2. Le système de formation en Suisse.
a. F En Suisse, le taux des jeunes obtenant une maturité suit grosso modo un axe
nord-est sud-ouest. Au nord-est, il tend à être plus élevé qu’au sud-ouest.
b. J Si l’on admet que les HES font partie de la sphère universitaire, le « taux de sco-
larisation universitaire » en Suisse se situe dans la moyenne de l’OCDE.
c. F Aux USA, on considère généralement qu’une licence européenne « vaut » un
MA américain alors qu’en Europe on tend à penser qu’elle est plus ou moins équiva-
lente à un BA.
d. F La durée moyenne des études universitaires tend à être plus longue en Suisse
romande qu’en Suisse alémanique.
3. La concurrence fiscale.
a. F La différence entre les taux de l’impôt communal sur le revenu tend à être com-
pensée – toutes autres choses égales – par le prix du terrain dans les différentes com-
munes et donc, dans le cas du logement locatif, par le niveau des loyers. Il s’ensuit
que les ménages à faible revenu tendront à s’installer dans des communes avec un
taux d’imposition bas.
b. F Les riches résidents étrangers qui bénéficient d’une imposition forfaitaire
(exemple : M. Schumacher) paient à la Suisse des impôts sur l’ensemble de leurs re-
venus, mais selon un barème plus favorable que celui pour les résidents « ordi-
naires ».
c. F Les personnes indépendantes (les médecins, par exemple) qui travaillent à Ge-
nève, mais qui résident dans l’ouest vaudois, ne paient au Canton de Genève aucun
impôt sur leur revenu, ce qui est manifestement injuste.
d. J La définition que l’OCDE avance pour la « concurrence fiscale nuisible » revient
à mettre en cause la notion même de concurrence.
4. Euro vs franc suisse.
a. J L’introduction de l’euro a été grandement facilitée par la remarquable conver-
gence, dès environ le milieu des années 1990, des politiques monétaires, des taux
d’inflation et des taux d’intérêt dans les pays concernés de l’UE.
b. F L’objectif déclaré de la BNS est de maintenir une parité stable entre l’euro et le
franc suisse.
c. J Dans le cas d’un choc « asymétrique » négatif touchant l’ensemble du bloc euro,
mais non la Suisse, le danger est que le franc tendrait à trop s’apprécier en raison de
mouvements de capitaux spéculatifs.
d. F Dans la même hypothèse, la parade est simple et sans danger : il suffira que la
BNS adopte une politique monétaire expansionniste, augmentant ainsi l’offre de
francs.