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Pour un prix de marché donné, le producteur fait des profits si et seulement si ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Pour un prix de marché donné, le producteur maximise son profit lorsque ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. b) Effet ……………….. et effet de ……………………………. Deux effets expliquent pourquoi la courbe de demande est une fonction croissante / décroissante du prix Lorsque le prix d’un produit baisse, le pouvoir d’achat du consommateur s’accroît / baisse. Autrement dit son revenu réel augmente / baisse. C’est l’effet ……………………………… Le consommateur peut acheter avec le même revenu une quantité supérieure / inférieure du bien ou du service (cas contraire lorsque le prix augmente) Lorsque le prix d’un produit Y baisse, le consommateur peut être incité à …………………………… un autre bien (X) dont le prix n’a pas changé au bien ou au service dont le prix a baissé (Y). Autrement dit, il achète une quantité supérieure / inférieure du bien ou du service dont le prix a baissé (Y) et une quantité plus / moins importante du bien ou du service (X) dont le prix est resté inchangé. On dit que le consommateur …………………………………. du bien ou du service Y au bien ou au service X (cas contraire lorsque le prix augmente). Bien sûr un tel effet suppose que les deux biens sont complétement ou relativement …………………………………………………. Pour un prix de marché donné, le producteur fait des profits si et seulement si ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Pour un prix de marché donné, le producteur maximise son profit lorsque ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. b) Effet ……………….. et effet de ……………………………. Deux effets expliquent pourquoi la courbe de demande est une fonction croissante / décroissante du prix Lorsque le prix d’un produit baisse, le pouvoir d’achat du consommateur s’accroît / baisse. Autrement dit son revenu réel augmente / baisse. C’est l’effet ……………………………… Le consommateur peut acheter avec le même revenu une quantité supérieure / inférieure du bien ou du service (cas contraire lorsque le prix augmente) Lorsque le prix d’un produit Y baisse, le consommateur peut être incité à …………………………… un autre bien (X) dont le prix n’a pas changé au bien ou au service dont le prix a baissé (Y). Autrement dit, il achète une quantité supérieure / inférieure du bien ou du service dont le prix a baissé (Y) et une quantité plus / moins importante du bien ou du service (X) dont le prix est resté inchangé. On dit que le consommateur …………………………………. du bien ou du service Y au bien ou au service X (cas contraire lorsque le prix augmente). Bien sûr un tel effet suppose que les deux biens sont complétement ou relativement …………………………………………………. 1 2 1. …………………………………………… ……………………………………….d’acheteurs et de vendeurs de petite taille ce qui entraîne ……………………… …………………………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………….. 2. ………………………………………………. Tout agent à tout moment et sans contrainte doit pouvoir exprimer une offre et une demande sur le marché. L’offre et la demande varient donc librement en fonction ……………………….. (à court terme cette hypothèse est rarement vérifiée, de même à long terme il existe souvent des barrières à l’entrée tels que des coûts fixes importants par exemple) 3. ………………………………………………….. Les produits sont ……………………………………………………………………. Les arbitrages des consommateurs sont uniquement guidés par les ………………….. (cette hypothèse est rarement vérifiée puisque la plupart des produits sont aujourd’hui largement différenciés : qualité, forme, couleur, options différentes, …) 4. ………………………………………………………………………………….. Les acheteurs comme les vendeurs sont informés sur les conditions d’offre et de demande et notamment sur les prix. Ce qui entraîne du côté des offreurs : ………………………………………………………………………….……. ……………………………………………………………………………………………………………………………. Ce qui entraîne du côté des demandeurs : …………………………..………………………………………….……. ……………………………………………………………………………………………………………………………. (Cette hypothèse est difficilement vérifiée car l’information a un coût) 5. La mobilité des facteurs de production Les facteurs de production doivent à tout moment pouvoir se déplacer sur le marché en fonction de leur seule rémunération. Dans ce contexte, il y a ………………………………………………………………………………… 3 SYNTHÈSE SUR LE MARCHÉ DE CONCURRENCE PURE ET PARFAITE Dans des marchés de type concurrentiel les entreprises entrent sur le marché tant qu’il existe des ………………………………………….. En théorie donc, le prix de vente s’établit au ………………………………………………….. ce qui est bénéfique pour les …………………………… . De même, les entreprises les moins compétitives, c’est-à-dire celles dont les coûts minimums de production sont plus élevés / faibles que d’autres font faillite. Seules restent donc sur le marché les entreprises les plus / moins compétitives. Face à la concurrence que se livre les entreprises celles-ci cherchent sans cesse à …………………… afin d’être les plus compétitives possible. Pour résumer sur un marché de concurrence pure et parfaite les prix sont plus haut / bas que sur d’autres types de marché, les entreprises les plus / moins compétitives disparaissent tandis que celles qui demeurent cherchent sans cesse à innover il y a donc une ……………………………………. ………………………………………………………………………… SYNTHÈSE SUR LE MARCHÉ DE CONCURRENCE PURE ET PARFAITE Dans des marchés de type concurrentiel les entreprises entrent sur le marché tant qu’il existe des ………………………………………….. En théorie donc, le prix de vente s’établit au ………………………………………………….. ce qui est bénéfique pour les …………………………… . De même, les entreprises les moins compétitives, c’est-à-dire celles dont les coûts minimums de production sont plus élevés / faibles que d’autres font faillite. Seules restent donc sur le marché les entreprises les plus / moins compétitives. Face à la concurrence que se livre les entreprises celles-ci cherchent sans cesse à …………………… afin d’être les plus compétitives possible. Pour résumer sur un marché de concurrence pure et parfaite les prix sont plus haut / bas que sur d’autres types de marché, les entreprises les plus / moins compétitives disparaissent tandis que celles qui demeurent cherchent sans cesse à innover il y a donc une ……………………………………. ………………………………………………………………………… 4 L’équilibre de long terme en concurrence pure et parfaite On suppose qu’à long terme de nouveaux producteurs peuvent rentrer sur le marché Que va-t-il alors se passer sur le marché ? Des producteurs vont-ils entrer sur le marché ? OUI / Non. Car : ……………………………………………………………………………..…………….. ………………………………………..……………………………………………………….………………. A long terme, lorsque des producteurs peuvent entrer ou sortir librement du marché on comprend que les entreprises seront incitées à rentrer sur le marché tant que ……………………… ……………………………………………………………………………………………………..…………… Que va provoquer sur le marché l’entrée de producteurs attirés par les ………….……………………… ? Sur le marché l’entrée de producteurs attirés par les …………………………. va entraîner ……………… ………………………………………………………………………………………………………………… Que se passe-t-il si sur un marché, et toutes choses sont égales par ailleurs, les quantités offertes augmentent ? Si sur un marché les quantités offertes augmentent alors qu’initialement la demande reste inchangée, l’excès d’offre va faire augmenter / baisser les prix. Mais la hausse / baisse des prix va provoquer une hausse / baisse de la demande jusqu’à un nouveau point d’équilibre. Quel est ce point d’équilibre dans un marché de concurrence pure et parfaite ? Le point d’équilibre sur un marché de concurrence pure et parfaite est atteint pour un niveau de prix pour lequel …………………………………………………………………………………………………………... ………………………………………………………………………………………………………………… Dans quelle situation plus aucun entrepreneur n’est incité à entrer ou à sortir du marché ? Plus aucun entrepreneur n’est incité à entrer ou à sortir du marché lorsque ………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… Pour quel niveau de prix le profit est nul ? ………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… Le profit disparaît donc lorsque sur un marché le prix est égal au coût moyen minimum des entreprises les plus compétitives. Dès lors, en concurrence pure et parfaite l’équilibre est atteint pour un prix qui est égal au …………………………………………………………………… Dans la mesure où en concurrence pure et parfaite le profit disparaît on peut se demander alors pourquoi les entrepreneurs produisent ? Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il y a là un problème fondamental de terminologie ce n’est pas la totalité du profit qui est mesurée à travers l’écart entre recette totale et coût total, mais seulement un profit dit « …………………….. » ou encore un sur-profit ….. Le profit « ………………………» qui correspond à la rémunération du travail de l’entrepreneur et des capitaux qu’il a placés dans son entreprise est déjà inclus dans le coût total. 5 6 7 B. Chocs d’offre et chocs de demande : quelles origines et quelles conséquences ? 1) La courbe d’offre se déplace a) vers le bas et la droite On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer le fait qu’une entreprise soit disposée à offrir une quantité supérieure de biens ou de services alors même que le prix de vente du marché (qui représente pour elle sa recette unitaire) n’a pas évolué. On peut citer : ………………………………………………… ………………………………………………… …………….……………………...…………… ………………………………………………… …………………………….………...………… ………………………………………………… …………………………………………..….… ………………………………………………… ………………………………………………… ………………………………………………… Mais force est de constater que ces facteurs aussi multiples qu’ils soient entraînent tous le même effet : …………….……………………………...…… …………………………….……..……… b) … vers le haut et la gauche On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer le fait qu’une entreprise soit disposée à offrir une quantité inférieure de biens ou de services alors même que le prix de vente du marché (qui représente pour elle sa recette unitaire) n’a pas évolué. On peut citer : ………………………………………………… ………………………………………………… …………….……………………...…………… ………………………………………………… …………………………….………...………… ………………………………………………… …………………………………………..….… ………………………………………………… ………………………………………………… Mais force est de constater que ces facteurs aussi multiples qu’ils soient entraînent tous le même effet : …………….……………………………...…… ………………………………….……..……… 8 2) La courbe de demande se déplace a) … vers le bas et la gauche On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer le fait qu’un ménage soit disposé à acheter une quantité inférieure de biens ou de services alors même que le prix de vente du marché n’a pas évolué, à savoir : ……………………………………………… …………………………………………… …………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… …………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… …………………………………………… ……………………………………………… ……………………………………………… b) … vers le bas et la gauche On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer le fait qu’un ménage soit disposé à acheter une quantité supérieure de biens ou de services alors même que le prix de vente du marché n’a pas évolué, à savoir : …………………………………………… …………………………………………… …………………………………………… …………………………………………… ………………………………………… …………………………………………… ………………………………………… ………………………………………… ……………………………………………... ……………………………………………... …………………………………………… …………………………………………. …………………………………………… ………………………………………………… 9 10 Les Etats-Unis, les pionniers du capitalisme moderne Cornelius Vanderbilt est : Un érudit Un quasi- illettré Quelle est l’activité du père de Cornelius Vanderbilt ? ……………………………………………………………………………. Comment commence-t-il son activité ? ……………………………………………………………………………. Comment parvient-il à éliminer ses principaux concurrents ? (1794 - 1877) …………………………………………………………………………. Pour quelle autre activité « porteuse » décide-t-il de vendre ses activités initiales ? …………………………………………………………………………. Par quel stratagème va-t-il éliminer ses principaux concurrents ? ………………………………………………………………………………………………………………………….. En 1869 de quoi devient-il « le roi » ? ……………………………………………………………………………………………………………………….. Cornelius Vanderbilt était le quatrième enfant d'une famille modeste de Staten Island. Son arrière-arrière-arrière-grand-père, Jan Aertszoon van der Bilt était agriculteur, originaire du village de De Bilt, dans la province d'Utrecht aux Pays-Bas, et avait émigré vers la colonie hollandaise de Nouvelle-Néerlande en tant qu'engagiste en 1650. En quelle activité John Davison Rockefeller croit-il ? …………………………………………………………………….. Comment parvient-il à vendre son produit moins cher que ses concurrents ? ……………………………………………………………………… Quelle conséquence aura pour ses concurrents que J. D. Rockeffeller puisse vendre son pétrole moins cher ? ………………………………………………………………………. (1839 - 1937) Comment issu d’un milieu pourtant très modeste va-t-il devenir l’homme le plus riche de tous les temps ? ……………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… Quelle est l’activité d’Andrew Carnegie ? …………………………………………………….... …………………………………………………..…….. Quel risque prend-il pour prouver que son activité a de l’avenir ? ………………………………………………………… …………………………………………….………….. (1835 - 1919) 11 Andrew Carnegie est premier fils de l'union de Margaret et William Carnegie. Son père participe au chartisme, mouvement social dont le but est d'améliorer les conditions de vie des ouvriers en Grande-Bretagne Alors que le commerce de son père périclite, sa famille émigre aux États-Unis en 1848 et, alors qu'il a treize ans, Andrew Carnegie emménage à Allegheny en Pennsylvanie. Comment J. P Morgan bâtit-il sa fortune ? ……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………. Qu’invente-t-il ? …………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… …………………………………………………………………….. (1837-1913) La J. P. Morgan & Chase est aujourd’hui la ……………………… du monde ! Pourquoi à la fin des années 30 les noms des titans de l’industrie américaine sont-ils des repoussoirs ? …………………………………………………………………………………………………………………………… Quelle conséquence a, à partir du milieu du 19ème siècle, la mainmise de ces titans sur l’économie ? ……………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………… Le Sherman Anti-Trust Act du 2 juillet 1890 est la première tentative du gouvernement américain de limiter les comportements anticoncurrentiels des entreprises : il signe ainsi la naissance du droit de la concurrence moderne. La loi américaine porte le nom du Sénateur John Sherman de l'Ohio qui s'éleva contre le pouvoir émergent de certaines entreprises constituées en quasi-monopoles : « Si nous refusons qu'un roi gouverne notre pays, nous ne pouvons accepter qu'un roi gouverne notre production, nos transports ou la vente de nos produits. » (1823-1900) L'expression d'« anti-trust » vient du fait que la proposition de loi visait à contrer les agissements d'un groupe pétrolier, la Standard Oil, qui était constitué en trust et non sous la forme d'une société dont les droits étaient, à l'époque, limités. La première section du Sherman act prohibe les ententes illicites qui restreignent les échanges et le commerce. La seconde section sanctionne les monopoles et les tentatives de monopoliser plus connues sous l'expression d'abus de position dominante. En revanche, les concentrations entre entreprises échappent au champ du Sherman Act et furent l'objet du Clayton Antitrust Act de 1914. Outre la sanction des entreprises coupables et notamment leur démantèlement, ces deux lois donnent au Ministère de la Justice américain (US DOJ) le pouvoir d'adresser des injonctions aux entreprises poursuivies. 12 Theodore Roosevelt (1858 – 1919) ème 26 Président des Etats-Unis de 1901 à 1909 Le marché concurrentiel n’est pas le seul type de marché possible, il en existe beaucoup d’autres parmi lesquels Le monopole : Situation dans laquelle il existe ………………………offreur et ………………………….. de demandeurs. Les monopoles actuels : ………………………………………………………………………………………………. Des anciens monopoles : …………………………………………………………………………………………… Attention, une entreprise qui est en monopole peut avoir des concurrents. Par exemple la SNCF qui a le monopole du transport des voyageurs par le train est concurrencée par l’automobile, par les compagnies d’autocars ou encore par le transport aérien. De plus, nous avons été amenés à comprendre que la concurrence pure et parfaite bénéficier aux consommateurs dans la mesure où la concurrence exacerbée entre les entreprises entraînait une baisse des prix. A long terme, sur un marché de concurrence pure et parfaite le prix tend à égaler le minimum du coût moyen des entreprises les plus compétitives et les profits sont nuls. Dès lors, il est logique d’observer que les entreprises vont chercher à échapper par certaines stratégies à la concurrence pure et parfaite et à faire émerger de nouveaux types de marché qui s’en éloignent et on aboutit à la CONCURRENCE IMPARFAITE. LA CONCURRENCE IMPARFAITE représente une structure de marché dans laquelle les ……… ………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………..……… On va distinguer : - La concurrence oligopolistique - La concurrence monopolistique I. PHENOMENE DE CONCENTRATION ET CONCURRENCE OLIGOPOLISTIQUE A. Définition, raisons, formes et modalités de la concentration et dangers 1) Le phénomène de concentration a) Définition : La concentration désigne le processus au cours duquel la taille des unités de production (établissement, société, groupe) diminue / s’accroît et le poids relatif que ces unités représentent dans la production totale et l’emploi diminue / s’accentue. b) Formes et raisons de la concentration : La concentration horizontale : L’entreprise s’agrandit en …………..………………………son activité principale. Il s’agit pour l’entreprise alors d’accroître son ………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………...……… ………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………… 13 La concentration verticale : L’entreprise s’agrandit en intégrant des ………………………………………………… ………………………………………………………………. à son activité principale. Cette intégration peut se faire soit …………………………………………………………………….…………………………………………..…… (on parle de concentration verticale en amont) le but est alors de ……………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… soit ………………………………………………………….……………………………………..…………………… (on parle de concentration verticale en aval) le but est alors de ……………………………………………….………… …………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………… La concentration conglomérale : L’entreprise s’agrandit en …………..………………………son activité. Il s’agit pour l’entreprise alors de ………………………………………………………………………………………….……… ………………………………………………………………………………………………………………………………………… c) Les modalités de croissance La croissance consiste dans l’augmentation de la dimension de l’entreprise (effectif, chiffres d’affaires, capitaux investis, etc …). Les deux principales modalités de croissance d’une entreprise sont d’une part la croissance interne et d’autre part la croissance externe. - la croissance interne : dans ce cas l’entreprise réalise sa croissance grâce à ses propres ressources. - la croissance externe : dans ce cas l’entreprise décide de s’allier avec des partenaires extérieurs * fusion : deux ou plusieurs entreprises décident de s’allier pour créer une nouvelle entité en faisant disparaître les anciennes (anciennes fusions : Total-Fina-Elf, Carrefour-Promodés) * absorption : une entreprise reprend le patrimoine d’une autre et cette dernière disparaît juridiquement (FAGOR qui a acheté BRANDT) * apport partiel d’actifs : une entreprise rachète une branche d’activité d’une autre entreprise ainsi que les moyens d’exploitation, matériels, personnel, fichier clients (très rare pour les grands groupes) * prise de participation dans le capital d’une autre entreprise (de 10% à 50% chaque entreprise conserve son indépendance juridique). Exemple : Renault – Nissan. C’est la croissance externe qui, par rapport à la croissance interne, participe à la concentration d’un secteur. 2) Les conséquences de la concentration a) La concentration va entraîner la constitution d’oligopole Oligopole : Structure de marchés qui se caractérise par un petit nombre / grand nombre d’offreurs face à un petit nombre / une infinité de demandeurs. Dès lors, contrairement à ce qui se passe en concurrence pure et parfaite chacune des firmes peut avoir une certaine « influence » sur le marché. De même chaque firme est très attentive à ce que font les autres. Elle va chercher à prévoir puis réagir vis-à-vis des changements 14 B. La concentration en France aujourd’hui 1) Un processus historique Document 9 En France en 1896 le nombre d’établissements industriels est de ………………… alors qu’en 1936 celui- ci est de …………………………. enfin, en 2006 le nombre d’établissements industriels est de …………………….. ce qui est …………… fois plus faible qu’il y a 110 ans alors même que le PIB a fortement progressé. Dans le même temps la part que représente les grands établissements de plus de 500 salariés a été multipliée par …………….. sur la période. Aujourd’hui en 2006, sur 100 établissements de type industriel ………….. emploient plus de 500 salariés. On observe donc qu’historiquement, le capitalisme concurrentiel issu de la révolution industrielle a progressivement cédé la place à un capitalisme oligopolistique du fait de la tendance des entreprises à se regrouper. 2) Les principaux faits Document 10 En France en 2004, on observe que les 4 secteurs les plus concentrés sont ………………………….…… ………………………………………………………………….…….. ………………………………En effet, par exemple dans le secteur de l’Energie sur les …………………….. entreprises existantes ………..…..% appartiennent à un groupe. Ce secteur emploie à cette date ……………………………… salariés environ dont ………. travaillent dans un groupe. Document 11 Dans ce même secteur de l’énergie, les 4 premiers groupes réalisent en 2004 …………% de la VAB totale du secteur et emploient ……. % des salariés. Lorsque l’on considère les 10 premiers groupes, ces derniers réalisent ……….. % de la VAB du secteur et emploient ………… % des effectifs. Le secteur de l’automobile est également très concentré puisque les 4 premiers groupes réalisent en 2004 …………% de la VAB totale du secteur et emploient ……. % des salariés. Lorsque l’on considère les 10 premiers groupes, ces derniers réalisent ……….. % de la VAB du secteur et emploient ………… % des effectifs. Enfin, si on étudie les 10 premiers groupes français en 2008 on s’aperçoit qu’en moyenne ces groupes réalisent un chiffres d’affaires de ……………………… milliers d’euros. Le premier groupe français est le groupe …………. qui a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de ………………… milliers d’euros. Le Groupe Carrefour se classe ………… ème en réalisant cette année-là un chiffre d’affaires de …………………. milliers d’euros. Les principaux groupes français appartiennent aux secteurs de ……………………………………………………………………………… C. Le rôle des pouvoirs publics en matière de régulation de la concurrence 1) Les dangers de la concentration Le maintien de la concurrence est un objectif fondamental pour les pouvoirs publics car : Elle permet un environnement favorable à la …………………………………………………………. Puisque notamment elle incite à une meilleure ……………………………… des facteurs de production et conduit à une hausse/ baisse des prix, … Or, la concentration accroît / diminue la concurrence sur un marché donné. Cette modification de la concurrence confère aux firmes des secteurs concentrés un certain pouvoir de marché. 15 A. A la découverte des biens collectifs purs et des monopoles naturels. 1) Les biens collectifs purs Un bien collectif pur est un bien dont les caractéristiques sont telles qu’il possède la double propriété : - non ………………………….. d’usage (ou non exclusion) - non ………………………….. des consommateurs, il y a indivisibilité de la ……………………………….. Plus précisément, la …………………………………….. désigne l’impossibilité d’écarter qui que ce soit de l’utilisation d’un service y compris, bien entendu, les individus qui n’ont pas contribué à son financement. Cette propriété est donc liée à l’absence d’un dispositif technique ou juridique qui limite l’accès à l’utilisation du service. La ………………………………………… est la propriété qu’un bien puisse être consommé par plusieurs individus simultanément, sans que la quantité consommée par l’un diminue les quantités encore disponibles pour les autres. En d’autres termes, chacun consomme la même quantité de bien et le coût marginal pour servir un consommateur supplémentaire est nul, de même que la désutilité marginale pour les autres consommateurs. Il y a donc absence de rivalité des consommateurs. Excludabilité d’usage Non excludabilité d’usage L’excludabilité d’usage désigne la possibilité d’écarter tout individu de l’utilisation d’un service dans la mesure où celui-ci n’a pas contribué à son financement. Cette propriété est donc liée à la présence d’un dispositif technique ou juridique qui limite l’accès à l’utilisation du service aux seuls personnes qui en ont acquitté le prix. La non-excludabilité d’usage désigne l’impossibilité d’écarter qui que ce soit de l’utilisation d’un service y compris, bien entendu, les individus qui n’ont pas contribué à son financement. Cette propriété est donc liée à l’absence d’un dispositif technique ou juridique qui limite l’accès à l’utilisation du service. Biens ou services privés Biens publics impur ou biens communs RIVALITÉ D’USAGE La rivalité d’usage est la propriété qu’un bien ne puisse pas être consommé par plusieurs individus simultanément, sans que la quantité consommée par l’un diminue les quantités encore disponibles pour les autres. En d’autres termes le coût marginal pour servir un consommateur supplémentaire est positif, de même que la désutilité marginale pour les autres consommateurs. Il y a donc rivalité des consommateurs. Exemples : Exemples : NON RIVALITÉ D’USAGE Biens ou services de club ou à péage La non rivalité d’usage est la propriété qu’un bien puisse être consommé par plusieurs individus simultanément, sans que la quantité consommée par l’un diminue les quantités encore disponibles pour les autres. En d’autres termes, chacun consomme la même quantité de bien et le coût marginal pour servir un consommateur supplémentaire est nul, de même que la désutilité marginale pour les autres consommateurs. Il y a donc absence de rivalité des consommateurs. Exemples : 16 Biens collectifs purs Exemples : 2) Les monopoles naturels Un monopole naturel désigne un monopole qui découle des caractéristiques techniques de certaines activités économiques dont les ……………………………………………. sont trop élevés, si bien que seules les entreprises de grande taille peuvent en assurer la charge ; et une fois une première entreprise en place aucune ne peut alors raisonnablement concurrencer celle-ci. En effet, dès qu’une première entreprise s’installe, elle va pouvoir rapidement réaliser des ……………………………………………………., et à ce moment-là, elle peut empêcher toutes les autres entreprises d’ ……………………………………………………………… dans la mesure où elle pourra fixer un prix ………………………………. au coût moyen minimum des entreprises qui souhaiteraient elles aussi rentrer sur le marché. Dans le cas des monopoles naturels il y a indivisibilité de ……………………………………….. Exemples : ………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………… Par conséquent, une entreprise en situation de monopole naturel dispose d’un pouvoir important en termes de prix et de quantité. Dès lors, elle peut être incitée à abuser de son pouvoir de monopole et à fixer un prix supérieur à celui qui prévaudrait en situation de concurrence. De plus, la situation de monopole n’incite pas à une utilisation optimale des ressources (pas de recherche d’une plus grande efficacité). Ce type de production doit donc être confié à une entreprise publique (entreprise appartenant à l’Etat) ou lorsque cela est possible à des entreprises privées placées sous le contrôle de l’Etat ou des collectivités locales. 17 Conclusion sur les externalités La caractéristique d’une externalité est de ne pas être associée à une transaction économique. Il en résulte que l’arbitrage présidant à la décision privée ne tient pas compte des coûts ou des avantages associés à l’externalité . Dans le cas d’une externalité négative cette omission aboutit à une ……………………………………… Dans le cas d’externalité positive cela conduit au contraire à une ………………………………………….. La présence d'externalité est considérée dans la théorie néoclassique comme une défaillance du marché, car le prix de marché ne reflète plus l'ensemble des coûts/bénéfices engendrés, et que l'équilibre auquel le marché conduit n'est plus un optimum. Pourquoi l’Etat a-t-il mis en œuvre les brevets ? Un brevet est un titre de propriété industrielle qui confère à son titulaire non pas un droit d'exploitation, mais un droit d'interdiction de l'exploitation par un tiers de l'invention brevetée. Ce titre a une durée limitée, généralement 20 ans. Les brevets sont nécessaires car l’innovation est un « bien partiellement exclusif ». En effet, une idée, une invention peut être facilement copiée. Or, si aucun dispositif ne protège l’innovateur il peut être rationnel pour toute entreprise de se mettre en position d’attente. On parvient alors à un sous-optimum social. Aucune entreprise n’accepte de payer le coût de et prendre le risque de l’innovation ; sachant que si celle-ci est un succès les autres n’auront plus qu’à l’imiter. . 2) La régulation marchande Dans ce cadre, l’État fixe, en fonction des contraintes qu’il s’est choisi (traités internationaux, comme ceux du type du protocole de Kyoto par exemple), la quantité maximale de polluants qu’il souhaite émettre. Puis, il distribue ou vend des « droits à polluer » de façon « équitable » aux pollueurs. Les entreprises polluant moins que prévu par l’État (ou ayant dépollué) sont alors gagnantes : elles peuvent revendre leurs droits à polluer inutilisés à d’autres entreprises qui polluent plus que prévu, et perçoivent donc une récompense pour leur « civisme ». Symétriquement, les entreprises polluant plus sont perdantes, ce qui satisfait au principe pollueur-payeur La pollution devient d’autant plus chère que les pollueurs souhaitent polluer (par mécanisme de l’offre et de la demande de droits à polluer), tout en limitant la quantité effectivement émise à un niveau déterminé par l’État, correspondant au montant des droits émis. Cette solution a l’avantage d’être moins coûteuse à l’État qui laisse au marché le soin de déterminer de façon optimale la répartition inter-entreprises de la pollution (à l’exception de la distribution/vente initiale). 18 II. Les asymétries d’information A. Quels problèmes la mauvaise qualité de l’information pose-t-elle sur un marché ? 1) Le phénomène de sélection adverse L’anti sélection ou sélection adverse se manifeste AVANT/APRES la signature du contrat (ex-ante). Compte tenu de l’asymétrie d’information sur la qualité du bien vendu elle conduit à fixer un niveau de prix …………………………………… qui incite / décourage les vendeurs de bons produits à rester présents sur le marché ; de même sur le marché de l’assurance, les agents courant de forts / faibles risques refusent de souscrire une assurance. Au final ne demeurent sur le marché que les produits de meilleure / moins bonne qualité ou les clients les moins / plus risqués. 2) Le phénomène d’aléa moral L’aléa moral se manifeste AVANT / APRES la signature du contrat (ex-post). Dans la mesure où le vendeur d’un service peut difficilement anticiper le comportement de l’acheteur après la signature du contrat (ex-post), celui-ci peut subir un risque provenant d’un comportement difficilement anticipable de la part de l’acheteur. - le salarié accroît / réduit ses efforts après avoir été embauché en CDI - l’assuré social accroît / réduit ses dépenses de soins après avoir souscrit une assurance - l’assuré tout risque pour son véhicule peut n’être plus aussi vigilant (à la fois dans sa conduite mais également quant à l’environnement où il gare sa voiture par exemple) II. Les asymétries d’information A. Quels problèmes la mauvaise qualité de l’information pose-t-elle sur un marché ? 1) Le phénomène de sélection adverse L’anti sélection ou sélection adverse se manifeste AVANT/APRES la signature du contrat (ex-ante). Compte tenu de l’asymétrie d’information sur la qualité du bien vendu elle conduit à fixer un niveau de prix …………………………………… qui incite / décourage les vendeurs de bons produits à rester présents sur le marché ; de même sur le marché de l’assurance, les agents courant de forts / faibles risques refusent de souscrire une assurance. Au final ne demeurent sur le marché que les produits de meilleure / moins bonne qualité ou les clients les moins / plus risqués. 2) Le phénomène d’aléa moral L’aléa moral se manifeste AVANT / APRES la signature du contrat (ex-post). Dans la mesure où le vendeur d’un service peut difficilement anticiper le comportement de l’acheteur après la signature du contrat (ex-post), celui-ci peut subir un risque provenant d’un comportement difficilement anticipable de la part de l’acheteur. - le salarié accroît / réduit ses efforts après avoir été embauché en CDI - l’assuré social accroît / réduit ses dépenses de soins après avoir souscrit une assurance - l’assuré tout risque pour son véhicule peut n’être plus aussi vigilant (à la fois dans sa conduite mais également quant à l’environnement où il gare sa voiture par exemple) 19
