13/ Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans

13/ Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans la lutte contre l’inflation
L’inflation se définit comme une hausse continue et autoentretenue du niveau général de prix. Les banques centrales considèrent que tant l’inflation que la
déflation sont néfastes à une économie car elles perturbent l’information contenue dans les prix, elles modifient la valeur des contrats et de l’épargne et
accroissent l’incertitude.
Dans le cadre plus particulier de l’Europe, L’Eurosystème regroupe la Banque Centrale Européenne et les Banques Centrales Nationales des pays ayant adopté
l’euro. L’Eurosystème a pour mission via la BCE de conduire une politique monétaire unique pour les pays de la zone euro. L’objectif final est de maintenir la
stabilité des prix. La BCE exécute donc les décisions de l’Eurosystème et les BCN sont chargées de faire appliquer les décisions de la BCE à l’échelle nationale.
Pour atteindre l’objectif final de stabilité des prix, les banques centrales ont deux objectifs intermédiaires : le maintien des taux de change et la maîtrise de la
quantité de monnaie en circulation.
I- Action des banques centrales sur les réserves de change
Dans une économie ouverte, le taux de change de la monnaie a une influence sur l’inflation. Ainsi lorsque l’euro s’apprécie par rapport au dollar le prix du
pétrole importé diminue d’autant. Dans le même temps le coût des importations diminue limitant ainsi le phénomène de l’inflation importée. Par contre le coût
des exportations augmente, obligeant les entreprises soit à améliorer leur productivité soit à réduire leur marge pour continuer à être compétitives et à maintenir
leur part de marché. Les banques centrales peuvent en théorie parvenir à maîtriser les taux de change en achetant ou vendant les devises sur le marché des
changes. Cependant compte tenu des transactions réalisées sur les marchés des change et des sommes qui y sont échangées quotidiennement, l’intervention des
banques centrales est en réalité fortement limitée. Les banques centrales maîtrisent bien mieux les taux de change lorsqu’ils sont réglementés comme c’est le cas
en Chine.
De fait l’action des banques centrales en économie ouverte et dans le cadre de taux de change flottants va porter essentiellement sur la masse monétaire en
circulation.
II- Action des banques centrales sur la masse monétaire
a- Maîtrise de la monnaie en circulation
Les banques centrales ont pour mission de contrôler la masse monétaire en circulation qui ne doit être ni trop faible sous peine de limiter les activités
économiques des agents ni trop importante car elle mettrait à la disposition de ces agents économiques un pouvoir d’achat supérieur aux quantités de biens
disponibles sur les marchés.
Depuis l’origine de l’Eurosystème, la hausse annuelle maximum des prix de détail hors tabac est de 2%. Cependant les banques centrales ne maîtrisent pas
directement le niveau des prix par contre elles vont pouvoir l’influencer par les instruments de la politique monétaire. C’est pourquoi ce n’est pas temps
l’évolution de l’indice des prix qui est surveillé mais les évolutions prévisibles qui constituent par anticipation une menace pour la stabilité des prix. De fait c’est
l’agrégat monétaire M3 (monnaie fiduciaire, dépôts et titres créances <2 ans, pensions entre banques et OPCVM monétaires et assimilés) qui est surveillé.
L’objectif est que l’évolution de M3 soit compatible avec la stabilité des prix, cette évolution est pour le moment fixé à 4,5%.
Pour maîtriser la masse monétaire en circulation, les banques centrales vont agir sur les possibilités d’octroi de financement des banques commerciales. Ces
actions vont pouvoir s’opérer en agissant sur le taux de refinancement des banques, sur le montant des liquidités sur le marché et surle montant des réserves que
les banques commerciales doivent constituer auprès de la banque centrale.
b- les outils des banques centrales
Les opérations d’open market permettent d’augmenter ou de diminuer les liquidités sur le marché, le taux auxquelles ces opérations sont menées est le taux
directeur car il constitue la référence pour les autres opérateurs du marché. Le taux de refinancement ainsi défini par la banque centrale conditionne
l’approvisionnement des banques en monnaie centrale et permet ainsi à la banque centrale d’intervenir sur le volume des octrois de crédit consentis par les
banques. Ainsi le taux pratiqué par la FED s’établit à 5,25%, celui de la BCE à 3,75% et celui de la Banque d’Angleterre a été élevé à 5,50% son plus haut
niveau depuis 6 ans. Les facilités permanentes comportent des opérations de prêts et de dépôts. Elles permettent ainsi d’augmenter ou de diminuer les liquidités
sur le marché au jour le jour. Les réserves obligatoires complètent le dispositif. Les établissements de crédit ont obligation de constituer des réserves auprès des
banques centrales nationales. Le niveau moyen des réserves est déterminé par La BCE.
Conclusion :
La maîtrise de l’inflation est au cœur des actions des banques centrales en raison de son effet néfaste sur l’économie. Les banques centrales, dans une économie
ouverte au taux de change flottant, interviennent principalement sur la masse monétaire en circulation. L’objectif est de trouver un équilibre pour que la monnaie
circule en quantité suffisante pour permettre les échanges sans pour autant être surabondante ce qui accorderait aux agents économiques un pouvoir d’achat trop
important avec un risque inflationniste. Les banques centrales agissent donc sur les possibilités d’octroi de crédit des banques commerciales. La BCE est en but
à de vives critiques car sa politique monétaire est estimée trop rigoureuse dans un contexte de croissance européenne estimée à 2,2% pour l’année 2007
Sujet 13 : Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans la lutte contre le blanchiment.
Intro : Une banque centrale nationale répond aux décisions prises par la banque centrale européenne (BCE). Celles-ci avaient autrefois, pour rôle unique,
l’émission de billet. Aujourd’hui, les banques centrales ont pour mission d’autres rôles à jouer et notamment un rôle dans la lutte contre l’inflation.
Nous verrons dans un premier temps, les différentes sources d’inflation, puis dans un second temps, le rôle de la banque centrale dans cette lutte.
I / Les différentes sources d’inflation
La demande : une demande plus forte que l’offre, s’expliquant soit par une modification de la consommation ou un déséquilibre entre l’offre et la
demande provoqué par un plein emploi du facteur travail et production.
Les coûts : une augmentation des coûts de productivité ou des salaires. Face à cela, les entreprises sont dans l’obligation de répercuter cette
augmentation par une hausse des prix.
Les structures : répartition richesse. Disparité entre distribution de revenus et salaires. Les sociétés monopolistique sont libre dans leurs conditions
tarifaires.
L’inflation est un sujet que les banques centrales essayent de maîtriser. Mais que peuvent jouer comme rôle les banques centrales dans cette lutte.
II / Le rôle des banques centrales
Réduire la demande en augmentant les impôts et en diminuant les dépenses publiques. Le moyen est de limiter la création monétaire.
Réduire la spirale prix/salaire : contrôler les prix, surveiller le partage de gains de productivité.
Rétablir la concurrence : liberté des prix, informations des consommateurs
Contrôler la progression de la base monétaire
Conclusion : Les banques centrales ont un rôle important à jouer dans cette lutte contre l’inflation. Mais elles jouent aussi des rôles non monétaires comme la
surveillance des systèmes de règlement ou la solidité des établissement bancaires et du système bancaire en général.
13) PRESENTEZ ET ANALYSEZ LE ROLE DES BANQUES CENTRALES DANS LA LUTTE CONTRE L’INFLATION
L’inflation se psente comme une hausse continue et autoentretenue du niveau générale des prix. Ce phénomène est résumé par un indicateur synthétique :
l’Indice des prix à la consommation qui traduit en un seul chiffre l’évolution constante du prix des produits et à qualité constante.
Cet indicateur permet d’apprécier les tensions inflationnistes au niveau national. Cependant, afin d’avoir une vision générale au niveau de la zone euro, la BCE a
recours à Indice des Prix à la consommation Harmonisé.
En accord avec le traité de Maastricht et le statut de la BCE, l’objectif principal des banques centrales européennes est de maintenir la stabilité des prix.
Dans une première partie nous verrons l’objectif principal des banques centrales est de maîtriser l’inflation et dans une seconde partie que cette politique est
difficile à mener.
I .La maîtrise de l’inflation, une nécessité pour les banques centrales…
La stabilité des prix est l’objectif principal des banques centrales. Elles agissent donc sur le financement des établissements de crédit précisément sur la
liquidité bancaire. Elles imposent des contraintes réglementaires du fait de leur rôle important dans l’intermédiation financière.
A. L’origine de l’inflation affecte différemment le niveau des prix…
Afin de mieux appréhender le phénomène de l’inflation il serait important de voir les différents mécanismes qui sont de nature à affecter le niveau des prix.
l’inflation sur la demande : excès de la demande ou insuffisance de l’offre
L’existence d’un excès de demande de bien et services peut être à l’origine d’une inflation. Nous pourrons le dire autrement : la demande est excessive qu’au
regard d’une offre trop faible, d’une production trop faible. : il s’agit du principe de la rareté.
->les monétariste, montrent que l’inflation résulte d’un excès de monnaie en circulation, par ex si une politique de relance est menée par les pouvoirs publiques,
la hausse de la demande sera trop brutale pour laisser le temps aux entreprises de produire d’où les prix augmenteront.
-> les keynésiens, la création monétaire n’est pas inflationniste si l’appareil de production est en mesure de le satisfaire.
l’inflation par les coûts : coûts produits importés, les coûts des salariaux
Les coûts de production jouent un rôle essentiel dans le processus inflationniste, leur augmentation conduit les entreprises à le répercuter sur les prix des ventes.
Deux types de coûts sont privilégiés :
- coûts des produits importés
-coût des salariaux,->des revendication salariales et la mise en place d’un spirale prix salaire appelé spirale inflationniste.
l’inflation par les structures : le pouvoir d’achat est déconnecté des gains réalisés, inflation et chômage, la concurrence
Aujourd’hui elles sont déterminées le plus souvent par des négociations collectives qui intègrent les anticipations. De ce fait la négociation du maintien ou de la
hausse du pouvoir d’achat est déconnectée du gain de productivité. Inflation et chômage peuvent alors coexister.
Les grandes sociétés, les entreprises publiques son souvent en situation de monopole ou d’oligopole. Elles s’affranchissent de la concurrence pour fixer les prix.
B. Les instruments des banques centrales afin de lutter contre l’inflation.
Autrefois le rôle des banques centrales étaient d’émettre de la monnaie. A ce jour le rôle des banques centrales a changé.
La gestion des réserves de change
Tout dépend du régime de change choisi par l’état, en cas de régime de flottement les BC n’interviendront pas. Par contre si s’il s’agit d’un régime de change en
fixe l’intervention de la banque centrale est de rigueur afin de garder ses cours à sa parité.
En cas de régime flottant les avoirs de réserves se constituent ou se dépensent de la même façon mais entre les mains privés. La banque centrale est tenue de
vendre acheter la devise concerné par l’accord de change se lisant sous deux angles : Les excédents doivent être sécurisés et valorisés, les déficits doivent être
financés.
La responsabilité de la politique de change dans la zone euro incombe au conseil des ministres de l’économie des finances des états membres de L’union
Européenne, cette charge est partagée par les BC dont l’objectif principal est le maintien de la stabilité des prix.
L’action sur le refinancement des banques
La banque centrale intervient sur la trilogie consommation-investissement-épargne. Elle possède trois leviers d’action : l’effet d’annonce, les réserves
obligatoires et le taux de refinancement.
Le taux de refinancement est le plus important, il permet à la BC d’intervenir sur le volume de création monétaire, ctd le crédit consentis par les banques, ainsi
elle agit sur le refinancement des banques directement en conditionnant l’approvisionnement des banques en monnaie centrale et de manière indirecte en leur
imposant des contraintes réglementaire.
Le refinancement des banques se réalise sur le marché monétaire, en fonction de l’état de liquidité, la banque centrale éponge les excédents de monnaie et
inversement.
Elle agit également sur le refinancement par la contrainte réglementaire des réserves obligatoires, dans ce cas les ressources bancaires les plus volatiles servent
d’assiette au calcul des réserves obligatoires, ct d des avoirs à maintenir sur le cpte des BC
II. … mais qui reste difficile a appliqué.
Contrôler le volume de monnaie en circulation a t il pour but de lutter contre l’inflation ? de permettre une croissance régulière ? Et cela dans tout les pays de
l’Union Européenne.
A. La stratégie de la politique monétaire dans un contexte transformé
Le traité de Maastricht a choisi un seul objectif final pour la BCE : la stabilité des prix par l’intermédiaire des indicateurs fiable généralement de trois types : les
agrégats monétaires, le taux d’intérêt et le taux de change.
Il est très difficile dans le contexte actuel de déterminer l’indicateur de liquidité qui soit le plus représentatif.
La politique monétaire et économique s’inscrit dans un environnement qui s’est considérablement évolué. A
ujourd’hui le cadre est plus complexe où avec la mondialisation nous avons une double vision théorique Monétariste et Keynésienne.
Le traité de Maastricht apporte la conviction qu’une politique interne préservant la valeur interne de la monnaie, permet l’amélioration des perspectives
économiques et l’élévation du niveau de vie. Sauf que nous avons constaté que la baisse générale et continue des prix était néfaste pour l’économie. Elles
perturbent l’information contenue dans le système de prix et modifient la valeur réelle des contrats de l’épargne, accroisse l’incertitude par csq nuisent à une
allocation efficace des ressources et l’inv et à la croissance ->Le chômage
B. Des décisions monétaires restant limités.
Le conseil des gouverneurs de la BCE a ainsi déterminé une stratégie afin de tenir compte des éléments précédents.
Une définition quantifiée de la stabilité des prix
IPCH <2% dans l’ensemble de la zone euro, cet objectif doit être maintenu à moyen terme. lui permet de surcroit de réagir de manière graduelle et mesurée à
certaines perturbations économiques imprévue.
Elle ne peut pas maîtriser directement les prix, le but c’est qu’elle puisse anticiper l’évolution qui pourrait constituer une menace pour la stabilité future des prix.
Cette action d’analyse repose sur deux piliers :
Elle est fondée sur l’observation d’une large gamme de variables : indices de prix et de coût, cours de change, indicateur conjoncturel, informations
politique budgétaire…
Elle permet l’analyse économique qui a pour but d’identifier les risques et ou et à moyen terme pesant sur la stabilité des prix.
Elle prend en compte des indicateurs tels que l’agrégat monétaire M 3, ses composantes-des plus liquides comme M1 au moins liquides comme les
dépôts d’épargne les dépôts à terme les instruments négociables à court terme et ses contreparties tels les crédits aux entreprises.
L’analyse monétaire apporte un élément de recoupement dans une perspective de moyen et de long terme.
Soutien aux politiques économiques générales
La stabilité apporte le soutien aux politiques économiques, croissance, emploi, cohésion économique et sociale
En conclusion comme nous l’avons vu l’inflation est au cœur des problèmes économiques contemporains. Ses causes sont si variées et ses effets si
nombreux que la politique de lutte contre ce phénomène est délicat, ce qui rend difficile l’action des banques centrales étant donné que dans chaque pays, a
ses propres spécificités économique.
13) Présentez et analysez le role des banques centrales dans la lutte contre l’inflation
Introduction :
L’inflation se définie comme une hausse générale continue du niveau des prix.
I) Les différents sources de l’inflation :
Il existe différent types d’inflation :
C. inflation par la demande ( excés de la demande ou soit une insuffisance de l’offre)
D. inflation par les couts ( report de l’évolution du prix des matiéres premiéres sur le prix de vente).
E. inflation par les structutres
Ces différents types d’inflations ont des effets sur l’économie
F. les effets sur les revenus et la richesse. ( l’inflation opére une redistribution des revenus entre les différent s acteurs de l’économie)
G. Les effets sur la compétitivité prix et sur les taux de change. ( si le différentiel d’inflation s’accroit et persiste, une dépréciation du taux de change devient
inévitable pour rétablir la parité des prix.) La monnaie se déprécie ce qui oblige les pouvoirs publics à mettre en œuvre des politiques restrictives qui
risquent de ralentir la croissance et d’accroitre le chomage.
C’est pourquoi il existe des politiques de luttes contre l’inflation.
II) Le role des banques centrale
L’action sur la base monétaire :
H. l ‘émission monétaire ( un privilége autrefois régalien celui de battre monnaie)
I. la gestion des reserves de changes ( la BC participe à la stabilisation des relations extérieurs en intervenant pour assurer le cours de sa monnaie dans le
tunnel convenu. Les exeédents sont placés les déficits sont financés. La politique de change et la poilitque monétaire ont un objectif principal et commun
le maintient de la stabilité des prix.)
J. l’action sur le refinancement des banques ( open market appelation large pour couvrir l’ensemble des interventions q’une banque centrale réalise sur ce
marché TAUX de refinancement, taux marginal et taux des depots).
Des autres roles non monétaires
Conclusion
13) Présentez et analysez le rôle des banques centrales dans la lutte contre linflation.
INTRODUCTION
L’activité de base des banques centrales (émission monétaire, gestion des réserves de changes, refinancement des banques, tenue des fichiers : FICP,
FCC, FIBEN)
PARTIE 1 : L’OBJECTIF PRINCIPAL DE STABILITE DES PRIX A MOYEN TERME
Les 4 causes de l’inflation (l’excès de demande, les coûts, inflation importée et inflation monétaire)
Les conséquences internes de l’inflation : baisse du pouvoir d’achat
Les conséquences externes de l’inflation : dépréciation du cours de change pour rétablir la parité des prix
PARTIE 2 : LES OUTILS DES BANQUES CENTRALES ET LEUR INCIDENCE SUR L’INFLATION
Les opérations d’open market (effet d’annonce, les réserves obligatoires, les taux d’intérêt : plafond, planché et refi)
Les conséquences positives sur la maîtrise de l’inflation (stabilisation de la masse monétaire : référence M3)
Les conséquences négatives sur la croissance (limite l’effet multiplicateur d’investissement) et sur les exportations
CONCLUSION : L’objectif principal des banques centrales est la stabilité des prix à moyen terme, mais dans un environnement international ouvert,
les banques centrales ne devraient elles pas revoir leur dynamisme d’intervention dans une optique de croissance économique et de concurrence
internationale ?
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