MACRO ECO INTERNATIONALE - Echanges de titres fi et de monnaie entre pays = non négligeables Macro éco I = étudier fonctionnement global d’une économie ouverte dans une dimension réelle (B&S) et financière (monétaire) Comment les politiques éco aident au bon fonctionnement de l’éco ouverte ? Ch.1 : LES CONCEPTS DE L’ECONOMIE OUVERTE 2 dimensions de l’ouverture : - réelle : ouverture des marchés de B&S - financière : ouverture des marchés fi. I. Ouverture des marchés : A. Biens et Services : - Consommateurs et entreprises choisissent des B&S domestiques ou étrangers : X et M de B&S. France : depuis 1929 : part des X et M dans le PIB est passé de 10% à 25-30% en 1999 o Progression continue = surtout depuis 1946 (avant : USA appliquent des tarifs douaniers) o ! : sens de ces chiffres : dépend du niveau de PIB du pays dépend de la taille du pays et de sa situation géographique : ex : Japon = 10 % vs Luxembourg = 91 %… Les petits pays sont plus susceptibles d’être très spécialisés B. Marchés financiers : - - II. Choix entre actifs fi domestiques ou étrangers o Jusqu’à récemment : contrôle des capitaux donc restriction du niveau des actifs étrangers possédés par les nationaux o Hoy : +/+ d’échanges fi Montant des transactions sur le marché des changes montre l’importance de ces échanges : o Achat d’actifs fi mène à faire des opérations de change (de même pour les B&S mais = dans une moindre proportion) Comptabilité nationale en économie ouverte : A. Identité comptable du revenu national : - - Eco fermée : o Y=C+I+G o Revenu national = dépenses des ménages + investissement + dépenses publiques o Concerne l’achat de biens domestiques o PIB = somme des VA Eco ouverte : o Y = C + I + G + X – M (ou Q) o X – Q = balance des transactions courants o X = consommation étrangères de biens nationaux o Q = argent revient à l’étranger B. Balance courante : - en général on considère : X – Q de B&S ! : balance commerciale = différente = X – Q de biens Quand la balance courante change, elle fait varier le niveau de production (PIB) donc de l’emploi = instrument pour l’Etat Déséquilibres : o Déficit de la BTC : quand Q X Y = C + I + G - BTC Donc Y C + C + G : revenus domestiques inférieurs aux dépenses domestiques Hausse de l’endettement extérieur net Baisse des avoirs extérieurs nets : les dettes des pays étrangers vis à vis de la nation baissent o Surplus quand X Q YC+I+G Baisse de l’endettement extérieur net Hausse des avoirs extérieurs nets : la nation prête aux étrangers C. Epargne et investissement : - Epargne = Part de la production (revenu) ne faisant pas l’objet de consommation par le gouvernement ou les ménages o Economie fermée : S = (C + G) S=I o Economie ouverte : S = Y – (C + G) S = I + BTC On peut épargner en augmentant le stock de capital (en investissant) ou en acquérant des avoirs étrangers ie balance des transactions courantes en surplus (X supérieurs à Q) III. - Balance des paiements : enregistre l’ensemble des opérations d’une éco avec le reste du monde = établie par BC du pays selon des principes fixés par le FMI (BCE pour la zone euro) = constituée de plusieurs comptes A. Compte des transactions courantes : - opérations d’exportations et d’importation de B&S + revenus des facteurs de production perçus de l’étranger ou versés à l’étranger + transferts unilatéraux (argent de travailleurs étrangers envoyés vers leur pays d’origine…) - Débit = transaction conduisant à un paiement vers l’étranger Crédit : transaction conduisant à une recette venant de l’étranger CREDIT Exportations de biens et services Entrées de capitaux Transferts de l’extérieur DEBIT Importations de biens et services Sorties de revenus Transferts vers l’extérieur B. Compte de capital : - Opérations liées aux achats et ventes d’actifs non financiers, non produits Ex : terrains, brevets CREDIT Vente d’actifs = Offre - DEBIT Achat d’actifs = Demande Solde = O – D : CK C. Compte financier: - Opérations liées aux échanges d’actifs financiers et de monnaie 1. Flux financiers hors avoirs de réserve de devises = “mouvements de capitaux” : - Achats ventes d’actifs financiers par les secteurs publics ou privés hors BC Ex : IDE ou investissements de portefeuille (opération de placement) CREDIT Emprunts - DEBIT Prêts CF = emprunts – prêts ! : ce n’est pas le compte financier complet 2. Interventions officielles : - Flux financiers liés aux interventions des autorités monétaires : portent sur les avoirs de réserve : fait partie des “interventions sur le marché des changes” CREDIT Vente de devises = OD DEBIT Achat de devises = DD - IO = OD – DD - Conclusion : BTC + CK + CF + IO = o en principe (sauf erreurs) Ex : importations : CREDIT Emprunt (compte financier hors avoirs de réserve) pour régler les importation Ou vente de devise DEBIT Importation (compte de TC) D. Compte des erreurs et omissions et soldes de la balance des paiements : - source des données de la balance des paiement = diverses = cause d’erreurs ie la balance ne s’annulera pas Ce compte assure l’équilibre comptable : - BTC + CK+ + CF + IO + EO = 0 toujours - En général, quand on parle du solde de la balance des paiements, on fait référence au solde de la balance globale : BG : Différence entre flux financiers monétaires et non monétaires : CF = CF1 + CF2 (CF1 = non monétaire) Solde BG = formé avec tous les soldes intermédiaires non monétaires : - BG = BTC + CK + CF1 + EO = - IO – CF2 - Ainsi : Elle peut être en déficit ou en excédent E. Balance des paiements et analyse théorique : 1. Présentation simplifiée de la balance des paiements : - - on néglige CK, EO, CF2 (donc il ne reste que CF1 qu’on appelle CF tout court. La seule banque = BkC) On prend BTC contenant seulement X et Q de B&S voir seulement de biens ie balance commerciale BC IO s’exprime par rapport aux variations de réserve : - On avait IO = OD – DD des autorités monétaires - On a –IO = DD – OD = variation des réserves donc : BG = BTC (ou BC) + CF = variation des réserves 2. Interprétations : - - - comptable : - BG = forcément équilibrée : BC + CF = variation R traduit le fait que les transactionS réelles sont forcément composées des transactions financières non monétaires. Si celle-ci ne sont pas suffisantes on compense avec la variation des réserves Economique : - BG = équilibrée que si variation des réserves nulle ie réserves constantes - Si variation négative : déficit de la BG - Vente de devises nationales - Si variation positive : excédent de la BG - Demande de devises supérieure à offre de devise : en termes de flux nets, on a des achats de devises étrangères Suppose l’existence de règles de conversion ie de taux de change IV. - Taux de change : nominal = correspond aux prix relatifs des devises : permet d’échanger de la monnaie nationale contre étrangère réel = prix relatif des biens issus de pays différents : permet de choisir entre biens nationaux et étrangers : pas directement observable A. Taux de change nominal : - - Méthode des termes britanniques ou de cotation au certain : - Taux de change nominal = prix de la monnaie domestique en monnaie étrangère - Ex : taux de change de l’euro en $ = 1.2374 $ au 16/01/04 Méthode des termes européens ou de cotation à l’incertain : - Taux de change nominal = prix de la monnaie étrangère en monnaie domestique - Ex : taux de change du $ en euro = 1/1.2374 = 0.81 euros - On va utiliser celui là = « E » - - Pour les taux fluctuant : o Appréciation de la monnaie domestique = hausse de son prix en monnaie étrangère taux de change baisse car il exprime le prix de la monnaie étrangère en monnaie domestique : E baisse o Dépréciation de la monnaie domestique : Baisse de son prix en monnaie étrangère Hausse de E Pour les taux fixes : décision du gvt o Réévaluation : E baisse o Dévaluation : E augmente. B. Taux de change réel : « e » : - - Taux de change réel bilatéral : entre les biens de deux pays o Donne le prix des biens étrangers en terme de biens domestique (on peut aussi faire l’inverse) : nombre de biens domestiques qu’on peut obtenir avec une unité de biens étrangers o e = (E . P*) / P P* = indice des prix des biens étrangers en devise étrangère E . P = indice des prix des biens étrangers en monnaie domestique P = indice des prix domestiques en monnaie domestique Ex : P* = 25, P = 100, E = 2 e = (2 . 25) / 100 = 0.5 avec une unité de bien étranger on peut acheter seulement ½ bien domestique 1/e = 2 : nombre de bien étranger que je peux avoir avec un bien domestique. = prix relatif : indique la compétitivité d’une économie par rapport à une autre o plus e = faible, plus les biens sont chers, plus la compétitivité de la nation est faible. = indice : pas de niveau optimal : c’est la variation qui a du sens variation e = variation E : o Appréciation réelle : = hausse du prix des biens domestiques en terme de biens étrangers or e = prix des biens étrangers en terme de biens domestique donc e baisse : baisse de compétitivité. o Dépréciation réelle : Baisse du prix des biens domestiques en terme de biens étrangers E augmente : hausse de la compétitivité. o e = (E . P*) / P : CT : P* / P = constant : e et E évoluent dans le même sens Quand P et P* varient au même rythme et dans le même sens : e et E varient aussi dans le même sens LT : P varie plus : évolution e et ER = plus divers o Si P* augmente (inflation) plus rapidement que P : plusieurs cas possibles : ex : E constant et e augmente E baisse et e constant : la baisse de E compense la différence de taux d’inflation entre P et P* o Théories sur l’évolution des taux de change : Théorie de la parité des pouvoirs d’achat : évolution à LT des taux de change réels Théorie de la parité des taux d’intérêt : évolution à CT des taux de change nominaux V. Les parités des taux de change : A. Parité des pouvoirs d’achat : évolution à LT des taux de change réels : - LT : prix varient : on relie les taux de change aux mouvement des prix 2 version de la théorie : 1. Parité absolue des pouvoirs d’achat : - = la plus contestée et la plus restrictive Indice des prix P et P* tendent à s’égaliser à partir du moment où ils sont exprimés en monnaie commune - Donc P = E . P* (E . P* = prix étranger exprimé en monnaie domestique) - Pourquoi ? : Loi du prix unique : o Deux biens identiques vendus dans des pays différents o Si pas de coûts de transport ni de barrières à l’échange… o Prix de ces biens = identiques quand ils sont exprimés en monnaie commune o Si les prix sont différents : acheteurs préfèrent le moins cher : Forte demande pour le bien vendu le moins cher Csq : son prix augmente Au final : égalisation o Les différences de prix ne sont pas durable - Critiques : o Loi du prix unique n’est pas réaliste : la parité des pouvoirs d’achat ne peut pas non plus exister - Contre argument : o Même si la loi du prix unique n’est pas satisfaite la parité absolue des pouvoirs d’achat = possible : Même si on a des différences de prix d’un pays à l’autre : en moyenne avec tous les biens composant le panier les différences se compensent - Csq : P = E . P* : o E = P / P* o e = (EP*) / P = 1 : constante car EP* et P sont égaux. o Constance du taux de change réel e : (Δe / e = 0) o Implique la parité relative 2. Parité relative des pouvoirs d’achat : - Cette théorie retient l’idée que e = constant : Δe / e = 0 On a e = (EP*) / P Varie dans le sens inverse - Varient dans le même sens Csq : o Δe / e = (ΔE / E) + (ΔP* / P*) – (ΔP / P) = 0 o ΔE / E = (ΔP / P) - (ΔP* / P*) = π – π* π = taux d’inflation domestique π* = taux d’inflation étranger π – π* = différentiel d’inflation o A LT : e constant : E va se déprécier ou s’apprécier (ie variation) à un taux égal au différentiel d’inflation. o (ΔE / E) > 0 : π – π* > 0 : il faut déprécier E pour garder e constant o (ΔE / E) < 0 : π – π* < 0 : il faut apprécier E pour garder e constant B. Parité des taux d’intérêt : évolution à CT : les prix sont fixes : - découle des arbitrages opérés sur les marchés financiers : choix entre actifs domestiques et actifs étrangers 1. Parité des taux d’intérêt non couverte : - Choix entre 1 actif domestique (taux d’intérêt = it) et un actif financier étranger (taux d’intérêt = i’t) o On a des titres à un an pour 1 euro d’investissement : taux d’intérêt certain o Pour chaque euro placé dans un titre domestique, après un an on a : (1 + it) o Pour chaque euro placé dans le titre étranger : - - il faut changer les euros en dollar : (1 / Et) . (1 + i’t) : obtenu en dollar Pour comparer, on converti ce résultat en euro : ça dépendra du taux de change dans un an : il faut anticiper : (1 / Et) . (1 + i’t) . E’t+1 : obtenu en euro Pour choisir : on compare les deux sommes obtenus et on choisit l’actif qui rapporte le plus o Ça fait augmenter le prix des actifs qui rapportent le plus : baisse du rendement o Ca fait baisser le prix des actifs qui rapportent le moins : hausse du rendement o Tendance à s’égaliser : (1 + it) = (1 + i’t) . [(E’t+1) / Et] = relation de parité des taux d’intérêt non couverte Csq : o Au final : on a : it = i’t + [(Et+1 – Et) / Et] : par approximation o L’arbitrage implique donc que le taux d’intérêt domestique (it) soit environ égal au taux d’intérêt étranger (i’t) + le taux d’appréciation/dépréciation anticipé de la monnaie domestique o Si (Et+1 – Et) / Et > 0 On a anticipé une dépréciation pour avoir le même rendement, le taux d’intérêt domestique doit être supérieur au taux d’intérêt étranger o Si (Et+1 – Et) / Et < 0 : On a anticipé une appréciation Pour avoir le même rendement : on doit avoir i’t > it 2. Parité des taux d’intérêt couverte : - - Choix : titre à 1 an o Domestique : taux d’intérêt certain : i’t o Etranger : taux d’intérêt certain : it Pour 1 euro : o Titre domestique : (1+it) euros o Titre étranger : (1+i’t) / Et dollars - Plus le taux actif est faible, plus le taux de rendement est élevé - Contrat de change à terme Ft (taux de change à 1 an) : d’où les rapports : o (1+it) euros o (1+i’t) . (Ft / Et) euros - Arbitrage o Si le titre US a un rapport plus important que le titre européen : demande important pour les titres US : hausse du prix de l’actif : baisse du taux d’intérêt : baisse rendement o Egalisation entre les deux montants (condition = mobilité internationale parfaite) o 1 + it = (1+i’s) . (Ft / Et) o après approximation : relation de parité des taux d’intérêts couverte : it = i’t + [(Ft – Et) / Et] - écart du taux de change à terme par rapport au taux de change courant o (Ft – Et) / Et positif : déport à terme : dépréciation o si = négatif : report à terme : appréciation Quand Ft = E t+1 ie quand l’anticipation du marché (Ft) = anticipation de l’investisseur ie quand les anticipations de l’investisseur = rationnelles.