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b) Verdun au quotidien
→ Voir extrait 2 « L’horreur des tranchées-Apocalypse ».
→ Faire réaliser les exercices joints
La guerre des tranchées se déroule surtout durant la guerre de position de 1915 au printemps
1918. La puissance de feu de l’artillerie adverse a conduit les soldats de chaque camp à
s’enterrer dans des tranchées.
En 1916, à Verdun, dans le nord-ouest de la France, les allemands ont décidé de percer le
front. Les soldats supportent des formes de violence jusque-là inconnues : le pilonnage
incessant des obus, l’utilisation des mitrailleuses et le gaz. La guerre des tranchées est
technologique et industrielle, mais elle est aussi psychologique.
La vie dans les tranchées pour les poilus est éprouvante. Enterrés, ils vivent dans la boue,
fatigués, entourés de rats. L’attente de l’assaut et surtout l’angoisse de la mort marquent à
jamais les soldats.
Malgré les mesures prises par Pétain, la Bataille de Verdun a fait plus de 300 000 morts, une
véritable saignée humaine et des destructions effroyables. Jamais, jusque-là la guerre n’avait
entraîné un tel degré de violence de masse. Ainsi, au prix de combats d’une violence
inouïe, les Français font échec à l’objectif des Allemands de percer le front.
Définition
Violence de masse : violence extrême qui conduit à la destruction humaine collective,
touchant les soldats et aussi les populations civiles.
c) Commémorer Verdun
Plus de 30 ans après François Mitterrand et Helmut Kohl honorant main dans la main la
mémoire des soldats de Verdun, François Hollande et Angela Merkel célèbrent dimanche 29
mai 1916 à Douaumont*, le centenaire d'une des plus meurtrières bataille de la Grande
Guerre. Le 21 février 1916 avait débuté la bataille de Verdun, l'une des plus sanglantes de la
Première guerre mondiale et de l'histoire militaire française.
*L'Ossuaire de Douaumont : Située dans la commune de Fleury-devant-Douaumont, la
nécropole nationale de Douaumont est un haut lieu de mémoire de la bataille de Verdun où
reposent les restes de 130 000 soldats inconnus. Les premières pierres de l’ossuaire provisoire
ont été posées le 22 août 1920 sous l’impulsion de Mgr Ginisty, évêque de Verdun. Il