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Les muscles, tibial antérieur, long extenseur de l’hallux, long extenseur des orteils et le
troisième fibulaire, permettent cette flexion dorsale. Elle est limitée par notamment la tension
du triceps sural et la butée du col du talus sur le bord antérieur du tibia.
b) Flexion de la jambe
La flexion du genou est plus importante que son extension. Elle a une amplitude d’environ 75
degrés lors du palmage.
Les muscles de la loge postérieure de la cuisse,
les ischio-jambiers, soit le biceps fémoral (3) , le
semi tendineux (2) et le semi membraneux (5)
sont les principaux fléchisseurs du genou. Il y a
également la participation d’un muscle de la loge
médiale : le gracile (7), d’un de la loge
antérieure : le sartorius et d’un de la loge
postérieure profonde de la jambe : le muscle
poplité.
c) Extension de la cuisse
Contrairement au mouvement de flexion /
extension du genou, le mouvement d’extension de
la cuisse est moins important que sa flexion lors
de la phase aller. L’extension est d’une vingtaine
de degrés.
Cette limitation du mouvement est due au fait que ce sont également les ischio-jambiers qui
travaillent : la longue portion du biceps fémoral, le semi tendineux et le semi membraneux. Il
y a aussi la participation du grand fessier, et le faisceau médial du grand adducteur a
également une composante d’extension de cuisse.
d) Rotation interne du bassin
Pour cette composante du mouvement de la phase retour, l’amplitude est la même que pour la
phase aller, c'est-à-dire une quarantaine de degrés.
Les muscles qui entrent en action, sont ceux qui ne travaillaient pas lors de la rotation externe,
l’oblique interne d’un coté (droit) et l’oblique externe de l’autre côté (gauche).
Il existe donc le même phénomène sur la colonne lombaire que pour la flexion externe du
bassin, lors de la phase aller.
IV) Conclusion
Aujourd’hui les compétitions de nage en bassin se font essentiellement en mono palme. Pour
certaines épreuves (apnée, immersion), le nageur est totalement immergé. En surface le
nageur utilise partiellement ses bras (pour sprinter) ou régulièrement (demi-fond, fond, grand
fond). Mis à part en apnée et sur les courses de vitesse pure, le nageur se ventile, soit sur un
tuba de nage (surface), soit sur un détendeur (immersion).
Le battement de jambes en nage avec palme est le moteur essentiel de l’avancement. Le
nageur doit donc apprendre à coordonner ses mouvements des bras et sa ventilation par
rapport au battement.