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Accord de paix entre les FARCS et le gouvernement colombien : vers la fin des
violences et le renouveau du pays ?
Avec les accords de paix menés par le gouvernement du président Juan Manuel Santos, la guérilla
marxiste touche peut-être à sa fin. Cependant, cet accord éradiquera-t-il la violence généralisée en
Colombie ? Va-t-il permettre au pays de se redresser économiquement et socialement ? L’arrivée légale
des FARC sur la scène politique va dans tous les cas modifier les dynamiques actuelles. Avec cet accord,
les enjeux sont nombreux et touchent toutes les sphères de la société. Selon les différents points discutés
lors des négociations et leur degrés de succès, ils impacteront à différents niveaux : stabilité du
gouvernement, stabilité régionale et développement des zones rurales, stimulation de la croissance,
perte de gains pour les trafiquants de drogues… Considérant la réussite entière ou partielle des
pourparlers, cette note effectue l’analyse de la situation.
Origines du conflit et négociations antérieures à 2012 : lourd bilan humain et succession
d’échecs
Le 17 août 2012, le Président colombien Juan Manuel Santos annonçait des discussions avec les
Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). L’accord préliminaire fixait cinq thèmes de
discussion : la politique agraire, la participation à la vie politique, le sort juridique des guérilléros, le
trafic de drogue et la réparation aux victimes. En ce mois de mai 2016, les accords de paix sont en passe
d’être signés et les négociations autour de ces cinq thématiques vont d’ores et déjà impacter sur
l’économie et la sécurité intérieure du pays.
Outre ces dernières négociations, trois processus de paix avec la guérilla FARC ont marqué
l’histoire récente de la Colombie mais ont été des échecs : celui mené par Belisario Betancour entre
1982 et 1985, la démobilisation du M19 dans le cadre d’un second processus en 1982 et celui de Caguàn
entre 1998 et 2002. Ces trois expériences passées ont montré la complexité géopolitique de la situation
et le jeu de pouvoir qu’elle engendre. Toutes trois ont conditionné les modalités des négociations
commencées en 2012.
Le conflit armé en Colombie entre les rebelles communistes et les forces gouvernementales a
commencé dans les années 1960 quand plusieurs groupes ont pris les armes. Inspirés par la révolution
cubaine, ils protestaient contre la répartition du pouvoir entre les libéraux et les conservateurs. Cette
décision excluait toute la gauche de la vie politique. Après 1990, la plupart de ces guérillas avaient
déposé les armes. Les FARC et l’ELN furent les seuls à perdurer. Ce conflit a causé environ 220 000 morts
et plus de 5 millions de réfugiés intérieurs. Les groupes paramilitaires de droite ont été particulièrement
brutales envers les civils qui représentent environ 80 % des victimes. Ces groupes privées illégaux
étaient tolérés par le gouvernement et combattaient les guérillas aux côtés de l’armée. Leur campagne
de terreur avait pour but d’empêcher la population locale de collaborer avec les groupes de guérilla.
Caractérisé par des luttes pour les centres de production et de contrôle du territoire, ce conflit s’est
développé dans un contexte de fortes inégalités sociales et économiques. De plus, il a su se nourrir du
phénomène du narcotrafic pour se renforcer et perdurer dans le temps. La politique de « sécurité
démocratique » mise en œuvre en 2002 par l’ex président Alvaro Uribe Velez avait pour but d’améliorer
le sentiment de sécurité dans le pays. Effectivement, sa politique sa politique a poussé les FARC dans
leurs retranchements et a permis la réouverture de zones au tourisme et au commerce. Elle provoqua
une reprise en hausse des indices économiques dans les secteurs de l’électricité, du gaz, de l’eau, de la
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finance et de l’industrie extractive de métaux. En 2006, grâce aux progrès réalisés, la Colombie s’est
dégagée de ses obligations envers le Fond monétaire international (FMI). Cet évènement améliora la
perception internationale sur le pays, augmenta son attractivité pour les investisseurs étrangers. Avec
ces accords de paix, ce phénomène pourrait reprendre. Certains voient ces accords comme historiques,
d’autres sont plus sceptiques. Il faudra sûrement plusieurs années pour analyser efficacement leurs
impacts sur la Colombie. Cependant, quelques hypothèses peuvent déjà être évoquées.
Conséquence des accords sur la violence et la criminalité :
Avec la disparition des principaux acteurs de la violence liés à la fin du conflit contre les FARC (et
peut-être bientôt à la fin de celui avec l’ELN), celle-ci devrait reculer. La fin du conflit devrait permettre
également au gouvernement de concentrer ses ressources budgétaires sur la réduction des inégalités
sociales et la lutte contre la violence quotidienne. Mais on peut aussi s’attendre à ce que la transition
vers la paix entraîne une réorganisation des milieux criminels. Certains insurgés n’accepteront pas de
déposer les armes et d’intégrer la vie civile. Les précédant processus de paix sont pour appuyer cette
théorie. A chaque fois, une partie des combattants se sont retranchés pour continuer à profiter des
revenus liés à l’économie de la guerre. Les groupes de guérilla qui ont été sarmés dans les années
1990 ont engendré des petits groupes de kidnappeurs et de trafiquants de drogue. Le gouvernement les a
appelé les «Bacrim» (Bandas criminales). Ils sont aussi appelés les «néoparamilitaires». Avec la fin du
conflit d’autres groupes vont donc apparaitre. Bien que le gouvernement actuel mène une politique de
lutte contre le narcotrafic, ces groupes ont encore du temps devant eux pour s’enrichir grâce au trafic
de drogue, à l’extorsion de fonds et à l’extraction illégale d’or. Ils seront donc une menace pour la
stabilité du pays puisqu’avec eux la criminalité ne pourra être totalement éradiquée. De plus, la
concurrence entre les anciens et nouveaux groupes risque de provoquer une recrudescence de la
violence dans des régions rurales qui cherchent à se reconstruire.
Toutefois, il est possible que le désarmement des FARC engendre moins d’organisations
criminelles. Les FARC ont une idéologie politique plus marquée que les anciens paramilitaires. La plupart
des guérilleros des FARC suivent par exemple des cours d’endoctrinement marxiste. Hors si les FARC
voulaient être un simple cartel de la drogue, ils ne mettraient pas autant de moyens et de temps dans la
formation idéologique. Il est donc probable que leur présence dans les milieux criminels ne soit pas aussi
important que pour les groupes paramilitaires. Au contraire, ces accords de paix vont permettre le
développement des groupes politiques de gauche et des organisations de la société civile. Donc cela
pourrait déboucher sur des réformes politiques et sociales. Et à terme sur un renforcement de la
démocratie.
Dans cette analyse il faut cependant voir plus large. En règle générale, le culte de la violence est
omniprésent en Colombie, il ne dépend pas uniquement des conflits avec les guérilleros. Elle est aussi
extrêmement imprégnée dans la vie sociale des colombiens. Elle est liée au crime organisé, à la violence
domestique et à la petite criminalité qui sévit dans les rues des grandes villes. Donc ce sentiment
d’insécurité risque de perdurer même avec la fin du conflit contre les FARC. Cette violence quotidienne
a entraîné au fil des années une baisse de la confiance entre les gens. Il va falloir de solides politiques
sociales et juridiques pour la combattre. Cependant, les négociations avec les FARC peuvent inspirer des
prochaines négociations pour lutter contre ces autres vecteurs de la violence. Les municipalités devront
penser à des réformes novatrices pour combattre celle liée au contexte urbain. Par exemple avec la mise
en place d’une meilleure cohabitation entre la police des habitants. Ou encore avec la communication
des chiffres de la violence pour promouvoir plus de transparence.
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Redéfinition de l’ordre social et territorial :
En Colombie, la paix et la stabilité répondent à une dynamique territoriale spécifique. Pour qu’elle
soit améliorée, les accords de paix doivent en tenir compte. Les violences qui ont toujours éliées à la
société colombienne peuvent être liées à la question de la terre : contrôle des territoires riches en
ressources naturelles, expulsion des populations présentes sur ces zones
Les acteurs armés qui s’affrontent ont des liens complexes avec la population civile. Dans le cas
des FARC, celle-ci était assujettie à leurs stratégies. Mais en plus des guérilleros, c’est tout un ensemble
d’acteurs armés qui ont participé à ce processus : la police, les forces armées, les groupes paramilitaires.
Ils ont organisé la vie sociale du pays car ils pouvaient être amenés à contrôler des Mairies, des écoles
ou des hôpitaux. Certains groupes ont même créé de nouvelles structures inhérentes à la vie sociale.
Très souvent ces forces négociaient avec les populations. Elles les protégeaient des acteurs armés
adverse mais elles les soumettaient aussi à un ordre autoritaire et brutal. Les accords de paix vont les
libérer en partie de cette emprise. En partie seulement car les groupes criminels persistent. Cependant,
ces accords peuvent aussi les déstabiliser car ils vont venir modifier un ordre établi depuis de
nombreuses années. Pour redonner confiance à la population, le gouvernement doit prendre le relais en
développant des politiques sociales dans les zones délaissées. Car si ces populations ne reçoivent pas
d’aide de sa part elles recommenceront à se tourner vers les groupes illégaux.
Ainsi, un processus plus profond doit aller au-delà de l’agenda défini entre les FARC et le
gouvernement. Les négociations ont créé les conditions permettant de trouver des solutions aux
problèmes structurels et sociétaux sous-jacents. Il faut maintenant mobiliser les moyens pour mettre en
place les stratégies qui permettront de les résoudre. Cela va prendre des années mais la dynamique est
désormais lancée.
Sur les questions agraires, les parties prenantes sont nombreuses et variées. C’est le cas par
exemple des populations autochtones et afro-colombiennes. Les négociations devraient leur permettre
de retrouver leurs terres et une économie locale. Cependant, de nombreuses personnes sont sceptiques
quant au respect de ce point des négociations. Pourtant le gouvernement de Santos aurait tout à gagner
en respectant ses engagements car il stabiliserait son pays. Il est primordial pour lui de reformer les
connexions entre chaque régions, même les zones les plus reculer. Et cela pour instaurer une paix
sociale et une relance économique. Reconnaître l’autonomie des peuples autochtones et afro-
colombienne sur leurs territoires et ressources naturelles est un premier grand pas. Parallèlement, toute
une politique agraire avec une approche territoriale, doit être repensée car le pays en est dépourvu en
ce moment. La mise en place de stratégies pour stimuler l’économie paysanne et améliorer les
infrastructures rurales devrait jouer sur la confiance de ces populations. La création d’un fonds afin de
réinstaller les populations déplacées et de favoriser l’accès des paysans à la terre apporte une certaine
légitimité au président Santos.
Cependant, bien que les négociations montrent que cela est possible, des risques de tensions
existent. Elles pourraient conduire vers une nouvelle crise si elles n’étaient pas très rapidement
maitrisées. Les FARC plaident pour une autonomie totale dans la gestion des ressources naturelles de
ces territoires autochtones. Mais ces mêmes territoires sont confrontés aux aspirations de grands
groupes industriels pour l’exploitation des minéraux et des hydrocarbures. Hors, les autochtones ont
toujours placé la protection de leur terre et de sa biodiversité au centre de leur mode de vie. Pour eux,
les dommages irréversibles faits à la nature sont des crimes au même titre que ceux contre les hommes.
Ils pourraient entrer en conflit contre ces industriels et le gouvernement colombien qui négocie ces
projets. Mais ces autochtones pourraient aussi entrer en conflit avec d’autres membres de leur propre
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communauté. Car des dissidences pourraient apparaître directement en leur sein. Souffrant de
l’exclusion, de l’iniquité sociale et économique, certains autochtones pensent que l’exploitation minière
Sur ce volet, beaucoup d’incertitudes persistent.
Relance économique et lutte contre le narcotrafic :
En 2015, la baisse du prix du pétrole et le ralentissement de la consommation ont impacté sur
l’économie de la Colombie. Les performances économiques du pays sont étroitement liées aux
exportations d’hydrocarbures puis à moindre mesure, à l’activité minière et agricole. Son premier
partenaire commerciale sont les Etats-Unis qui soutiennent toujours la politique de Santos malgré les
difficultés économiques rencontrées. Les Etats-Unis ont salué les accords de paix et renouvelé leur
soutien. Les efforts du gouvernement Santos ont permis d’assurer sa légitimité au regard de la
Communauté internationale et de consolider les relations préexistantes avec ses partenaires. En cela les
accords sont positifs pour la relance économique du pays. Sans compter que l’amélioration du contexte
sécuritaire pourrait avoir des retombées positives comprises entre 1 et 2 % du produit intérieur brut
(PIB). A long terme, les accords de paix pourraient aussi renforcer le cadre institutionnel et participer à
l’investissement et au développement des petites économies du pays (par exemple les petites
productions agricoles destinées à la consommation interne). L’ensemble permettrait de relancer la
consommation grâce à un retour de la confiance dans les structures politiques et économiques du pays.
Cette croissance sera d’autant plus forte si Santos remplace les exportations de pétrole et de charbon
par celles de produits industriels et agricoles. Pour cela, la paix aura un rôle fondamental. Si elle
s’installe durablement, si elle permet la diminution des groupes criminels alors elle permettra au
gouvernement de développer les infrastructures nécessaires à la transition économique.
Le troisième point de discussion portait sur le narcotrafic. Celui-ci est durablement encré dans la
vie colombienne et de lui découle une importante économie illégale. Les finances des FARC étant
alimentées en grande partie par le narcotrafic, trouver un accord sur ce point n’était pas chose facile.
Bien que les négociations aient été couronnées de succès, sur le terrain la mise en place des accords
risque d’être plus difficile. Les FARC sont Impliqués dans la production, la transformation des feuilles de
coca en cocaïne et la commercialisation. Ils ont donc beaucoup à perdre sur cette question. Le cartel
mexicain de Sinaloa a par exemple utilisé les LARC pour contourner le pouvoir des grands barons
colombiens de la drogue. Le fait que les dirigeants des FARC acceptent de soutenir le gouvernement
dans la lutte contre la drogue est donc une avancée majeure. Cependant, le résultat au niveau local
risque d’être en demi-teinte. Il est probable que certains guérilleros continuent leurs activités illicites
avec les violences qui leur sont associées. De plus, les FARC ne sont pas les seuls acteurs du trafic. Plus
de 50 % de la production et de l’exportation leur échappent. Dans certaines régions, la revente de leurs
zones de cultures et de leurs laboratoires à d’autres groupes a déjà commencé. Les luttes fratricides
entres les groupes armés pour le contrôle du trafic de drogue risquent de continuer. De nombreux
jeunes désœuvrés choisiront de s’engager avec eux. Ce contexte pourrait rendre difficile la relance vers
une économie légale des zones ayant été sous le contrôle des FARC.
Le narcotrafic est en Colombie un vecteur économique complexe avec des articulations politiques,
idéologiques et culturelles. La cocaïne profite aussi aux autres groupes révolutionnaires, aux policiers,
aux hauts fonctionnaires de l’Etat ou encore aux banquiers. Ces accords de paix ne permettront pas
d’éradiquer complétement le fléau des narcotrafiquants. En outre, ces accords permettent de soutenir
cette lutte, de la dynamiser et de briser certaines vielles filiales. Les FARC pourraient apporter une aide
non négligeable en tant qu’informateurs. Une aide aussi pour le remplacement des cultures illicites du
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fait de leurs étroites relations avec les territoires ruraux. Le gouvernement de Santos propose
actuellement d’aider les paysans dans leur transition vers une culture légale comme celle du cacao, du
café et du caoutchouc.
Une justice transitionnelle qui risque de développer d’importants ressentiments
Sur le plan juridique, les accords de paix veulent rompre avec la culture de l’impunité. Et cela
parce qu’ils entendent renouer avec des institutions nationales, gionales et internationales en charge
de la protection des droits de l’homme. Un accord sur la justice transitionnelle a donc été trouvé. Si cet
accord a permis de discuter plus facilement avec les FARC, il est aussi source de nombreuses
protestations. Il est en deçà des normes du droit international sur le droit des victimes d’accéder à la
justice, à la vérité et aux parations. Hors les divers acteurs armés sont coupables de crimes au regard
du droit international : homicides illégaux, déplacements forcés, disparitions forcées, menaces de mort
et violences sexuelles. Le Congrès qui a approuvé cette justice transitionnelle risque donc d’être
complètement rejeté par la société civile.
La question de la justice était au cœur des négociations. Il s’agissait sûrement de l’un des points
les plus sensibles avec celui portant sur la restitution des terres. Depuis 2012, les FARC ont rejeté la
possibilité d’effectuer des peines de prison. Ils ont toujours négocié pour être amnistiés ou obtenir une
remise de peine. Avec la mise en place de la justice transitionnelle, le gouvernement de Santos pensait
avoir trouvé un compromis entre les bourreaux et les victimes. Mais ces victimes, surtout des civiles
sont aujourd’hui très en colère. Avec la justice transitionnelle les chefs paramilitaires peuvent par
exemple bénéficier de peines allégées s’ils réparent leurs victimes et se réinsèrent dans la société. Pour
les colombiens, cela va à l’encontre de l’impunité, des protestations risquent de se développer de plus
en plus face à cette justice qui les a rejeté. Ces vives réactions touchent aussi les partis politiques. Il
pourrait en découler une remise en question de la présidence actuelle et une déstabilisation de l’ordre
politique. La gauche colombienne critique par exemple le système de priorisation des enquêtes. Pour
elle, cela mène à dispenser des policiers et des militaires de leurs responsabilités alors qu’ils sont
coupables de graves violations des Droits de l’homme. Pour la droite, elle considère les guérilleros
comme des « narcoterroristes » et cherche à faire pression sur Santos.
De plus, cette justice transitionnelle pourrait faire perdre la légitimité de la Colombie sur la scène
internationale. Pour certains acteurs internationaux, cette efface la culpabilité pénale des FARC ce qui
n’est pas acceptable. La Colombie pourrait subir des pressions de leur part ce qui pourrait impacter par
exemple sur la relance de son économie vers l’internationale.
Un trop fort sentiment d’injustice pourrait venir perturber le retour à une paix sociale et
territoriale. Mais si le gouvernement parvient à trouver un équilibre entre la justice et la mise en place
d’un plan social adapté à la situation, il pourrait réussir à calmer les tensions. Il faudrait qu’il soit
notamment respectueux de l’accord portant sur l’indemnisation des victimes et la mise en place de
programmes pour le retour des déplacés. Le contraire provoquerait sûrement un nouveau cycle de
protestations voir de violences. De plus il y a un point sur lequel il faudrait que le gouvernement
devienne intransigeant : que l’amnistie ne soit pas possible pour les personnes accusées de crimes de
guerre et crimes contre l’humanité. Ce positionnement serait qui plus est salué par la Communauté
internationale.
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