La Première Guerre Mondiale A partir d’un texte : compléter frise chronologique et carte (triple entente et triple alliance) Résumé : la Première Guerre mondiale En 1914, l’Europe domine le monde. Les grandes puissances rivalisent entre elles et forment des alliances défensives. L’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie forment la Triple Alliance (ou Triplice) alors que le Royaume-Uni, la France et l’Empire Russe forment la Triple Entente. Le 28 juin 1914, l’héritier de l’Empire d’Autriche-Hongrie, François Ferdinand, est assassiné à Sarajevo (en Bosnie-Herzégovine) par un nationaliste serbe. L’Autriche, qui vient de perdre l’héritier de son Empire, déclare la guerre à la Serbie le 28 juillet 1914. Par le jeu des alliances, la guerre va s’étendre. En août 1914, la guerre commence. En 1915, la guerre de mouvement se transforme rapidement en guerre de position (guerre des tranchées) qui durera de 1915 à 1917. En 1915, les Arméniens (qui vivent dans l’Empire Ottoman) sont accusés de trahison par l’empire Ottoman qui se bat contre la Russie. Le gouvernement turc ordonne la déportation et l’extermination des Arméniens : le génocide arménien fera près d’un million de mort et sera le premier génocide du XXème siècle. Sur le front, dans les tranchées, de février à décembre 1916, a lieu la bataille de Verdun entre les Allemands et les Français. Les soldats (surnommés les « poilus ») se battent dans des conditions épouvantables. Les morts sont nombreux et les soldats survivants vivent sans hygiène. En Octobre 1917 en Russie, les Bolcheviks avec à leur tête Lénine, prennent le pouvoir : c’est la Révolution Russe, qui installe par la même occasion un régime communiste en Russie. En décembre 1917, une paix entre la Russie l’Allemagne est signée. Les Etats-Unis entrent en guerre en 1917. La Triple Entente remporte la victoire. L’Allemagne signe l’armistice le 11 novembre 1918 : la guerre prend fin. La Première Guerre mondiale a des conséquences importantes : l’Europe va subir de nombreuses modifications territoriales lors des signatures de traités de paix (exemple : traité de Versailles signé le 28 juin 1919). Le bilan humain de cette guerre est terrible : près de 10 millions de morts, des millions de blessés, de mutilés, de gueules cassées, d’aveugles, de veuves et d’orphelins. A partir de ce texte, placez sur la frise chronologique : - Le début de la guerre - La fin de la guerre - La période durant laquelle a eu lieu la « guerre de position » - Les périodes durant lesquelles a eu lieu la « guerre de mouvement » - La bataille de Verdun - La révolution russe - L’entrée en guerre des Etats-Unis - La paix entre la Russie et l’Allemagne Sur la carte de l’Europe en 1914 : - Coloriez en une couleur les pays de la Triple Alliance - Coloriez en une autre couleur les pays de la Triple Entente - Etablissez une légende Un poilu : nom donné aux soldats français de la guerre 1914-1918. Une tranchée : fossé creusé dans le sol, destiné à abriter les combattants. Guerre de mouvement : méthode consistant à attaquer l’ennemi en utilisant des déplacements rapides Guerre de position : méthode consistant à attaquer l’ennemi depuis un point fixe. Séance 2 Verdun : l’enfer sur terre La bataille de Verdun Où se déroule-t-elle ? Qui oppose-t-elle ? Quand se déroule-telle ? Quel est le bilan humain de cette bataille ? A la fin de l'année 1915, le général commandant en chef de l'armée allemande Falkenhayn mit au point un plan militaire pour tenter de sortir d'une guerre de position s'éternisant depuis une année et essayer de remporter une victoire décisive sur l'armée française. Estimant que la démographie française (population moins nombreuse et baisse de la natalité) constituait une source de faiblesse face à l'Allemagne, Falkenhayn souhaitait "saigner à blanc" les Français afin de les pousser à la capitulation. La solution résidait selon lui en une offensive limitée sur un point névralgique qui "obligerait les Français à engager tous les hommes dans leur disposition. S'ils le font, les forces françaises seront saignées à blanc" (lettre écrite au Kronprinz le 25 décembre 1915). Verdun serait ce point névralgique en question : située à une vingtaine de kilomètres d'une importante position allemande et mal reliée vers la zone arrière française, cette ville constituait pour le général allemand la cible idéale. Au cours du mois de janvier 1916, les Allemands réalisent une énorme concentration d'artillerie près de Verdun, amenant 542 canons lourds et plus de deux millions d'obus. Le 21 février 1916, un immense bombardement s'abat sur les positions françaises : plus de 80 000 obus tombent en une seule journée avant que l'infanterie allemande ne passe à l'assaut. Le 24 février, les premières lignes de tranchées françaises sont occupées par les Allemands. Le 25, le fort de Douaumont, point de résistance avancé de l'armée française, est pris à son tour. Verdun est alors sur le point de tomber. Mais l'état major français décide de défendre coûte que coûte la ville : le général Pétain, considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la guerre défensive, est désigné commandant de Verdun avec la mission de "tenir bon". L'action de Pétain va alors s'orienter dans deux directions : mobiliser et coordonner toute l'artillerie disponible sur place pour tenter de stopper la progression allemande ; mettre au point une ligne de ravitaillement et d'approvisionnement permettant le transport vers Verdun de munitions, d'armements et de renforts. La seule route utilisable est celle qui relie Verdun à Bar-le-Duc : des milliers de convois sont alors mis sur pied pour approvisionner Verdun en empruntant ce qui deviendra la "Voie sacrée". Cette reprise en main fut un succès côté français, les Allemands n'enregistrant plus aucun succès significatif après le mois de février 1916. Une véritable guerre d'usure s'engage alors entre les deux armées qui défendent avec acharnement leurs positions. Quelques sites particulièrement stratégiques (le fort de Douaumont, le fort de Vaux, la crête du MortHomme) deviennent le lieu de violents combats pour leur possession. Le petit village de Vaux changera de main treize fois au cours du seul mois de mars 1916. Le 1er mai, pour tenter de sortir de cette situation, l'état-major français décide de remplacer le général Pétain par le général Nivelle, considéré comme plus offensif. Jusqu'en juillet, les Allemands fournissent de nouveaux efforts pour tenter de relancer leur offensive et de progresser à nouveau en direction de la ville. A partir de la mi-juillet, les Français commencent progressivement à reprendre le dessus et à reconquérir l'ensemble du terrain perdu. Le 24 octobre, le fort de Douaumont est définitivement repris aux Allemands. Le 15 décembre 1916, une offensive française de grande envergure permet de reprendre la plupart du terrain perdu depuis les débuts de la bataille en février. Les pertes humaines ont été considérables : 162 400 morts et 216 000 blessés pour les Français, 143 000 morts et 187 000 blessés pour les Allemands. Au total, il y’a eu 306 000 morts et 403 000 blessés environ. Dans l'inconscient collectif français, la bataille de Verdun a pris une place sans pareil, parce que c'est là que le soldat français a porté à son sommet la conscience de défendre son pays. Le champ de bataille de Verdun est également resté le symbole de l'horreur. Un océan de boue, parsemé de cadavres mutilés croupissant dans les trous d'obus dégageant des odeurs pestilentielles, tel fut le décor quotidien dans lequel durent combattre les soldats des deux camps, accablés par la faim, la soif, le manque de sommeil, les gaz, la violence des bombardements. Devant les pertes qu'elle suscita dans chaque camp et l'incapacité de part et d'autre de percer le front adverse (chaque armée retrouve à la fin de 1916 ses positions du début de l'année), la bataille de Verdun fut en fait une bataille sans vainqueur. Aujourd'hui encore, 90 ans après, la région de Verdun garde les stigmates de la bataille avec un "terrain en dune" profondément marqué. La vie dans les tranchées Tranchée 1ère ligne : pour les attaques. La ligne la plus exposée. Tranchée 2ème ligne : repli, contre-attaque, guet. Abri : pendant les bombardements. Boyau : petits chemins reliant les tranchées entre elles. No man’s land : terrain vide, entre les deux camps. Position ultra vulnérable. 1) Présentez le document 2) Quelles sont les armes citées dans cette lettre ? (obus/explosifs/gaz) Quelles sont les conséquences de l’utilisation de ces armes ? 3) Que peut-on trouver dans les tranchées ? 4) Quel est, selon Eugène Bouin, la chose plus difficile à supporter ? Synthèse sur la vie dans les tranchées : ……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……… ……….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….………………. ……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……… ……….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….………………. ……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……… ……….……………….……………….……………….……………….……………….……………….……………….………………. Séance 2 : le génocide arménien (voir le manuel scolaire) Séance 3 : la transformation de l’Europe (voir le manuel scolaire pour le reste du cours) Carte de l’Euope après la Première Guerre Mondiale Les nouveaux pays : Autriche et Hongrie, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Yougoslavie, Tchécoslovaquie. Fin des empires allemands, austro-hongrois, russes et ottomans. En janvier 1919, les vainqueurs de la guerre se réunissent pour rédiger les traités de paix. Les empires sont démembrés et de nouveaux états apparaissent. On tente alors de faire correspondre un état à une nationalité. Une Société Des Nations est créée (SDN) en 1920, dont le but est de maintenir la paix. https://www.youtube.com/watch?v=zlYTD9wSj2E (vidéo à regarder) Le traité de Versailles Par qui, où et quand est-il signé ? A quel évènement met-il fin ? A Paris, le 28 juin 1919. La Première Guerre Mondiale. Quelles sont les principales clauses du traité de Versailles ? Allemagne déclaré seul coupable Allemagne doit payer des réparations Allemagne perd des territoires et des colonies (dont AlsaceMoselle) Quelles seront les conséquences ? Allemagne sentiment d’humiliation. Sentiment de trahison par les juifs (ennemi intérieur). Un des éléments sur lequel s’appuiera Hitler lorsqu’il sera au pouvoir.