( Mélanie et Lorenzo)
Le 23 février 2002, Ingrid Bétancourt était enlevée par les Farc
(Forces armées révolutionnaires de Colombie) dans la région de
Caguan, fief de la rebellion. En août 2003, sa famille recevait une
vidéo de la jeune femme. « Maman donnait une image forte, avec
des idées politiques et un courage plus qu’étonnant », se souvient
Lorenzo qui n’avait alors que quatorze ans. Et puis, plus rien.
Aucun signe de vie jusqu’à ces images diffusées d’un être las,
épuisé, et cette lettre adressée aux siens qui résonne comme « un
testament », redoute son fils. Le regard fixe, le verbe sûr et grave,
ce jeune homme au physique adolescent raconte comment ce
combat le tient debout depuis six ans
http://video.google.fr/videosearch?safe=vss&client=firefox-
a&rls=org.mozilla:fr:official&hl=fr&q=ingrid
Tous les témoignages s'accordent pour dire qu’Ingrid Betancourt
est au plus mal. L’Elysée a annoncé qu’un falcon médicalisé se
tenait prêt à décoller si l’otage franco-colombienne était libérée,
même si selon le comité de soutien français, aucun signe concret
ne laisse espérer un tel événement.
Les dernières nouvelles sur l’état de santé d’Ingrid Bétancourt
sont alarmantes. L’otage des Forces armées révolutionnaires de