Analyse mécanique :
Du fait de l’inclinaison du plateau sacré, le corps de L5 à tendance à glisser vers le bas et l’avant.
Si on applique le poids au niveau du corps vertébral, on a deux composantes : une composante de dé
coaptation et une de cisaillement, qui tend à faire glisser le corps.
Mais, le corps de L5 est maintenu par les articulaires et l’isthme vertébral résistance R.
Le glissement de L5 sur S1 est empêché par l’amarrage au niveau de S1, des facettes sacrées.
On observe que l’isthme vertébral est soumis en permanence à des contraintes de cisaillement. Quand les
contraintes sont excessives, ceci peut entraîner une rupture de l’isthme vertébral. Dans ce cas, on est en
présence d’une spondylolyse : l’arc postérieur n’est plus retenu en arrière et le corps de L5 a tendance à
glisser vers l’avant et le bas. Les seuls éléments qui vont retenir le corps vont être :
- le disque inter vertébral (et plus particulièrement l’annulus fibrosus).
- Les muscles des gouttières vertébrales qui vont se contracter en permanence ce qui risque de
provoquer des contractures musculaires.
Quand le corps glisse vers le bas et l’avant, on parle de spondylolisthésis. Sa gravité est dépendante du
déplacement. Le problème c’est qu’il y a le canal médullaire en arrière. Celui-ci est rempli de nombreuses
racines qui émergent des trous sacrés donc il y a un risque majeur neurologique qui peut aller jusqu’à la
paralysie, des douleurs sciatiques, …
Le profil connu est celui d’une jeune fille avec une sollicitation importante du rachis lombaire en
extension (voir hyper extension) gymnaste. Le 1ier signe sera les contractures lombaires.
Lors d’une lombalgie chez une jeune fille de 14 – 15 ans, il faut faire attention, il faut vérifier l’isthme
vertébral.
L’hyper lordose aggrave le spondylolisthésis.
Elles rentrent dans les fractures de fatigue.
Pour mettre en évidence ces pathologies, on fait une radiologie en incidence ¾ forme de petit chien. En
cas d spondylolistésis, le chien est cassé (au niveau du cou).
Les ligaments ilio-lombaires :
- ilio transversaire lombaire supérieur : il est tendu du processus transverse de L4 jusqu’à la crête
iliaque (partie postérieure). Il est oblique en bas, en dehors et en arrière.
- Ilio transversaire lombaire inférieur : il est tendu du processus transverse de L5 jusqu’à la crête
iliaque (plus en dedans). Il est oblique en bas, en dehors et moins en arrière.
Ils limitent l’inclinaison latérale.
Il y a beaucoup d’interprétation de leur action sur le plateau.
Ils n’existent pas chez les enfants à la naissance et ils appartiennent à priori au muscle carré des lombes.
Il y a une transformation des fibres les plus postérieures du carré des lombes en structure ligamentaire
dans les 20 premières années.
5. Système musculaire.
Muscles intrinsèques de la colonne lombaire : muscles qui s’insèrent sur le rachis lombaire et qui le
mobilisent, le stabilisent.
- les para verébraux :
multifidus = transversaires épineux.
Inter épineux.
Epi – épineux.
Petit dentelé postérieur et inférieur.
Long dorsal.
Sacro lombaire qui appartient à la masse commune.
Aponévrose thoraco lombaire du grand dorsal
ils sont lordosants mais également érecteurs du rachis.
Portion vertébrale du psoas en avant.
Carré des lombes.
Le psoas a une action de fléchisseur de hanche, adducteur, RL en chaîne ouverte. En chaîne fermée, il
réalise une inclinaison homolatérale et une rotation controlatérale (action de dérotation des scolioses).