Annexe 1 VOLET ESS
Elle valide six principes : le caractère volontaire de l'adhésion ; l'ouverture à tous ; la
gouvernance démocratique ; la participation économique des membres ; leur formation ;
enfin, l'inter-coopération ou coopération avec d'autres coopératives ;
Le conseil supérieur de la coopération est désormais inscrit dans la loi.
La loi généralise la « révision coopérative » : tous les cinq ans, à partir d’un certain volume, la
qualité de coopérative est vérifiée. Cette révision est importante car elle contraint les coopératives
à continuer à agir dans le cadre qui leur est fixé, pour que les avantages fiscaux qui leur sont
consentis par rapport aux sociétés commerciales de droit commun disposent d'une justification
suffisamment forte.
La loi crée un dispositif de « SCOP d’amorçage » permettant aux salariés d’être majoritaires en
voix tout en étant minoritaires en nombre de parts sociales, pendant au maximum 7 ans dans le
capital, le temps de réunir les fonds pour être majoritaires.
La loi définit ensuite les règles concernant les différents types de coopératives (SCIC, production,
consommation, commerce, habitation, artisanat, transport, maritime, agricole…).
La loi entérine le CAE (coopérative d’activité et d’emploi) et le statut d’ « entrepreneur salarié
associé d’une CAE ». Même si cela ne concerne a priori que quelques centaines de personnes, la
loi modifie le code du travail. Désormais un CDI pourra être conclu sans référence à un salaire
minimum, en particulier sans obligation de verser le SMIC. La loi reste très floue par ailleurs sur
les droits acquis au titre de ce CDI concernant l’assurance chômage et l’assurance maladie. FO
s’est opposé vigoureusement à cette inscription dans la loi d’une exception au droit
commun relatif au CDI, créant ainsi une brèche de plus dans le bouclier du droit du
travail.
ASSURANCES, MUTUELLES, INSTITUTIONS DE PREVOYANCE
La loi permettra, dans le cadre des opérations collectives à adhésion obligatoire ou facultative en
entreprise, la réalisation d'opérations de coassurance entre des organismes d'assurance relevant
de législations différentes : code de la mutualité, code des assurances et code de la sécurité sociale.
Par ailleurs le texte transfère au conseil d'administration d'une mutuelle le pouvoir,
actuellement détenu par l'assemblée générale, de fixer les montants ou taux de cotisation et
les prestations des opérations collectives. L'assemblée générale conserve la faculté de statuer sur
les règles générales auxquelles doivent obéir ces opérations collectives … de moins en moins de
pouvoir pour les adhérents au profit du CA !
SUBVENTION PUBLIQUE
La loi précise la notion de subvention sur le plan juridique.