Rusticité : on ne peut pas les considérer comme rustiques, même si quelques-uns peuvent supporter
une petite gelée blanche.
CULTURE ET SOINS
Niveau de difficulté : d’exigences variables, ils sont cependant en général, faciles à faire refleurir en
appartement. Il est difficile de donner une température de culture précise vu la diversité du genre. Mais
un appartement pas trop chauffé (18 à 20°C) leur convient si on leur fait subir une différence de
température d’au moins 5° entre le jour et la nuit. L’
Oncidium
nécessite avant tout une grande lumière.
Sol : si la culture se fait en pot, le substrat doit être très drainant mais en général, l’
Oncidium
préfère
une culture sur plaque.
Exposition : les
Oncidium
ont tous besoin de lumière vive et même de plein soleil pour certains, le
feuillage est alors vert jaune. Cependant il ne doit pas être exposé au soleil direct lorsque celui-ci est
au plus haut en été sous peine de brûlures.
Plantation : l’
Oncidium
demande une bonne aération des racines, et donc un substrat très poreux
(écorce de pin de grosse granulométrie et billes d’argile). Le rempotage doit se faire tous les 2 ou 3
ans en fin d’hiver ou au printemps après la floraison et de préférence dans des petits pots. Mais pour
beaucoup, un montage sur plaque est le plus favorable. Ils seront alors vaporisés fréquemment.
Période de floraison : selon les espèces, elle est variable de l’automne au printemps et dure au
minimum un mois. Elle est perpétuelle pour les
Psychopsis
.
Conduite de culture : pour fleurir généreusement, l’
Oncidium
doit recevoir un engrais équilibré presque
toute l’année. Il est cependant souhaitable de diviser ces doses par deux pour éviter un développement
exagéré de la plante au détriment de la floraison. Ils peuvent tous être cultivés à l’extérieur l’été, sauf
le
Psychopsis
.
Groupe A : beaucoup de lumière, mais pas de soleil direct ; arrosage continu pour les
Psychopsis
et
allégé après la floraison, pour les autres.
Groupe B : ceux à feuilles charnues nécessitent un mois de repos après la floraison, beaucoup de
lumière et même le plein soleil ; ceux à pseudo-bulbe rond ont besoin d’un arrosage régulier mais ils
doivent obligatoirement sécher entre 2 arrosages.
Maladies et parasites courants : la pourriture des racines est due à une trop grande humidité et un
manque d’aération du système racinaire et de la plante.
Les cochenilles et les pucerons seront surveillés et retirés manuellement ou à l’aide d’une petite
éponge imbibée de savon de Marseille ou de savon noir dilué dans de l’eau. Les interventions doivent
être répétées régulièrement. Une infestation plus grave nécessite l’utilisation raisonnée d’insecticide
systémique.
L’araignée rouge, acarien qui tisse ses minuscules toiles, donne un aspect grisâtre au feuillage. Il est
favorisé par une atmosphère trop sèche, on doit donc pulvériser les plantes pour augmenter l’humidité
atmosphérique et poser le pot sur une grande soucoupe remplie d’eau et de billes d’argile. Si l’attaque
est sérieuse, utiliser avec parcimonie un produit acaricide de jardinerie.
Si la plante est cultivée en extérieur, elle doit être mise hors de portée des gastéropodes qui sont très
friands des nouvelles pousses et hampes florales.