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Dissection aortique
- Douleur : violente, déchirure
- Irradiation : dans le dos, descendante vers les lombes.
3. Concernant les douleurs neurotoniques
- Picotements
- A l'effort ou au repos
- Brève : quelques secondes.
II. Les palpitations
1. Définition
La palpitation correspond au fait de ressentir ses propres battements cardiaques de façon désagréable.
(Battements cardiaques plus rapides, plus forts ou irréguliers). Le malade vient vous voir en disant : « Ah je
sens que mon cœur bat vite, je sens que ça donne des coups ».
Les épisodes peuvent durer quelques secondes à plusieurs heures, être quotidiens ou plus rares. Ils peuvent
être bien ou mal tolérés en fonction de leur fréquence (insiste sur la notion de fréquence) et de l’existence
d’une cardiopathie sous-jacente. Normalement les battements cardiaques ne sont pas perceptibles, ils
échappent souvent à la conscience. (Vous carabins, nous ronéistes, au moment même où nous faisons ce
ronéo, nous ne sentons pas nos battements de cœur. Sauf peut-être pour ceux qui sont en train de penser aux
examens.) On peut les ressentir après un effort prolongé ou violent ou à l’occasion d’une émotion. Les
palpitations peuvent être le témoin d’un état pathologique comme elles peuvent survenir sur un cœur sain et
être bénignes.
2. Orientation diagnostic
L’interrogatoire doit s’efforcer de préciser les caractères suivant :
- Leur perception : elle est très variable d’un sujet à l’autre : plus ou moins pénible, plus ou moins
angoissante. Elles peuvent être décrites comme un raté, une impression de malaise, une sensation
d’irrégularité du cœur.
- Il faut préciser les circonstances de survenue : de repos ou à l’effort, le soir ou la journée.
- Déroulement : progressif ou brutal
- Durée : quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures
- Il est très important de toujours préciser le terrain : les habitudes alimentaires et mode de vie
(surmenage, insomnies, tabac, café, alcool, stupéfiants), l’existence d’une cardiopathie sous-jacente
connue (antécédent d’infarctus, atteinte valvulaire…) ; notion d’un état pathologique traité (diabète,
HTA, affection digestive).
- Il faut toujours demander le nom de tous les médicaments, sans exception, réellement absorbés dans les
jours ou semaines qui ont précédés l’examen. Il y a des médicaments qui favorisent les tachycardies
.
Question 2014-2015 : Est-ce que ceux qui prennent des traitements contre l’asthme ont une probabilité plus
importante de faire des palpitations ?
Réponse : Alors il y a deux façons de raisonner : d’abord, l'asthme en lui-même peut donner des
tachycardies dites sinusales. C'est à dire que le cœur au lieu de tourner à 60/70 comme tout le monde, va
battre à 100, 110, 120 parfois. Et puis, il y a les médicaments ß-mimétiques qui favorisent la tachycardie. Et
indépendamment de cela, les atteintes pulmonaires, dont l'asthme en particulier, peuvent donner des
tachycardies supra-ventriculaires (dont on verra des exemples).