L’entreprise fait une promesse de rentabilité : pour tenter de satisfaire cette promesse, elle met en
place des outils : contrôle, ERP,…, pour traquer les bénéfices : on financiarise la gestion des
entreprises.
Le manager change de métier : je dois m’assurer qu’à la fin du trimestre, mes équipes aient bien
réalisé l’objectif…
- Abstraction parce que je ne vois plus le client.
Conséquence : le travail disparaît…
Le manager a de moins en moins le temps de s’occuper des gens, car il faut contrôler…
Il passe 34% de son temps au reporting, alors que 90% des reporting ne sont pas lus…
Entre 1992 et 2012, 40% des investissements portent sur l’informatique…
Il n’y a plus de personnes, il n’y a que des chiffres…
4) la course à l’innovation
C’est un moyen de dire qu’on va tenir la promesse, en faisant croire qu’on va la tenir !...
Les années 95 connaissent une grosse vague d’innovation : c’est la promesse d’un roman, un jour…
Parmi les belles histoires de ces années : la création d’Amazon.
Amazon fait rêver le marché avec sa belle histoire : créer une librairie mondiale !...l
Pendant longtemps, Amazon ne gagnait pas d’argent, elle était toujours portée par cette belle
histoire !...
Personne ne connaît le business-model de Twitter ou de Facebook, cotée 100 milliards d’euros…
Rappelons la promesse de Mark Zuckerberg à sa création :
« Nous ne voulons pas faire de profit, mais relier les hommes entre eux »
Ce qui permet cette valorisation, c’est l’innovation.
Celui qui fait la plus belle promesse, capte le plus d’argent…
Si la course à l’innovation se met en place, tout le monde doit suivre, encore le mimétisme !
5) les années 2005
1er effet ; ce système encourage la spéculation : il vaut mieux avoir tort avec tout le monde que
raison tout seul…
2006 : 60% des transactions sont spéculatives : elles ne servent qu’à faire gagner plus d’argent.
70% des traitements en Bourse sont fait par des robots…
L’économie réelle est en crise
Ce qui crée la valeur économique, c’est le travail humain.