Une main posée sur l’abdomen on demande une poussée du
diaphragme jusqu’à la course maximale avec parfois une courte
apnée sollicitant une poussée maximale .
Expiration passive au début puis devenant de plus en plus active
lente sollicitant la contraction du m. Transverse dans sa course
maximale jusqu’à avoir vidé la dernière goutte d’air .
L’expiration lente permet le recrutement des territoires à RVA
élevée, diminue le risque d’asynchronisme et améliore le rapport
force-longueur des m. inspirateurs .
Attention :Il peut apparaître une synergie contraction du transverse
et contraction des lèvres entraînant une augmentation des
résistances à la bouche et une fatigue précoce ; cette anomalie ne
doit pas être confondue avec le travail expiratoire dit à lèvres
pincées et doit donc être corrigée .
Aucun effort n’est demandé pour dilater la cage thoracique, bien au
contraire afin de ne pas parasiter les informations proprioceptives
d’une respiration Transverso-Diaphragmatique correctement
réalisée .
Cette étape permet de réaliser un premier bilan de la mobilité, de la
tonicité des muscles concernés et de l’habileté de la commande .
Le malade est guidé par la main, la voix et le regard .
C’est un travail sur mesure et strictement individuel au début .
Savoir doser la durée de la séance pour éviter la fatigue
Vérifier que les consignes sont mémorisées .
Les limites sont la non-coopération et l’épuisement
B/. Mobilisation costale, du rachis et de la ceinture scapulaire