Définitions de tranchée, mutinerie, armistice guerre de position, guerre de
mouvement (page 43 du manuel) génocide (page 46),
Fiche 2 du livret : La première guerre mondiale
Fiche 5 du livret : étude d’un document - Une nouvelle carte de l’Europe
2 – La première guerre mondiale, une guerre totale
Leçon et documents pages 52/53
Au cours de ce conflit, des dizaines de millions de soldats ont été mobilisés en Europe et hors
d’Europe. Dans chaque pays les forces politiques font l’Union sacrée. L’ensemble de
l’économie et des usines est orienté vers la production d’armes et de munitions. Les
états lancent des emprunts « patriotiques » pour financer la guerre. A l’arrière (hors des
zones de combats), dans les usines, les campagnes et les transports, les femmes, les enfants
et les personnes âgées remplacent les hommes partis sur le front (lieu du combat). Les
gouvernements protègent le moral des civils en censurant l’information et en diffusant par la
presse des nouvelles positives (« bourrage de crânes »). Les difficultés à la fin de la guerre
nécessitent la mise en place de rationnement (limitation de la distribution de nourritures par
habitant). Il s’agit également pour la première fois d’une guerre mondiale. Ainsi, des troupes
venues des colonies européennes participent au conflit. A partir de 1917, les Etats-Unis
rentrent dans le conflit auprès des français et des Anglais.
2 – Quelles sont les manifestations de la violence de masse pendant la Première
guerre mondiale ?
Correction de l’activité page 45
1 La bataille de Verdun a eu lieu en 1916. Elle a dure de février a décembre
2 Le nombre de canons et donc d’obus tirés prouvent la supériorité matérielle
allemande.
3 L’armée française organise l’acheminement des hommes et du ravitaillement en
matériel par la Voie Sacrée.
4 Le titre Orages d’acier traduit ce que ressentent les soldats face au déferlement des
obus sur le front.
5 Verdun est un exemple de la violence de masse : le nombre de tués ou disparus, les
moyens matériels, l’aspect inhumain des combats, l’impression que les hommes ne sont
plus que de la chair a canon.
Bilan
Les Allemands ont choisi d’épuiser l’armée française en l’attaquant a Verdun à partir du 21
février 1916. Ils savent que ce lieu stratégique sur la Meuse est difficile a ravitailler avec
sa seule route et son unique voie ferrée mais que les Français le défendront a tout prix.
De février a juillet 1916, tous les assauts allemands sont repousses au prix de pertes
effroyables. En juillet, les Français reprennent le dessus. De février a décembre, 30
millions d’obus sont tirés. Les soldats vivent un enfer, le bruit assourdissant, la mort
omniprésente, la peur font de cette bataille inhumaine le symbole de la violence de masse.
La quantité d’obus est telle que l’auteur allemand Ernst Jünger, témoin des combats, a
intitulé l’un de ses livres Orages d’acier.
Les pertes des deux cotés témoignent du carnage. Au total, plus de 500 000
hommes ont perdu la vie sur ce champ de bataille ou bien des corps n’ont jamais été