13) PRESENTEZ ET ANALYSEZ LE ROLE DES BANQUES CENTRALES DANS LA LUTTE CONTRE L’INFLATION
L’inflation se présente comme une hausse continue et autoentretenue du niveau générale des prix. Ce phénomène est résumé par un indicateur synthétique :
l’Indice des prix à la consommation qui traduit en un seul chiffre l’évolution constante du prix des produits et à qualité constante.
Cet indicateur permet d’apprécier les tensions inflationnistes au niveau national. Cependant, afin d’avoir une vision générale au niveau de la zone euro, la BCE a
recours à Indice des Prix à la consommation Harmonisé.
En accord avec le traité de Maastricht et le statut de la BCE, l’objectif principal des banques centrales européennes est de maintenir la stabilité des prix.
Dans une première partie nous verrons l’objectif principal des banques centrales est de maîtriser l’inflation et dans une seconde partie que cette politique est
difficile à mener.
I .La maîtrise de l’inflation, une nécessité pour les banques centrales…
La stabilité des prix est l’objectif principal des banques centrales. Elles agissent donc sur le financement des établissements de crédit précisément sur la
liquidité bancaire. Elles imposent des contraintes réglementaires du fait de leur rôle important dans l’intermédiation financière.
A. L’origine de l’inflation affecte différemment le niveau des prix…
Afin de mieux appréhender le phénomène de l’inflation il serait important de voir les différents mécanismes qui sont de nature à affecter le niveau des prix.
l’inflation sur la demande : excès de la demande ou insuffisance de l’offre
L’existence d’un excès de demande de bien et services peut être à l’origine d’une inflation. Nous pourrons le dire autrement : la demande est excessive qu’au
regard d’une offre trop faible, d’une production trop faible. : il s’agit du principe de la rareté.
->les monétariste, montrent que l’inflation résulte d’un excès de monnaie en circulation, par ex si une politique de relance est menée par les pouvoirs publiques,
la hausse de la demande sera trop brutale pour laisser le temps aux entreprises de produire d’où les prix augmenteront.
-> les keynésiens, la création monétaire n’est pas inflationniste si l’appareil de production est en mesure de le satisfaire.
l’inflation par les coûts : coûts produits importés, les coûts des salariaux
Les coûts de production jouent un rôle essentiel dans le processus inflationniste, leur augmentation conduit les entreprises à le répercuter sur les prix des ventes.
Deux types de coûts sont privilégiés :
- coûts des produits importés
-coût des salariaux,->des revendication salariales et la mise en place d’un spirale prix salaire appelé spirale inflationniste.
l’inflation par les structures : le pouvoir d’achat est déconnecté des gains réalisés, inflation et chômage, la concurrence
Aujourd’hui elles sont déterminées le plus souvent par des négociations collectives qui intègrent les anticipations. De ce fait la négociation du maintien ou de la
hausse du pouvoir d’achat est déconnectée du gain de productivité. Inflation et chômage peuvent alors coexister.
Les grandes sociétés, les entreprises publiques son souvent en situation de monopole ou d’oligopole. Elles s’affranchissent de la concurrence pour fixer les prix.
B. Les instruments des banques centrales afin de lutter contre l’inflation.
Autrefois le rôle des banques centrales étaient d’émettre de la monnaie. A ce jour le rôle des banques centrales a changé.
La gestion des réserves de change
Tout dépend du régime de change choisi par l’état, en cas de régime de flottement les BC n’interviendront pas. Par contre si s’il s’agit d’un régime de change en
fixe l’intervention de la banque centrale est de rigueur afin de garder ses cours à sa parité.
En cas de régime flottant les avoirs de réserves se constituent ou se dépensent de la même façon mais entre les mains privés. La banque centrale est tenue de
vendre acheter la devise concerné par l’accord de change se lisant sous deux angles : Les excédents doivent être sécurisés et valorisés, les déficits doivent être
financés.
La responsabilité de la politique de change dans la zone euro incombe au conseil des ministres de l’économie des finances des états membres de L’union
Européenne, cette charge est partagée par les BC dont l’objectif principal est le maintien de la stabilité des prix.
L’action sur le refinancement des banques
La banque centrale intervient sur la trilogie consommation-investissement-épargne. Elle possède trois leviers d’action : l’effet d’annonce, les réserves
obligatoires et le taux de refinancement.
Le taux de refinancement est le plus important, il permet à la BC d’intervenir sur le volume de création monétaire, ctd le crédit consentis par les banques, ainsi
elle agit sur le refinancement des banques directement en conditionnant l’approvisionnement des banques en monnaie centrale et de manière indirecte en leur
imposant des contraintes réglementaire.
Le refinancement des banques se réalise sur le marché monétaire, en fonction de l’état de liquidité, la banque centrale éponge les excédents de monnaie et
inversement.
Elle agit également sur le refinancement par la contrainte réglementaire des réserves obligatoires, dans ce cas les ressources bancaires les plus volatiles servent
d’assiette au calcul des réserves obligatoires, ct d des avoirs à maintenir sur le cpte des BC
II. … mais qui reste difficile a appliqué.
Contrôler le volume de monnaie en circulation a t il pour but de lutter contre l’inflation ? de permettre une croissance régulière ? Et cela dans tout les pays de
l’Union Européenne.
A. La stratégie de la politique monétaire dans un contexte transformé
Le traité de Maastricht a choisi un seul objectif final pour la BCE : la stabilité des prix par l’intermédiaire des indicateurs fiable généralement de trois types : les
agrégats monétaires, le taux d’intérêt et le taux de change.
Il est très difficile dans le contexte actuel de déterminer l’indicateur de liquidité qui soit le plus représentatif.
La politique monétaire et économique s’inscrit dans un environnement qui s’est considérablement évolué. A
ujourd’hui le cadre est plus complexe où avec la mondialisation nous avons une double vision théorique Monétariste et Keynésienne.
Le traité de Maastricht apporte la conviction qu’une politique interne préservant la valeur interne de la monnaie, permet l’amélioration des perspectives
économiques et l’élévation du niveau de vie. Sauf que nous avons constaté que la baisse générale et continue des prix était néfaste pour l’économie. Elles
perturbent l’information contenue dans le système de prix et modifient la valeur réelle des contrats de l’épargne, accroisse l’incertitude par csq nuisent à une
allocation efficace des ressources et l’inv et à la croissance ->Le chômage
B. Des décisions monétaires restant limités.
Le conseil des gouverneurs de la BCE a ainsi déterminé une stratégie afin de tenir compte des éléments précédents.
Une définition quantifiée de la stabilité des prix
IPCH <2% dans l’ensemble de la zone euro, cet objectif doit être maintenu à moyen terme. lui permet de surcroit de réagir de manière graduelle et mesurée à
certaines perturbations économiques imprévue.
Elle ne peut pas maîtriser directement les prix, le but c’est qu’elle puisse anticiper l’évolution qui pourrait constituer une menace pour la stabilité future des prix.
Cette action d’analyse repose sur deux piliers :
Elle est fondée sur l’observation d’une large gamme de variables : indices de prix et de coût, cours de change, indicateur conjoncturel, informations
politique budgétaire…
Elle permet l’analyse économique qui a pour but d’identifier les risques et ou et à moyen terme pesant sur la stabilité des prix.
Elle prend en compte des indicateurs tels que l’agrégat monétaire M 3, ses composantes-des plus liquides comme M1 au moins liquides comme les
dépôts d’épargne les dépôts à terme les instruments négociables à court terme et ses contreparties tels les crédits aux entreprises.
L’analyse monétaire apporte un élément de recoupement dans une perspective de moyen et de long terme.
Soutien aux politiques économiques générales
La stabilité apporte le soutien aux politiques économiques, croissance, emploi, cohésion économique et sociale
En conclusion comme nous l’avons vu l’inflation est au cœur des problèmes économiques contemporains. Ses causes sont si variées et ses effets si
nombreux que la politique de lutte contre ce phénomène est délicat, ce qui rend difficile l’action des banques centrales étant donné que dans chaque pays, a
ses propres spécificités économique.