coordination des soins dans le secteur médico-social en lien avec la médecine de ville ou de travail.
2/ Ces projets ont été prolongés en 2010 dans le cadre de l’action de lutte contre la pauvreté lancé le HCSA, à la
faveur notamment de l’année européenne de lutte contre la pauvreté :
-
projet du CNRS d’une expérimentation d’une méthode de lecture ;
CSP : organisation de l’année européenne de lutte contre la pauvreté ;
projet ADIE d’une Micro-Franchise Solidaire ;
projet Chaire HEC « Action tank ».
3/ Poursuite du financement de l’appel à projets cohésion sociale initié par la DIIESES en 2006-2007
En administration centrale, le Fonds a soutenu 5 projets d’innovation sociale sur la thématique logement en appui de la
fondation de France ainsi que la poursuite d’un programme innovant initié par l’Organisation internationale du travail
(OIT).
En région, 8 projets ont été financés par délégation de crédits aux correspondants régionaux de l’économie sociale
dont 5 en Picardie et 3 en Rhône-Alpes.
4/ Financement de l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA)
La convention pluriannuelle conclue en 2008 pour la mise en œuvre des expérimentations RSA s’est achevée fin 2010
avec l’appui au déploiement du plan de simplification arrêté en juin 2010.
5/ Projets d’innovation en économie sociale lancé suite aux préconisations du rapport Vercamer
Deux programmes ont été lancés en fin d’année 2010 pour donner suite au rapport Vercamer :
- un programme expérimental de partenariat public/privé pour faire émerger de nouveaux projets dans le champ de
l’économie sociale et solidaire en direction des jeunes, conduit par l’AVISE ;
- quatre laboratoires régionaux de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui ont vocation à préfigurer de manière
expérimentale de possibles agences de développement de l’ESS dans les territoires.
Economie sociale et solidaire (ESS)
Dans le domaine du développement des acteurs de l’économie sociale (coopératives, mutuelles, associations ou
autres organismes intervenant dans le même secteur), les subventions ou conventions pluriannuelles financées en
2010 s’élèvent à 1 020 800 € en AE et 930 979 en CP dont 23 000 € au titre des reports.
Subventions aux chambres régionales de l’économie sociale et solidaire (CRESS)
Les crédits délégués aux CRESS en 2010 pour la mise en œuvre de nouveaux appels à projet s se sont élevés à
867 000 € en AE et CP.
23
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Programme n° 304
La fin des expérimentations RSA-RMI et RSA-API
430 262 € en AE et 491 457 € en CP ont été versés dans le cadre des conventions relatives aux expérimentations
RSA-RMI.
2 005 741 € en AE et CP réalisés dans le cadre de la convention financière conclue avec la CNAF au titre du
versement de l’API aux bénéficiaires entrant dans le champ d’expérimentation du dispositif « RSA ».
Évaluation
Une subvention à l’observatoire national de l’action sociale décentralisée a été a llouée à hauteur de 75 000 € en AE et
CP dans le cadre de l’évaluation du RSA.
24
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
ANALYSE DES COUTS
ANALYSE DES COUTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS
Avertissement
Sont données dans cette partie les évaluations des dépenses complètes (comptabilité budgétaire) et des coût s complets (comptabilité générale de
l’État) par action après ventilation des dépenses et des coûts des actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les actions
de politique publique. Ces évaluations ont été conduites par les ministères en charge des programmes, avec l’appui des départements comptables
ministériels, en concertation avec le ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État. La démarche pragma tique adoptée s’est
appuyée sur les principes et méthodes définis au plan interministériel.
L’attention est appelée sur le fait que l’analyse des coûts a posteriori a été menée à partir de données d’exécution budgétai res et comptables non
définitivement arrêtées (situation arrêtée le 7 mars 2011). L’objet d e l’analyse des coûts est de donner au Parlement des ordres de grandeur
suffisamment significatifs mais pas nécessairement précis à l’euro près. Le fait que ces données aient pu le cas échéant fair e l’objet de réajustements
ultérieurs n’est pas de nature à altérer la signification des résultats présentés ici.
Après un rappel de la cartographie des déversements concernant le programme et ses actions ainsi que des dépenses prévisionne lles complètes pour
2010, telles qu’elles résultent du retraitement des créd its ouverts par la LFI et des fonds de concours prévus, les résultats de l’analyse des coûts des
actions sont présentés en deux volets : les dépenses complètes exécutées, basées sur les données de la comptabilité budgétaire, et les coûts
complets, basés sur les données de la comptabilité générale (ou charges).
SCHEMA DE DEVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME
Ce schéma représente les liens entre les actions du programme et avec des actions d’autres programmes.
SERVICES DU PREMIER MINISTRE
TRAVAIL, SOLIDARITE ET FONCTION PUBLIQUE
MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET EGALITE DES CHANCES
LUTTE CONTRE LA PAUVRETE :
REVENU DE SOLIDARITE ACTIVE ET
EXPERIMENTATIONS SOCIALES
CONDUITE ET SOUTIEN DES POLITIQUES
SANITAIRES ET SOCIALES
Revenu de solidarité active
Expérimentation sociale et autres expériences en
matière sociale et d'économie sociale
VENTILATION PREVISIONNELLE PAR ACTION DES CREDITS
Intitulé de l’action
Revenu de solidarité active (libellé modifié)
Expérimentation sociale et autres expériences en matière sociale
et d’économie sociale (libellé modifié)
Total
LFI 2010
Crédits directs
y.c. FDC et ADP
LFI 2010
après
ventilation interne
LFI 2010
après
ventilation externe
1 597 541 874
1 597 541 874
1 597 541 874
10 061 000
10 061 000
12 053 302
1 607 602 874
1 607 602 874
1 609 595 176
25
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
ANALYSE DES COUTS
Programme n° 304
DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION OU « DEPENSES COMPLETES »
Avertissement
Les dépenses complètes sont présentées en deux phases. Lorsque sont opérés des déversements entre actions du programme, seuls ceux-ci sont pris
en compte dans un premier temps, afin que le responsable de programme présente les dépenses par actio n de politique publique résultant de sa
gestion.
Les déversements vers ou depuis les actions d’autres programmes, voire d’autres missions, sont intégrés dans un second temps, afin de rendre
compte de la dépense complète exécutée, par action de politique publique.
DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION INTERNE
Intitulé de l’action
Revenu de solidarité active (libellé modifié)
Expérimentation sociale et autres expériences
en matière sociale et d’économie sociale
(libellé modifié)
Exécution 2010
CP
Ventilation interne
Exécution 2010
après
ventilation interne
Dépenses directes
(au sein du programme)
Écart
à la prévision
2010
1 466 003 136
1 466 003 136
-131 538 738
+1 457 365 909
15 045 532
15 045 532
+4 984 532
+2 515 738
A supprimer - Généralisation du revenu de
Solidarité active (ancien)
Total
Écart
à l’exécution
2009
-420 000 000
1 481 048 668
1 481 048 668
-126 554 206
+1 039 881 647
DEPENSES EXECUTEES APRES VENTILATION EXTERNE
Intitulé de l’action
Revenu de solidarité active (libellé modifié)
Expérimentation sociale et autres expériences
en matière sociale et d’économie sociale
(libellé modifié)
Exécution 2010
après
ventilation interne
Ventilation externe
Exécution 2010
après
ventilation externe
(entre programmes)
Dépenses complètes
Écart
à la prévision
2010
1 466 003 136
0
1 466 003 136
-131 538 738
+1 457 365 909
15 045 532
+2 065 131
17 110 663
+5 057 361
+3 192 333
A supprimer - Généralisation du revenu de
Solidarité active (ancien)
Total
Écart
à l’exécution
2009
-420 000 000
1 481 048 668
Ventilation des dépenses de pilotage, de soutien et/ou de
polyvalence vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales (Mission
« Solidarité, insertion et égalité des chances »)
+2 065 131
1 483 113 799
-126 481 377
+1 040 558 242
-2 065 131
-2 065 131
Modalités de déversement
Le présent programme bénéficie du soutien du programme « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » avec une ventilation des
dépenses à partir des actions suivantes : « gestion des politiques sociales », « statistiques, études et recherche », et « soutien de l’administration
sanitaire et sociale », vers l’action « autres expériences en matière sociale et d’économie sociale » du présent programme au prorata des ETPT par
programme des différentes politiques sanitaires et sociales.
ANALYSE DES RÉSULTATS
Les crédits du programme « Lutte contre la pauvreté : Revenu de solidarité active et expérimentations sociales »
après ventilation des crédits du programme « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » augmentent de
0,14%.
26
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
Programme n° 304
ANALYSE DES COUTS
Éléments de comparaison LFI 2010/ RAP 2010
Le présent programme reçoit en dépenses 2010 0,33% des crédits du programme 124 « Conduite et soutien des
politiques sanitaires et sociales », il en recevait 0,26 % en LFI.
COUTS COMPLETS PAR ACTION DE POLITIQUE PUBLIQUE
Avertissement
La construction de coûts complets assis exclusivement sur des données de comptabil ité générale (charges) a pour but de compléter l’information du
Parlement en donnant à terme une image la plus fidèle possible de la consommation de l’ensemble des ressources, imputable à l ’exercice, permettant
l’atteinte des objectifs des politiques publiques.
L'intégration au bilan des actifs de l'État, progressive depuis 2006, est aujourd'hui exhaustive rendant possible l'identific ation des charges par
programmes et actions. Cependant, la difficulté d'utilisation et d'interprétation réside dans l'ampleu r des données comptables à prendre en compte
(charges ayant donné lieu à opérations budgétaires : personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, t ransferts aux ménages,
entreprises et collectivités - rattachement de charges à l’exercice et charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement : variations de stocks, dotations
aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L'appropriation progressive de la comptabilité générale conditionne également la portée de l’analyse des coûts appliquée aux charges. Les données
comptables elles-mêmes et les traitements analytiques ne permettent pas encore d’évaluer avec suffisamment de précision les coûts complets des
politiques publiques. Le coût économique et le lien avec les activi tés, lorsqu’ils auront pu être établis, ne sauraient donc avoir qu’un caractère indicatif,
au mieux illustratif.
Intitulé de l’action
Exécution
2010
Coûts directs
Revenu de solidarité active (libellé modifié)
Expérimentation sociale et autres expériences
en matière sociale et d’économie sociale
(libellé modifié)
Ventilation des coûts de pilotage,
de soutien et/ou de polyvalence
au sein du programme
entre programmes
1 466 003 136
233 638 684
+2 095 084
Exécution
2010
Écart
à l’exécution 2009
Coûts complets
Coûts complets
1 466 003 136
+1 445 899 630
235 733 768
+225 918 942
A supprimer - Généralisation du revenu de
Solidarité active (ancien)
Total
-760 000 000
1 699 641 820
Ventilation des coûts de pilotage, de soutien et/ou de polyvalence
vers (+) ou en provenance (-) d’autres programmes
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales (Mission « Solidarité, insertion et
égalité des chances »)
+2 095 084
1 701 736 904
+911 818 572
-2 095 084
-2 095 084
ANALYSE DES COUTS COMPLETS
L’identification des coûts complets par action a été réalisée sur la base des restitutions issues de la comptabilité
générale. Ils comprennent des charges décaissées (personnel, fonctionnement, subventions, intervention) et des
charges non décaissées calculées en fin d’exercice (charges à payer, charges constatées d’avance, provision et
reprises de provision pour charge et risques et stock).
Les charges à payer (hors immobilisations) et les dotations pour charges rattachées à l’exer cice 2010, les charges
constatées d’avance (à rattacher à l’exercice 2010), ainsi que les provisions et reprises de provisions pour charges et
risques ont été recensées par programme et action et ont été validées par le département comptable ministériel.
REGLE DE DEVERSEMENT
Les déversements des coûts directs ont été établis en suivant les mêmes règles que les dépenses budgétaires, au
prorata des équivalents temps plein travaillées réalisés en 2010.
27
PLR 2010
Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales
ANALYSE DES COUTS
Programme n° 304
S’agissant de la ventilation externe, les coûts pouvant être suivis selon leur destination finale réelle sont déversés
directement sur le programme bénéficiaire. Il s’agit des coûts des statistiques, études et recherche et des actions
« miroirs » des actions « gestion des politiques sociales » et « gestion des politiques sanitaires ».
ANALYSE DE LA VENTILATION DES COÛTS DIRECTS
Au total, les coûts directs constatés pour le programme 304 sont supérieurs de 218,5 M€ aux dépenses budgétaires de
l’exercice. La différence est justifiée par les écritures comptables su ivantes :
- Charges à payer 2010 : - 3,36 M€,
- Provisions pour charges : -2,8 M€,
- Charges à payer 2010 vis-à-vis de la sécurité sociale : 4,7 M€,
- Charges constatées d’avances vis-à-vis de la sécurité sociale : 220 M€.
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