20 mai 2006 Numéro 1
BULLETIN DINFORMATIONS DU
GMPAO
Editorial
Par Denise Roucoule
Vous constaterez aujourd’hui quelques petits
changements dans la présentation de ce courrier.
Il nous a semblé judicieux de vous « réveiller » un
peu ou du moins de vous inviter à en lire plus
attentivement la partie « Gazette » et puis... il est
toujours bon d’essayer de se renouveler ! Nous
espérons que cet aspect journalistique vous
conviendra, nous attendons vos remarques.
Et puisque nous parlons de renouveau, admirons
aussi pousses tendres et fleurs à profusion.
N’oublions pas pour autant que les cochenilles
aussi prennent de la vigueur: ne les laissez pas
s’installer, traquez-les sans relâche, y compris sur
les Miltonia et Miltoniopsis ainsi que sur leurs
hybrides dont les jardineries regorgent ce moi-ci.
Les petits trucs du mois
La sphaigne de Jean-Noël
Jean-Noël DEDIEU (Tel.: 05 62 79 41 35 - Email:
[email protected]) peut fournir de la sphaigne fraîche, qu’il
cultive lui-même. A la prochaine réunion, les personnes
intéressées (l’ayant contacté au préalable) apporteront des
sacs étanches (les sacs de congélation conviennent).
Mode de culture de la sphaigne.
1 Se procurer des bacs genre litières pour chats,
2 Etaler au fond 2cm de tourbe blonde,
3 Sortir la sphaigne du sac étanche,
4 L’étirer et défaire un peu les fibres compactes,
5 Bien la plaquer sur la tourbe blonde,
6 Noyer le tout avec de l’eau de pluie exclusivement,
7 Laisser cela en plein soleil.
8 Le complexe « tourbe blonde + sphaigne » doit toujours
être mouillé, toujours trempé.
Nota: c’est un milieu idéal pour toutes les plantes acidophiles.
Faites donc attention à ce que certaines plantes n’y prolifèrent
pas, le trèfle notamment. Ainsi, de temps à autre, vous les
enlèverez avec une pince à épiler s’il le faut.
Cela pousse très bien. Prélevez-en des paquets et étalez à
nouveau la sphaigne. Chez moi, j’ai une tourbière pour des
plantes carnivores qui fait à peu près 2m de . Je suis
obligé d’en enlever tellement cela prolifère.
Dans ce numéro
Editorial .................................................................. 1
Les petits trucs du mois .......................................... 1
Calendrier ................................................................ 1
Compte-rendu de la réunion du 20 mai .................. 2
La Gazette ............................................................... 2
Les Miltonia et les Miltoniopsis .............................. 4
Présentation de plantes par les adhérents………....4
Calendrier
dimanche 28 mai : 25ème Foire aux Plantes organisée
par la Salicaire à Saint Nicolas de la Grave.
Samedi 17 juin journée rencontres pour les 40 ans
de l’A.C.B, à Balma-Gramont (Banque Populaire)
Samedi 24 juin : Assemblée générale extraordinaire du
GMPAO
- Intérêt de la sphaigne vivante: comme le charbon de bois,
c’est un antiseptique qui réduit toutes les pourritures. Lorsque
vous faites des boutures ou que vous avez une plante malade,
mettez-les dans la sphaigne ce sujet, voir « Présentation de
plantes par les adhérents » - remarque (2)). Rien n’y pourrit.
Il n’y a pas à ajouter quoi que ce soit. De plus, elle nourrit la
plante pendant un certain temps. Par contre, l’usage de la
sphaigne n’est pas trop compatible avec l’utilisation d’engrais
(la sphaigne noircit).
La perlite de Jean-Noël
Jean-Noël DEDIEU peut fournir de la perlite: produit
nécessaire pour constituer certains milieux de culture. A la
prochaine réunion, les personnes intéressées apporteront des
sacs étanches (les sacs de congélation conviennent).
Rappel: la perlite n’est pas un produit anodin: les poussières
sont extrêmement nocives. Il convient de la mouiller avant
toute manipulation.
Petit problème de vocabulaire
L’expression « hampe florale » n’existe pas en langage
botanique. On utilise « tige florifère » ou « tige florale ».
La hampe est réservée au drapeau.
Garde à vous !
Groupement Midi-Pyrénées des Amateurs d'Orchidées - Siège social : 10, allée d'Oloron 31770 COLOMIERS
http://www.gmpao.org/ - E-mail : coch[email protected] tél. : 05 61 80 58 65
Claudette BERGOËND remercie les personnes qui se sont déplacées pour aller voir
son exposition photos au restaurant le « Galeo ».
Page 2 Bulletin d’informations du GMPAO
Compte-rendu de la réunion du
20 mai
Ordre du jour :
La Gazette par la présidente, Denise Roucoule
Présentation des Miltonia et Miltoniopsis par Denise
Roucoule (voir page 4)
Présentation de plantes par des adhérents (voir page 4)
------------------------------
La Gazette
Expositions passées :
Saint-Lys (1er et 2 avril) que j’avais oublié de mentionner
en temps voulu. Marie-Antoinette AUDIGE s’y était
rendue et nous dit quelques mots de quelqu’un qui était
annoncé comme un producteur d’orchidées (voir CR du
25 mars 2006, § 1.9). En fait, il s’agissait d’un revendeur
qui proposait des Vanda et autres hybrides (15 à 20 pots).
Salignac (24590), les 29 et 30 avril. Joël BEGOUT s’y
est rendu (2 heures de route de Toulouse, entrée 1 euro
symbolique). Il a trouvé cette exposition de bon niveau.
Un espace central de présentation d’orchidées était
aménagé pour quatre producteurs et des amateurs dont
Mr et Mme Bourdon. Il y avait des plantes intéressantes
pour les collectionneurs mais aussi des plantes plus
courantes.
Foire aux plantes rares de Gaujacq dans les Landes, (13
et 14 mai). C’est essentiellement basé sur les plantes
méditerranéennes, plantes vivaces, fruitiers, etc. Dans le
temps EXOFLEUR participait à cette manifestation.
Depuis, Orchid Valley (Mr et Mme Gorvel) a pris le
relais. Ils ont des plantes superbes. Ils cultivent leurs
orchidées dans des petits cubes de laine de roche, type de
culture qu’ils maîtrisent complètement. Si nous leurs
achetons des plantes, ne possédant pas cette maîtrise, il
faut rapidement les rempoter dans des milieux plus
classiques. C’est un inconvénient. Par ailleurs, si les
plantes sont belles, les prix sont en conséquence (par
exemple, pour de beaux Lycaste : 80 à 100 euros).
Aucun écho des expositions de Vaucelles et Menton.
Expositions à venir :
Saint Nicolas de la Grave dimanche 28 mai (fête des
mères), manifestation organisée par l’association « La
Salicaire » : 25ème Foire aux Plantes. Voir les dépliants à
votre disposition. Rappelons que cette association qui
entretient des rapports anciens avec le GMPAO, nous fait
parvenir régulièrement son bulletin (consultable à la
bibliothèque). Depuis plusieurs années, nous offrons à «
La Salicaire » l’adhésion au GMPAO.
Sorties :
La Clape : Gérard JOSEPH rappelle que la sortie à La
Clape avait été retardée de 3 semaines du fait des
mauvaises conditions climatiques. Depuis, la nature s’est
rattrapée et les Ophrys ciliata que nous voulions voir,
étaient déjà défleuris. Cela n’empêche que nous avons pu
observer malgré tout un certain nombre d’autres espèces.
Suite aux informations fournies par Mr et Mme
LECOMTE sur une station d’Ophrys ciliata dans les
Corbières, vers la montagne du Bugarache, nous nous y
sommes déplacés et avons trouvé quelques pieds de ces
orchidées. Soulignons qu’on va chercher souvent fort
loin ce qu’on a près de chez soi. En effet, on m’a signalé
Ophrys ciliata sur la commune de Castanet Tolosan.
Cette orchidée (1 pied avec 2 fleurs) a été observée
l’année dernière à Martres-Tolosane. Notons qu’Ophrys
ciliata est sans doute l’orchidée la plus rare de France.
Dans le département de la Drôme, on a observé une
station de 9 pieds. Le pollinisateur spécifique de cette
plante est inexistant en France (cela m’a été confirmé),
ce qui expliquerait la rareté de cette plante. Soulignons
que, sur les trois pieds que j’ai pu observer à Auzeville, il
y avait un pied fécondé par un insecte ou autre.
Nous n’avons pas d’écho de la sortie du 30 avril avec
Eloy-Abel SANCHEZ.
Comme déjà annoncé, Eloy-Abel organise une sortie cet
après midi dans le secteur de Vignoles.
Séances de travaux pratiques
Peu de participants (12 personnes), mais après-midi très
sympathique et conviviale.
Liste de
Cypripedium
(Nature et Paysages)
Le mois dernier, lors de la présentation de plantes, il y avait
eu nombre de Cypripedium botaniques et hybrides
primaires. Il avait été question de Jean-Jacques LABAT
pour une éventuelle visite de son établissement. Le
connaissant depuis longtemps, j’ai pris contact avec lui. Les
visites sont strictement encadrées. Quelques précisions par
rapport à ce qui est annoncé dans sa publicité : il faut
prendre rendez-vous pour visiter et la visite, uniquement
touristique, ne concerne que le jardin « carnivores ». Les
serres, et en particulier la serre des Cypripedium, sont
interdites d’accès. Les achats ne peuvent se faire qu’à la
boutique ou par correspondance. Un certain nombre
d’espèces et d’hybrides sont déjà épuisés pour la saison. Si
l’aventure commande vous tente, je peux faire
l’intermédiaire et aller chercher les plantes demandées, à
condition, bien sûr, qu’elles soient disponibles. Inscrivez
vos desiderata sur les bulletins de commande. Jean-Jacques
LABAT sera à notre exposition. Nous pourrons alors nous
informer auprès de lui mais, déjà, vous pouvez consulter
son site INTERNET. Plusieurs personnes s’étonnent des
restrictions imposées aux visites par « Nature et Paysages
».
17 juin journée rencontres pour les 40 ans de lA.C.B.
Le GMPAO accepte d’y participer. Il faut des volontaires
pour y tenir un stand et installer une petite décoration, et
aussi pour parler des orchidées et présenter l’association. Il
faudrait suffisamment de monde pour assurer un roulement
(Francis BERINGUIER, Patrick GUILLEMET, Muriel
GOUBART, et Christine BEGOUT sont déjà pressentis)
Bulletin d’informations du GMPAO Page 3
Horaires : 10h 18 h Banque Populaire de Balma-
Gramont.
Livres
Je vous avais annoncé la sortie d’un livre (en anglais ou
espagnol) sur les orchidées du Mexique par Eric
HAGSATER, Robert DRESSLER, etc. J’ai eu quelques
informations : relié, 304 pages, 650 photos couleur, style
très accessible, 162 sur 164 genres présents au Mexique y
sont traités avec environ 450 des 1200 espèces répertoriées.
C’est un bon livre, très bien documenté. On peut se le
procurer directement au Mexique pour US$ 100 + frais de
port (inconnus), achat à l’uni ou par paquet de six. J’ai
envoyé un mail à la société d’édition pour informations
complémentaires mais n’ai pas reçu de réponse
satisfaisante. Chez KOELTZ (Allemagne), c’est 100 euros
+ frais de port (au moins 20 euros). C’est trop cher. Par
contre, on peut se le procurer au Canada, à la librairie
PANTOUTE (accessible sur INTERNET à l’adresse
orchidbooks.com). Il y est propo à 115 $ canadiens
jusqu’au 31 mai (au lieu de 145 normalement) plus 17 $
canadiens de frais de port - (pour fixer les idées, cela
devrait revenir de 92 à 100 euros pour un livre).
Je vous signale aussi la sortie d’un livre très documenté sur
les Oncidium, Odontoglossum et genres alliés, réalisé par
BAKER and BAKER (déjà auteurs d’un livre de référence
sur les Dendrobium, sans photo). C’est aussi un document
ou les espèces sont présentées sous forme de fiches. Il y a
environ 50 genres dont Trichopilia, Trichocentrum, Ada et
bien d’autres. Il était en offre spéciale sur le site
Amazon.com avec une réduction significative.
Nota : ce livre risque d’être le dernier, Mme BAKER étant
décédée. Pour ma présentation de tout à l’heure, certaines
sources, telles que températures extrêmes, etc., sont
extraites de ce livre.
Janine COUGET signale un petit livre, en allemand, sur les
Miltonia et Miltoniopsis. C’est un document très bien fait,
signé SENGHAS.
Clips « libellules »
J’ai commandé des clips libellules à Taiwan. Ils sont
disponibles pendant la pause auprès de Yolande au prix de
2€ le sachet de 14 pièces (2x7 couleurs).
Liste des adhérents
Vous avez tous reçu la liste des adhérents 2006 avec le
dernier courrier. Certains se sont étonnés de ne pas y
figurer. Je rappelle que seules les personnes qui en ont
clairement manifesté le désir y sont inscrites. Si vous aviez
répondu non mais aussi si vous n’aviez rien répondu, vous
n’êtes pas sur cette liste. Etienne, qui gère cette liste,
applique strictement les consignes car, contrairement à ce
que vous pourriez croire, certains ne désirent pas y figurer.
Il est clairement indiqué sur le bulletin d’adhésion ou de
renouvellement de bien vouloir répondre précisément aux
questions posées (autre exemple : certains possèdent une
adresse mail, mais préfèrent recevoir le courrier par la
poste).
Nouvelles du Monde
Dans le classeur, un article sur la Réserve biologique du
Mazerin, la forêt sanctuaire de l’île de la Réunion.
Dans le classeur également, l’annonce de la grande
exposition internationale de Bruxelles, du 17 au 19
novembre pour fêter les 20 ans de l’association « Les
Orchidophiles Réunis de Belgique ».
Des nouvelles de 2 anciens membres du GMPAO
Gilles SALAMA et Jeff AGUILLON m’ont contactée et
envoient leur meilleur souvenir à tous.
Gilles SALAMA a créé un site, plutôt de contact :
http://ophrys81.tchatcheblog.com/. Il travaille depuis
plusieurs années à Castres. Quand l’occasion se présente, il
visite le causse local pour y observer les orchidées et autres
plantes intéressantes. Sur son site, vous pourrez voir
quelques photos de plantes et aussi du causse.
Quant à Jeff, qui fut notre premier gestionnaire de site et
également vice-président pendant un certain temps, il vit
maintenant à Bordeaux et va beaucoup mieux. Il a encore
30 à 40 orchidées dans un appartement en ville.
EXOFLEUR
Certains d’entre vous (lecteurs de La Dépêche) ont pu lire
une annonce concernant Exofleur : pour pouvoir se
débarrasser de toutes les plantes qui restent, ils seront
ouverts le samedi après-midi de 15h à 17h jusqu’à la fin du
mois de mai.
Nouveau site
Gérard GUILLOT a créé un site sur les orchidées de
Guyane. Celui-ci est en lien avec le site de l’association.
Adresse:
http://perso.wanadoo.fr/gg.orchidees/Orchidees_de_Guyane.html
.
Nouvelle réglementation relative aux produits
phytosanitaires
Benoît CHIRON apporte quelques précisions. Cette
réglementation a été élaborée avec le but procla de
préserver la santé des consommateurs. D’après les
informations qu’il a pu avoir, les produits qui ne sont pas
agréés par le Ministère de l’Agriculture, ne seraient plus
autorisés à la vente et ne pourraient plus faire l’objet de
publicité. En conséquence, lors de notre exposition de
novembre, nous ne pourrons pas vendre les produits à
usage professionnel. Les produits agréés disponibles pour
les particuliers sont en vente dans les jardineries.
Plusieurs personnes s’inquiètent des dérives que pourraient
entraîner ces textes. Par exemple, des produits naturels
traditionnels (cannelle, purin de prêle, d’orties, etc.), dont
l’efficacité est connue, ne pourraient plus faire l’objet de
publication (nuance publication/publicité).
Page 4 Bulletin d’informations du GMPAO
Les Miltonia et les Miltoniopsis
Par Denise ROUCOULE
Le genre Miltoniopsis Godefroy-Lebeuf
Les « orchidées-pensées » que vous trouvez en jardinerie,
sont irrésistibles avec leur abondance de grosses fleurs plates
veloutées aux couleurs éclatantes et aux dessins
fantomatiques. Regardez les étiquettes : vous y lirez le plus
souvent le nom Miltonia et c’est ainsi que, pendant des
décennies, on a appelé ces orchidées dites « colombiennes »,
de culture tempérée.
Mais, tout d’abord, un peu d’histoire :
John Lindley, célèbre botaniste anglais, établit le genre
Miltonia en 1837 en se basant sur l’espèce brésilienne
Miltonia spectabilis (Lindl.), d’environnement chaud et le
nomma en l’honneur du Comte Fitzwilliam, vicomte Milton
(1786-1857). Par la suite, de nombreuses espèces de
différents genres, y compris les Miltoniopsis, furent jetées
sans discernement dans le genre Miltonia.
En 1889, Godefroy-Lebeuf reconnut que les espèces de type
colombien étaient morphologiquement différentes des espèces
d’origine brésilienne et établit donc le genre Miltoniopsis, le
suffixe grec opsis impliquant un rapport avec le genre
Miltonia.
En 1976, Garay et Dunsterville ré-établirent le genre
Miltoniopsis pour toutes les espèces de type colombien,
autrefois classées dans le genre Miltonia.
Bon, me direz-vous, tout est clair à présent ! Que nenni !!
où les choses se compliquent, c’est quand il s’agit
d’hybrides primaires (croisement entre 2 espèces) ou multi
génériques (croisement entre espèces de différents genres)
car, dans ces cas-là, c’est uniquement le nom Miltonia
Présentation de plantes par les adhérents
Bernard CHARLIER
Cypripedium kentuckiense
U.S.A. (Mississippi, Kentucky, Ohio, Missouri, Arkansas,
Louisiane, Tennessee)
Dendrobium aggregatum var. lindleyi (1)
Sud-est Asiatique (Sikkim, Bhutan, nord-est Inde, Birmanie,
Thaïlande, Laos, Vietnam, sud-ouest Chine)
Jacques OVIGNE
Maxillaria fletcheriana
Equateur, Pérou, Bolivie
Vanda denisoniana
Sud Chine, ouest Thaïlande, Birmanie
Bernard BEYRIA
Cattleya warneri
Brésil
Dendrobium parishii
Laos, Birmanie, Thaïlande, Vietnam
Epidendrum nocturnum
Guyane
Jean-Noël DEDIEU
Sophrolaeliocattleya Jewel Box « Sschéhérazade »
Denise ROUCOULE
Maxillaria houtteana
Costa Rica, Guatemala, Mexique
Maxillaria sp (peut-être embreei)
Pérou
Masdevallia infracta (2)
Sud du Brésil
Dendrobium pseudoglomeratum
Nouvelle-Guinée
Claude MASCARO
Miltassia « Eurostar » (Miltonia x Brassia)
Christian AMADE
Beallara « Morning Joe » (3)
Geneviève LAFITAN
Vuylstekeara « Perfection » x Oncidium leucochilum (4)
Bulletin d’informations du GMPAO Page 5
qui est retenu, tout à fait légalement, d’ailleurs. D’où
l’étiquette Miltonia que vous trouvez dans des pots de
Miltoniopsis hybrides.
Le premier hybride enregistré en 1889 fut Miltnps.Bleuana
(vexillaria x roezlii), ainsi nommé en l’honneur de
l’hybrideur français Alfred Bleu.
Depuis, plus de 2000 hybrides ont été enregistrés.
DESCRIPTION
Il existe à ce jour 6 espèces reconnues.
Ces 6 espèces sont toutes épiphytes et de taille moyenne.
Elles poussent en haut d’arbres touffus (dans la canopée), de
manière sympodiale, à la lisière de forêts denses, de 210 à
2100m d’altitude. Les pseudobulbes, oblongs et lisses, sont
serrés les uns contre les autres et portent une seule feuille
apicale. De 3 à 5 autres grandes feuilles fines engainent le
pseudobulbe. Leur base est elle-même enveloppée par des
bractées-feuilles plus petites. Les fleurs sont souvent
parfumées et durent de 6 à 8 semaines.
Miltoniopsis bismarckii Dodson et Bennett 1989
Origine : Pérou (province de Huanaco)
Pousse à 1005m d’altitude dans les forêts tropicales humides de la
Cordillère Azul
Températures extrêmes : 2 à 34°C
Fourchette idéale : 15 à 29°C
Plante vert pâle de 18 à 20 cm de haut
2 inflorescences par bulbe ; 4 à 6 fleurs de 4cm en fin d’été, début
d’automne.
Son utilisation récente dans l’hybridation donne des plantes +
tolérantes à la chaleur et qui portent davantage de fleurs.
Miltoniopsis phalaenopsis (Linden et Rchb.f.) Garay et
Dunsterville 1976
Origine : Colombie
Pousse entre 1200 et 1500m dans les forêts humides, sur les pentes
occidentales de la Cordillère Oriental près de Ocaña
Températures extrêmes : inconnues
Fourchette idéale : 15 à 25°C
Plante de 15 à 30cm de haut
Inflorescences plus courtes que les feuilles ; 3 à 5 fleurs de 5 à
6,5cm, toute l’année mais surtout au printemps.
Miltoniopsis roezlii (Rchb.f.) Godefroy-Lebeuf 1889
Origine : la vallée de Dagua River dans le nord-ouest de la
Colombie, en forêts humides, de 300 à 1000m. On le trouve aussi au
sud-ouest du Panama en forêts humides côtières, donc plante un peu
plus tolérante à la chaleur.
Températures extrêmes : inconnues
Fourchette idéale : 15 à 27°C
Plante vert bleuté de 28 à 38cm de haut
1 ou 2 inflorescences grêles de 30cm ; 2 à 5 fleurs parfumées de 7 à
10cm, principalement au printemps mais aussi en automne.
Miltoniopsis santanaei Garay et Dunsterville 1976
(anc. Miltoniopsis roezlii var.alba)
Origine : Venezuela, Colombie et Equateur
Au Venezuela, forêts humides du nord-est à 600m d’altitude
En Equateur, forêts primaires humides des Andes de 350 à 1000m
Températures extrêmes : 12 à 36°C
Fourchette idéale : 15 à 30°C
Plante vert pâle d’environ 27cm
Inflorescences de 10cm ; 2 à 5 fleurs de 5cm en avril-mai, juillet-
août, novembre.
Comme pour Miltoniopsis bismarckii, son utilisation récente dans
l’hybridation donne des plantes + tolérantes à la chaleur et qui
portent davantage de fleurs.
Miltoniopsis vexillaria (Rchb.f.) Godefroy-Lebeuf 1889
Origine : Colombie et Equateur
Pentes occidentales de la Cordillère Occidentale, à la lisière des
forêts humides, de 1300 à 2150m
Habitat très particulier : Miltoniopsis vexillaria n’est pas très rare
mais on ne le trouve que par petits groupes dans des endroits isolés
au micro-climat identique, là où pluie, brume et brise ne laissent
jamais place à un soleil franc.
Températures extrêmes : 4 à 32°C
Fourchette idéale : 13 à 28°C
Plante vert pâle d’environ 30cm
Inflorescences d’environ 30cm ; 4 grosses fleurs spectaculaires de 5
à 10cm
Floraison toute l’année mais surtout en avril, mai, juin, juillet et
août ;
Miltoniopsis vexillaria, phalaenopsis et roezlii ont été les plus
fréquemment utilisés dans l’hybridation car ils transmettent à leur
descendance ces couleurs et ces « masques » qui font toute la beauté
des Miltoniopsis hybrides.
Miltoniopsis warscewiczii (Rchb.f.) Garay et Dunsterville 1976
(anc. Miltonia endresii)
Origine : Costa Rica et Panama
Forêts humides d’altitude entre 1400 et 2000m donc l’espèce qui
demande le plus de fraîcheur
Températures extrêmes : 5 à 29°C
Fourchette idéale : 10 à 22°C
Plante vert pâle de 25 à 35cm
Plusieurs inflorescences par bulbe, de 28 à 33cm ; 3 à 5 fleurs de 5 à
8cm, surtout en décembre, janvier, février et mars.
Ces charmantes espèces sont, bien sûr, très recherchées par les
collectionneurs car elles peuvent fleurir plusieurs fois dans l’année
(dès que le nouveau pseudobulbe est mature) mais elles sont de
culture un peu délicate. Heureusement, l’hybridation primaire ou
multi générique a, depuis 1889, fait des merveilles, tant au point de
vue des couleurs que du nombre, de la taille et du parfum des fleurs.
Sur un sujet bien cultivé, chaque pousse peut porter jusqu’à 3 tiges
florales.
Qu’il s’agisse d’hybrides ou des espèces, quelques règles générales
de culture doivent être respectées.
LUMIERE
1000 à 1500 footcandles (comme pour les violettes africaines) i.e.
mi-ombre, soleil filtré, jamais de soleil direct. Les feuilles doivent
être vert pâle, raides et droites.
Culture derrière fenêtre à l’est ou à l’ouest
TEMPERATURE
La fourchette idéale se situe entre 23 à 27°C le jour et 15 à 17°C la
nuit donc pas si « fraîches » qu’on le dit (cf. revue des espèces pour
ajustage plus précis).
Supportent un peu plus de chaleur (jusqu’à 32°C) pendant de courtes
périodes ou un peu plus de froid (jusqu’à 10°C) mais ces écarts
doivent être progressifs car les plantes ne supportent pas les
changements brusques.
ARROSAGE
Facteur le plus important : trop d’arrosage=pourriture, trop
peu=feuilles en accordéon.
Arroser copieusement tous les 5 à 6 jours par temps ensoleillé, tous
les 15 jours, si le temps est couvert en hiver, peut être suffisant.
ENGRAIS
On appliquera un engrais équilibré à très faible dose au moins 2 fois
par mois.
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